Greek Crisis

lundi 12 septembre 2022

Le sarcophage



Lundi 12 septembre, rentrée des classes en Grèce. C’est autant décidément l’époque où l’on admire à peine les sarcophages de jadis... actualité oblige. Tel le sarcophage exposé devant le musée archéologique de Delphes, découvert entre 1828 et 1831, près de cinquante ans avant les grandes fouilles entreprises en ces hauts-lieux du voyage, par la mission française. Le décor, rien que le décor est alors planté... et il y reste.

La Vespa Club Avola. Péloponnèse, fin août 2022

Dimanche soir, c’est-à-dire la veille, ceux du village d’ici, en ce Péloponnèse... de proximité, suivent le football et le basket devant les écrans géants des cafés, car c’est également du décor durablement planté devant l’abysse du siècle de toutes les finales. La grande foule estivale est partie, septembre c’est le moment de gloire des retraités ou des néo résidents appartenant au troisième âge... industriel européen, voire britannique.

Même les amis Italiens de la “Vespa Club Avola”, bourgade dans la province de Syracuse en Sicile, ont déjà bouclé sans doute avec tant de contentement leur “Giro del Peloponneso: Avola - Cosenza - Patrasso - Olimpia - Calamata - Monemvassia - Nauplia- Epidauro- Micene - Corinto -Atene - Patrasso - Avola”. Encore de l’été grec, en futile remède devant le grand hiver européiste.

Au pied du mont Parnasse. Aráhova, septembre 2022

Et à Aráhova, située au pied du mont Parnasse à une dizaine de kilomètres à l'est de Delphes, bourgade jadis traditionnelle avec ses bergers, sa laine et ses fromages, le dernier atelier de tissage encore en activité au mois de mai dernier, a définitivement fermé ses portes.

C’est autant vrai que depuis ces années faussement fastes, ceux de la clique des nantis ou supposés tels d’Athènes, l’avaient surnommée “Mykonos de l’hiver”, car entre autres activités de potlatch débridé comme ostentatoire, ils y pratiquèrent surtout du ski sur les pentes du Mont Parnasse, en somme, toute une légende, rien qu’une légende.

Nos chats sacrés des lieux. Delphes, septembre 2022

Mais alors à Delphes, nos touristes issus par exemple des croisières et arrivant par bien de longues files d’autocars, retrouvent nos chats sacrés des lieux. Ils leur apportent alors du jambon... de catégorie C, qu’ils viennent de récupérer au buffet du petit-déjeuner servi au sein de leurs hôtels de passage. C’est pourtant beau, le spectacle bien entendu.

Ici comme ailleurs dans le pays, nos touristes photographient même encore volontiers nos troupeaux de caprins, ou ce qu’il en reste plus exactement. Car ceux qui voyageaient en Grèce il y a encore dix ans, remarquent avec regret qu’ils y rencontraient dans le temps, dix fois plus de troupeaux traversant nos vieilles nationales. Entre-temps, il y a eu en Grèce la construction de nombreuses autoroutes, l’amélioration des nationales... et ainsi la disparition rapide des troupeaux. Ultimes clichés helléniques ?

Nos troupeaux de caprins. Péloponnèse, septembre 2022

Explication. Sous la caste des gangsters anti-Hellènes au pouvoir Xénocrate, installé à Athènes, le Régime de la Khazarie ambiante comme atlantiste, entend affamer ses sujets, quand à travers son chaos organisé, la moitié du cheptel grec périt déjà rapidement depuis quelques mois, rien que parce que les éleveurs n’ont plus les moyens de nourrir leurs animaux. Ces derniers, dans la mesure où ils n’ont pas encore saisi le sens entier de l’hybris, réclament encore de l’aide, s’adressant... aux marionnettes politiques placées aux commandes.

