Greek Crisis

dimanche 27 février 2022

Temps des morts



Février, temps des morts. Le mois se termine, la guerre a commencé. La guerre par les moyens, disons-le, enfin... classiques. Temps de la pourriture, de la putréfaction, comme temps celui de l’usure. En Grèce, devant une opinion publique plutôt russophile et en tout cas russotrope, la gouvernance des marionnettes d’Athènes se montre plus OTANesque que jamais. Nous constituons nos maigres stocks, néanmoins nécessaires, et nous scrutons le ciel de la géopolitique, Thucydide est comme on sait passé par là, du temps où les Grecs avaient par exemple colonisé les rivages de la mer d'Azov.

Café et produits laitiers Varsos. Kifissiá vers 1900

Mais aussi en ce février de toutes les turbulences, moment pour moi du détour répété par l’hôpital. Plâtre enfin enlevé, mais il va falloir attendre pour que ma main droite retrouve son état... normal, d’où encore et pour le moment le laconisme renouvelé en ce pauvre blog. Petits maux, dans un monde si douloureux. Bien entendu à l’hôpital des accidents, les patients parlent peu et ne commentent guère l’actualité. Marioupol se trouverait-elle bien loin, Kharkov peut alors attendre.

Pendant que les paysans du Péloponnèse passent en mode printanier, près du grand hôpital athénien où je me suis rendu dans ces quartiers très bourgeois de l’agglomération de Kifissiá, aux cafés boulangeries historiques, on commence tout de même à évoquer les faits actuels. Certains clients font, ou ils ont réalisé des affaires en Ukraine, voire en Russie et ils ont de ce fait leur mot à dire. “Ne paniquons pas, les affaires reprendront”.

Ailleurs, on en parle également. Les médias du Régime, c’est-à-dire pratiquement tous les médias que l’on désigne comme “grands”, adoptent la propagande des satanisés occidentaux et du Pentagone au sujet de la Russie et de Vladimir Poutine, ce qui n’est pourtant pas le cas bien exact des analystes en géopolitique ayant pignon sur rue ; eux, ils se montrent largement plus prudents.

On le sait autant au sujet de la russophobie structurelle des occidentaux, comme nous le rappelle Nicolas Bonal dans son analyse: “Depuis le temps de Dostoïevski, ces libéraux qui trahissent toujours leurs patries et veulent un citoyen mondial sous commandement américain”. Cela étant dit, en Grèce la russophobie ne passe pas, sauf chez les pourritures aux commandes. Dans un sondage réalisé par un site Internet indépendant auprès de 12.000 Grecs interrogés, 54% se sont prononcés en faveur de la Russie, 42% pour la neutralité de la Grèce et seulement 4% en faveur de Kiev et de l’OTAN.

Les marionnettes Khazaristes d’Athènes, le salopard Mitsotákis en tête, annoncent que la Grèce, c’est-à-dire leur clique, est prête à envoyer de l’aide même militaire à leurs cousins de Kiev. Au lieu d’une certaine neutralité ou en tout cas prudence, cela signifie que la Grèce dont le peuple est plutôt russophile, subira toutes les conséquences nécessaires comme attendues. Dont celles d’un accord secret qui existerait entre Moscou et Ankara, incitant les Turcs à attaquer la Grèce dans pas longtemps avec l’aval de Moscou et d’ailleurs aussi, bénéficiant de celui de l’OTAN dans un sens.

Terre du Péloponnèse, février 2022

Et à notre humble avis, à part le Resetisme et la junte vacciniste, Mitsotákis a été placé aux pseudo commandes à Athènes pour très exactement servir ce processus de la fin de l’État grec contemporain, tel qu’il s’est constitué progressivement depuis la Révolution nationale des Hellènes de 1821. En somme, pour une nouvelle carte... de l’Europe et de la Grèce.

Les Grecs ne réagissent pas contre les pantins d’Athènes, il faut aussi le dire, même si le peuple grec n’a pas oublié combien ce même Occident OTANesque avait réintroduit la guerre en Europe en bombardant la Serbie et en disloquant la Yougoslavie, il n’a pas non plus tout à fait oublié que l’Allemagne de Guido Westerwelle, tout comme les Etats-Unis de Victoria Nuland et de Geoffrey Pyatt avaient préparé le Putsch de 2014 en Ukraine, histoire de remplacer son gouvernement alors pro-russe, par un gouvernement pro-occidental.

Accessoirement, la nazification du pays a été accélérée par des entraineurs de la CIA et par ceux des services secrets allemands. Actuellement, ces milices, à l’instar des nazis du régiment Azov... au demeurant financé par l’oligarque juif Ihor Valeriovitch Kolomoïsky, désormais incorporées au sein de l’armée officielle de Kiev, se préparent pour une guerre des villes, en partie une guerre... à moitié civile en cette triste Ukraine de 2022.

Ce qui presse les Russes à en finir pour atteindre leurs buts stratégiques... comme on le comprend, et ce qui ne veut pas dire non plus, que d’autres oligarques Khazars en Russie ne sont pas en synergie avec le pouvoir de Vladimir Poutine. Ainsi, toute guerre n’a jamais été bien simple, car la paix, a toujours été plus complexe que la vision réductrice que l'on veut bien lui donner.

La géopolitique de son côté obscur de la force, c’est bien toujours de l’histoire revisitée, mais qui ne se répète pas vraiment tout à fait. Bien entendu, les Russes ne sont pas des anges, déjà car... les anges géopolitiques n’ont jamais existé, cela étant dit, les occidentaux sont des satanisés génocidaires et c’est peut-être là encore, toute la différence entre les deux camps.

