Greek Crisis

samedi 7 août 2021

Le souffle et le soufre



Le feu brûle toujours et le torchon avec. Pratiquement, toute la partie nord de l’île de l’Eubée est sous les flammes, soixante mille personnes attendent leur évacuation quand le feu multiple et multitâche ne s’arrête enfin qu’à la mer. Cendres et noirceur tombent sur Athènes depuis déjà cinq jours et nuits, notre capitale ayant d’ailleurs capitulé depuis longtemps et dont les quartiers nord partent désormais littéralement en fumée. Les Grecs réalisent un peu tardivement combien “leurs” gouvernements leur font la guerre plutôt totale, quand encore ils le réalisent.

Les incendies, Athènes et l'île d'Eubée. NASA, 6 août 2021

Pour que l’ultime urgence permanente puisse être imposée, il y eu d’abord la “dette insoutenable” et sa Troïka, puis, la bombe de la pandémie ayant fait exploser le mal au-delà de toutes limites. Il en résulte enfin en ce mois d’août 2021 que la Grèce a été incendiée et que les Grecs, à de nombreux endroits, vivent alors un cauchemar sans fin.

Le feu est donc multiple et surtout multitâche, à la manière des algorithmes qui le commandent. On dirait que la Grèce, mais aussi l’Italie du sud dont la Sicile, ont-elles été choisies en avant-projet... dans la solution finalisée pour donner suite au programme vaccinocrate, lequel n’ira guère trop loin. On brûle alors par de multiples départs de feu la Sicile mais aussi la Calabre, avec plus de soixante départs de feu, région aussi connue pour être celle de la Magna Graecia. Deux morts déjà.

Aussi la Calabre. Italie, presse régionale, le 7 août

Sa population montagnarde parle encore un dialecte issu du grec ancien, et ce sont très exactement ses villages de montagne qui sont incendiés. Rome avait rencontré Athènes, il y a deux mille ans ; ce qui n’est toujours pas digéré par les... satanistes historiques associés.

Simultanément, les Grecs vivent ce même cauchemar qui les a déjà contraints à évacuer des maisons, des villages, des agglomérations, des zones entières du pays, car l'incendie est ravivé par le vent et crée de nombreux fronts suffisamment actifs pour couvrir de fumée même le ciel des Cyclades. Les temps sont proches, l’enfumage du Grand bleu touche autant à sa fin. Apocalypse... chez les initiés.

Tout cela, bien sûr, n’est pas le résultat du changement climatique, d’autant plus que le plan de la mise à feu du pays est plus qu’évident. Les volontaires dans les quartiers des localités proches des forêts ont déjà repéré plusieurs mécaniques de mise à feu, puis partout, le Régime fait tout pour que les habitants soient rapidement évacués, d’abord pour qu’ils ne puissent pas sauver leurs biens si possible, et autant pour ne pas alors voir jusqu’au bout, combien le pouvoir est litteralementet le plus grand pompier pyromane.

Ainsi, pas plus tard qu’hier, le Régime a dépêché ses policiers CRS sur place, au nord d’Athènes, pour empêcher le passage vers le feu, d’un groupe de pompiers citoyens volontaires avec leurs camions citernes. Ça sent vraiment la poudre. Sitôt, les médias aux ordres ont inventé la nouvelle de l’attaque des pompiers par les volontaires, histoire de faire admettre à l’opinion la présence des CRS sur place. Le commandement des pompiers dément.

Feu... maîtrisé au centre d'Athènes. Le 7 août (presse nationale)

En somme, les CRS ont rempli le rôle de surveillants... du bon déroulement du feu. Dans de nombreuses comùmunes, le Régime a dépêché davantage de policuiers que de pompies. C’est plus qu’un signe, les élus locaux et les habitants ont été les premiers à le remarquer.

Inutile de dire que les sinistrés ; du nord d’Athènes à l’île d’Eubée, en passant par ceux du Péloponnèse, crient tout leur désespoir et leur haine devant les journalistes. “Ce gouvernement est une pute et Mitsotákis est un salopard”. L’ordre a été immédiatement donné aux chaînes de télévision de ne plus interviewer les habitants en direct, sauf que la chaine OPEN TV n’a pas obtempéré.