Tel Vassílis Manoúras, éleveur de chèvres et de moutons dans la région d'Anógia en Crète, président de l'association locale des éleveurs, faisant remarquer aux journalistes d’Agro Typos “que les prix pour le producteur d’agneaux ont certes augmenté jusqu’à 6,50 euros le kilo, sauf que cette tendance traduit déjà le manque de viande sur le marché, étant donné que la production des années passées n’a pas pu se maintenir, essentiellement à cause de la hausse soudaine des coûts dans l'alimentation des animaux d'élevage”.

Sur le départ. Aéroport d'Athènes, septembre 2022

Il n'y a plus de production et au rythme actuel, bientôt la plupart des unités seront fermées. En agneau de lait, il y aura sous peu une grande pénurie. Il n'est pas possible de payer 19,5 euros pour un sac de maïs de 40 kilos, alors qu'au cours des cinq dernières années, sont prix était fixé entre 9,5 et 10 euros”.

Nous ne pouvons plus s’en sortir, car en outre, nos fournisseurs nous demandent de payer comptant et sans le moindre étalement. Tout cela doit être compris par les responsables politiques, pour enfin vraiment venir en aide”.

Sans trop commenter, la presse spécialisée sous contrôle, rapporte alors les propos du ministre, en réponse au cri d’alarme des éleveurs. “Le ministère a appelé les éleveurs à se tourner vers la culture des légumineuses et il a souligné que certaines mesures supplémentaires sont envisagées, telles que la facilitation de l'installation des parcs photovoltaïques”. Avant les éoliennes... sans doute.

Nos chats observent. Galaxidi, septembre 2022

C’est surtout de la sorte que nos chats observent en ce moment même les départs des touristes et même des Grecs, depuis nos bourgades historiques et leurs plages de galets. Après avoir salué nos derniers caprins, c’est sitôt le moment de l’aéroport, celui d’Athènes par exemple en cette période des grands retours.

De leur côté, les Grecs, par exemple ceux d’Athènes, se sont rués sur les plages proches de l’Attique, histoire d’en profiter de l’été jusqu’au bout, durant les deux derniers week-ends avant la rentrée des classes. Les cafés des plages étaient bondés et l’ambiance fut alors folle, voire maladive. Anxiété, énervement, bagarres, et pornographie ambiante. La classe trop moyenne, se meurt visiblement sous le parasol... portant un string si besoin.

Le café de la plage bondé. Attique, septembre 2022

Seulement quelques jours après, ces mêmes cafés et plages ont été désertés, pendant que ceux parmi ces autres Grecs, si loin des sables, faisaient la queue devant les églises, en attendant la distribution de l’aide alimentaire, rien que pour survivre.

D’ailleurs officiellement, les paupérisés absolus en Grèce représentent 2.300.000 vulnérables, soit environ 25 % de la population totale du pays. Comme par hasard, sur une benne à ordures, on peut encore lire le slogan à la mode en ce moment en Grèce: “Mitsotákis tu te fais baiser”.

Le même café de la plage, vide. Attique, septembre 2022

Sans broncher pourtant, ce psychopathe et grand ami des violeurs et des pédophiles, annonce depuis Thessalonique une enveloppe de 5 milliards d’euros, “pour faire face à la crise énergétique”, en précisant tout en s’adressant aux Grecs, “que c’est bien à Poutine qu’il va falloir s’adresser pour payer leurs factures d’électricité”, déjà multipliées par deux et bientôt multipliées par six.

Le grand crétin s’adresse ainsi aux petits crétins, tels qu’il les considère en somme, préparés à être génocidés d’une manière ou d’une autre. Ce que de nombreux Grecs ne savent pas, c’est que comme l’affirme le vieux journalistes Spýros Hadjáras, “le clan mafieux des Mitsotákis est issu d’une origine Khazare considérée parmi les initiées comme noble”, donc apte pour incarner les kapos en le camp de concentration à ciel ouvert qu’est la Grèce depuis l’assassinat commandité par la grande Loge de Londres, de notre gouverneur Ioánnis Kapodístrias.