La Wehrmacht a repris Kharkov aux Russes, 1943

L’Allemagne, dont sa Wehrmacht de jadis avait repris Kharkov aux Russes en 1943, se décide d’envoyer des armes anti-char à Kiev en 2022, tandis que la Fédération de Russie, utilise... les nettoyeurs de tranchées Tchétchènes, musulmans et fiers de l’être, alliés désormais de Moscou... et ainsi dépêchés en Ukraine sous forme d’armée proxy, pour dénicher et au besoin... liquider les bandes de nazis fidèles au pouvoir de l’acteur juif et satanisé Volodymyr Zelenskyy.

Ces mêmes nazis qui génocident lentement mais sûrement les russophones, en réalité les Russes, en cette portion de la steppe pontique dont l'appellation historique grecque était Méotide, autrement-dit, le Donbass. Décidément c’est... digne des hommes et de leur géopolitique depuis Thucydide, et même bien avant lui. Accessoirement, les Khazars d’Athènes à l’image de Mitsotákis et de Déndias se rangent et alors à fond, du côté de leur... cousin Zelenskyy, c’était alors aussi prévu par le scenario du pire.

Et comme dix Grecs de la région de Marioupol viennent d’être tués le 26 février, Athènes annonce que “ce sont les Russes qu’auraient bombardé leur village”, tandis que l’Ambassade de la Fédération de Russie dans un communiqué, laisse entendre que “ce sont les milices de Kiev qui seraient à l’origine de la tuerie”. Sans rire... le gouvernement en poste à Athènes, se décide pour envoyer déjà de l’aide à Kiev, dont plusieurs milliers de masques... anti-covid.

Café et produits laitiers Varsos. Kifissiá, février 2022

Reste donc encore et toujours... le Grand Reset. Thános, l’ami journaliste depuis Athènes, estime que “les mains invisibles de la planète se... frottent entre elles ; après le Covidisme et son vaccinisme, voilà que la guerre contre les Russes accélèrera le supposé redémarrage de l’Occident” sur les bases pourries du néant sataniste, à savoir celles de Klaus Schwab entre autres.

Le journaliste Hadjáras de son côté, a fait remarquer que “depuis Londres, il y a eu cet avertissement lancé à l’égard de Poutine. - Si tu continues dans cette voie, tu finiras comme le Tsar Nicolas-II. En langage non codé, cela veut dire très probablement que depuis la... grande loge du monde à Londres, les pourritures invisibles, avertissent alors Poutine qu’elles mettront en place leur prochain Lénine, si peut-être Poutine en fait trop”. Le Reset ou alors la mort, ou plutôt les deux à la fois quand c’est nécessaire.

Sur le terrain grec d’ailleurs tout s’accélère, car la guerre, ce n’est pas qu’en Ukraine qu’elle sévit, chez nous elle est menée mais en bas voltage pour l’instant. Ainsi, la gouvernance d’Athènes offre 1.590€ par mois aux ONG par tête de jeune migrant Afghan ou Pakistanais installé au pays, envahisseurs désormais logés aux appartements saisis sur les Grecs paupérisés et gérés par les ONG.

Matous adespotes en... conflit. Péloponnèse, février 2022

Mitsotákis, Tsípras et toute la clique des apatrides au pouvoir sont d’ailleurs d’accord pour financer à hauteur de 4.000€, l’ameublement des appartements occupés par les envahisseurs, tandis que ces derniers n’auront pas à payer les factures d’énergie, d’eau, ou de téléphonie.

Pendant ce temps, les Grecs payent toutes ces factures en double à cause des augmentations des tarifs, tandis que les ministres et journalistes vaccinistes et pro-Maïdan à Athènes, nous disent ouvertement que “les pauvres Grecs gagnant 500€ par mois n’ont qu’à oublier définitivement l’usage de la voiture car ils sont contre-productifs”, à l’instar du ministrion Georgiádis ou de Portosálte, journaliste accroché au wagon du Resetisme, lequel accessoirement se déchaîne contre la Russie.

Dans le même ordre d’idées fixes, Keraméos la ministre crypto-Khazare à l’Éducation pseudo-nationale et ses sbires, lors de l’inauguration d’un monument dédié à la mémoire des Juifs de Xanthi que les Allemands ont tué en 1944, toute cette caste officielle, a balancé le drapeau grec par terre tel un chiffon, ce qui d’ailleurs est interdit par la loi... grecque d’ailleurs morte. “Le drapeau national doit être plié dans les règles et ne peut jamais être déposé par terre”. Sauf que Keraméos et sa bande ne sont pas du même pays que les Grecs, plus exactement, ils se comptent parmi les ennemis des Grecs.

Hermès de Greekcrisis. Péloponnèse, février 2022

Février, temps ainsi des morts. Le mois se termine, la guerre visible a commencé. Pour l’instant, en ce Péloponnèse du mythe agonisant il n’y a que nos matous adespotes qui s’affrontent ouvertement, mais ce n’est peut-être qu’un debout.

Restent nos chats maison de Greekcrisis. Hermès, lequel a besoin d’être rassuré dort aux côtés de sa peluche, tandis que Mimi plutôt imperturbable, s’installe alors sous les rangées des livres. Thucydide surtout veille sur nous, est comme on sait passé par là... et il est même de retour.
Mimi de Greekcrisis. Péloponnèse, février 2022

* Photo de couverture: Couleurs du temps qui fait. Péloponnèse, février 2022