Samedi 6 août près de la zone sinistrée, des hommes du para-État d’Athènes, ont alors tabassé une équipe de journalistes d’OPEN TV devant des policiers, lesquels n’ont pas bougé. Le Régime brûle le pays et n’admet pas la moindre critique.

En attendant, une Afghane a été certes arrêtée en flagrant délit, en train de mettre le feu dans un parc du centre-ville d’Athènes ; cette fois-ci, le sinistre... de proximité a été vite maîtrisé.

Afghane arrêtée. Athènes, le 6 août (presse nationale)

Une certaine presse veut nous apprendre que l’Afghane en question “connaît de troubles psychologiques” quand les Grecs savent que... “sous le malade narcissique Mitsotákis” d’après même l'Observatoire national des forêts, les superficies brûlées en Grèce en 2021 sont de 180% plus importantes que la moyenne de la période 2008-2020.

Se cacher derrière le climatologisme ne sert plus à grand-chose, si ce n’est que pour imposer plus rapidement et plus brusquement la prochaine phase dans la consolidation du totalitarisme actuel, maintenant que le nombre des vaccinés restera par exemple désormais stable.

Après tout, le ministère de la Protection civile qui est aussi celui du COVIDisme quotidien, a seulement alloué environ un dixième de l'argent sollicité par les services de lutte contre les incendies pour leur préparation en vue de l'été, c’est-à-dire, très exactement 1,7 millions d’euros au lieu de 17 millions qui étaient nécessaires. Au même moment, pour faire passer la propagande COVIDO-vacciniste, les mafieux de Mitsotákis ont arrosé la presse des parasites, par plus de 40 millions d’euros.

Accessoirement... mais seulement accessoirement, les communes carbonisées du nord de l’île d’Eubée avaient tout juste rejeté il y a peu, le dictat des éoliennes allemandes. Autre hasard ontologique, Alexándra Mitsotákis la sœur de Kyriákos, nommée à la tête de l’éolocratie germanique en Grèce, a même fait du forcing personnel auprès des élus locaux, avant bien entendu que leurs communes ne passent au... grille-pain.

Pauvre pays. Athènes en 1945

Déjà, le patriarche de la famille Konstantínos, ancien agent des Britanniques et autant des Allemands, et alors Premier ministre dans les années 1990, avait travaillé main dans la main avec la mafia Italienne. Pauvre pays, ayant déjà cru en 1945 que la guerre était terminée. Des Mitsotákis, des Papandréou, des Karamanlís et désormais des Tsípras, voilà ce qu’il va falloir... “consumer” d’urgence dans ce pays.

Le journal historique Estía, toujours bien informé car dirigé par l’initié Kottákis et patronné de manière à peine voilée par l’ancienne famille royale “grecque”, autrement-dit, par la loge centrale de Londres, rapporte “que l’on suggère au Premier ministre Kyriákos Mitsotákis de de déclarer le pays en état de siège et ainsi de suspendre certains articles de la Constitution”. Pour un retour sans doute, à une sorte de confinement... hyperthermique mais pour d'autres raisons, car avant c'était le coronavirus, maintenant ce seront les incendies ou peut-être même la Turquie.

C'est vrai qu'il fait chaud. Athènes, août 2021

C'est vrai qu'il fait chaud à Athènes en ce moment, et ce qui est le plus inquiétant, c'est qu'au même moment, on ressent bien de près le souffle et le soufre du para-état, se propager dans tout le pays.

Depuis l’île d’Eubée, le maire de Mandoúdi le dit haut et fort. “Si on avait obéi au plan du gouvernement qui nous demandait tout simplement d’évacuer notre bourgade, tout serait alors perdu”.

Le plan se précise. Évacuons, faisons de la biopolitique de la terre brûlée, éteignons sinon le feu de manière symbolique. Après tout, plusieurs dizaines de départs de feu ont lieu chaque jour en Grèce, le Régime dit déjà que c’est impossible d’arrêter le sinistre et qu’il va falloir seulement sauver les vies. Mais alors quelles vies au juste et pour que en faire par la suite ?

Le feu brûle toujours et le torchon avec. Hermès bien de chez-nous, sent aussi la fumée et autant la nervosité ambiante. Ça sent la poudre.
Hermès bien de chez-nous. Athènes, août 2021

* Photo de couverture: Cendres et noirceur. Athènes, août 2021