Faisant la queue devant les églises. Athènes, septembre 2022

C’était en 1831 et ce crime fondateur de la Grèce contemporaine a eu lieu à Nauplie, pendant que la belle ville, toujours si visitée, fut la capitale de la Grèce des insurgés. Depuis, les marionnettes aux manettes se succèdent avec plus ou moins de succès, tandis que les nominations et les briefings ont lieu si besoin directement... en métropole britannique.

Quand par exemple Mitsotákis, suit la franche catéchèse de l’actuel tenant du trône à Londres, maintenant que la reine... guêpe, celle qu’a fait exécuter par pendaison nos jeunes patriotes Grecs à Chypre dans les années 1950, vient comme on sait de rejoint Baphomet.

“Mitsotákis tu te fais baiser”. Athènes, septembre 2022

Mais au pays en réalité fermé aux autochtones, on accueille toujours bien nos touristes. L’ouverture même au-delà des touristes bien entendu, c’est pour les autres, agents comme autant porteurs de la Xénocratie.

Ou, comme l’écrit à sa manière Lucien Cerise, “l’atlantisme occidental génère un modèle de société ouverte, libérale et individualiste, allant jusqu’à la société liquide et déconstruite, ce qui se traduit dans des pathologies mentales comme la fluidité de genre et l’auto-détermination identitaire”. On y est.

Car par exemple en cette Grèce de l’année 2022, le Régime, après avoir congédié les pompiers qui refusent leur vaccination par le poison de Bourla, il est en train d’entrainer de nombreux migrants envahisseurs de Soros et d’Erdogan, généralement et intentionnellement non vaccinés, pour combattre le feu et les conséquences des séismes sur nos îles de l’Égée. Le programme est financé par l’Union totalitaire européiste et il se nomme... sans aucune blague, “Next Generation EU”.

Pays... fermé. Aráhova, septembre 2022

Dans le même ordre, celui des illogismes de type 2+2=5, ceux du Régime COVIDiste, après avoir affirmé “que les migrants n’ont pas besoin d’être vaccinés car ils sont jeunes”, il entend imposer la nécessité de vacciner tous les jeunes Grecs, si possible à commencer par l’école. Pour ceux qui ne l’auraient pas encore compris, c’est à la fois du remplacement de la population qu’il s’agit, et autant du génocide des autochtones, c’est-à-dire des Grecs, et plus tard même celui visant les allochtones.

Ou, comme il est dit ailleurs au sujet de tous les gouvernements en Occident, “notre gouvernement travaille activement pour nous nuire, pour démanteler la société moderne et asservir tous les gens dans un monde totalitaire contrôlé numériquement, tout concorde. Rien n'est superflu”.

Yannákis chez le vétérinaire. Près d’Épidaure, septembre 2022

En attendant... on peut toujours contempler mais aussi préparer nos... propres rangs. Pays ainsi grec en ses haut-lieux du voyage, à l’image de Delphes. Dont ce sarcophage du IIe siècle après J.-C. au nom de Méléagre, un des héros qui participèrent à la Chasse de Calydon et qui est représenté en relief en sa face antérieure ; chapelle funéraire et autant monument en son temps familial.

C’est autant décidément l’époque où l’on admire à peine certes les sarcophages de jadis, sauf que comme on dit parfois pour désigner les urgences de la vie, nous avons de ce fait emmené l’adespote Yannákis chez le vétérinaire, près d’Épidaure. Pour l’instant il est sauvé, il faut dire, sous le regard bien grave de l’imperturbable Volodia. Comme alors autant nous tous.

Yannákis va mieux. Péloponnèse, septembre 2022

Le décor, rien que le décor déjà ; y est planté !
Volodia, l’imperturbable. Péloponnèse, septembre 2022

* Photo de couverture: Sarcophage devant le musée archéologique. Delphes, septembre 2022