Greek Crisis

dimanche 1 août 2021

Athlètes du cirque



Août, c’est bien connu, est ce mois habituel du trop-plein. Les îles grecques sont en ce moment envahies par une foule énorme, plutôt digne de l’époque de l’avant l’expérimentation COVIDiste. Le Régime sous “Moïse”, autrement-dit sous Mitsotákis le psychopathe, s’emballe au sujet de la mutation dite Delta et délire comme jamais au sujet des vaccinations. Les vaccinés circulant sans test, le brassage est garanti, et sous... ce cosmopolitisme si ardent, ces derniers finissent par être contaminés autant que les sceptiques ; voire, ils finissent par subir parfois la maladie, en plus des effets dits “secondaires”, suite à leur vaccination. Entre les Cyclades et la Crète, c’est alors tout le récit du Régime qui prend de l’eau.

Le pays et son cadre. Athènes, 1869

Nous ne devons surtout pas oublier comment nous en sommes arrivés là. Le pays, déjà supposé “simple” de jadis, n’est plus. Il fut un temps, les enfants grecs contemplaient certes les montagnes de leur pays... sauf que depuis bien longtemps la Grèce est sortie de son ancien cadre. L’horizon réel s’est effacé, quand il ne s’est pas numérisé, ce qui revient finalement au même. Pour faire court, au grand détriment des vaccinés comme des non-vaccinés, le COVIDisme actuel tient de ballon d’essai à l’adaptation totalitaire que la caste des initiés maladifs et autant malades ; entend bientôt imposer sous le prochain récit par exemple “climatique”. Ce qui ne signifie pas non plus en même temps, que le COVID est forcément synonyme de petite grippe.

Notons seulement que comme par hasard, les vaccins de type ARN concernent essentiellement l’hémisphère nord et son Occident atlantiste, au même titre qu’une certaine gestion pseudo-sanitaire de la crise. Le... grand reste du Grand Reset n’a été possible que grâce à la massification des peuples, dont celle des Grecs. Le sens critique et la logique d’Aristote ayant été remplacés par la télé-numérisation des neurones, la voie fut de ce fait plus qu’ouverte, pour que le crime perpétuel commis par la plus grande association de malfaiteurs, c’est-à-dire la caste politique mafieuse d’Athènes puisse s’accomplir à ce point, disons-le, désormais critique.

Mais voilà que ces derniers jours, de nombreux décès post-vaccinaux secouent le pays réel, et même si la presse des chiens de garde n’en dit pas un mot, les proches des trépassés finissent par se faire entendre. Telle cette jeune femme de l’île d’Hydra, dont le père est décédé trente heures après sa vaccination. Interviewée enfin par un vieux journaliste, elle remet les pendules à l’heure.

J’ai eu un mal fou à obtenir le certificat de décès de mon père par le médecin légiste après autopsie, ce papier indique - cause de décès inconnue, investigation en cours - et j’ai sitôt fait venir le médecin qui a vacciné mon père. Je lui ai alors posé la question suivante. Mon père, au moment où vous l’avez vacciné, avait-il une image clinique conduisant à dire que cet homme allait-il mourir trente heures plus tard ? -On ne peut rien dire, ni savoir, me répondit-il. J’engage des poursuites et je lance un appel aux autres familles qui sont dans le même cas que la mienne de faire de même”.

Sauf que pendant que le salopard Mitsotákis déclare depuis la Crète “que les vaccins sont sûrs et qu’il n’y a pas d’effets secondaires”, il ne peut plus convaincre grand monde ; la vidéo de l’interview de la jeune femme depuis Hydra a été visionnée par plus de 200.000 personnes sur Internet. Ou, comme le rappelle Nicolas Bonnal interviewé récemment, les pseudo dirigeants actuels, incarnent tout simplement le rôle des psychopathes utiles, à la solde de leurs maîtres. Et à Athènes, l’ancien médecin de la Marine nationale Zóis Béglis, croit savoir “que Mitsotákis agit également sous les effets continuels du Lexomil, ce vieux médicament anxiolytique dont la substance active et le bromazépam, utilisé pour traiter l'anxiété chronique”, et il n’est pas le seul à le prétendre de la sorte sous l’Acropole.

Pour Nicolas Bonnal donc, nous plaçant autant dans le contexte européen et mondial à l’occasion des récentes déclarations de Neil Ferguson les faits sont plus que clairs.

Les propos de ce dangereux imbécile à la solde de Bill Gates sont une bonne nouvelle, mais vous avez raison d’y déceler un piège. Je rappelle mon texte de Zweig sur le manège nazi ; une dose, une pause ; une dose, une pause. Zweig rappelle aussi que le troupeau laisse tomber les victimes expiatoires, les boucs émissaires - penser au sort des futurs non-vaccinés. On ferme les yeux et on pense à autre chose pendant que les fervents et les bourreaux volontaires s’agitent. Ceci dit les mondialistes sont allés trop vite: ils nous ont vomi dessus et ont en fait alerté l’opinion éclairée - la... complotiste, en délivrant bêtement leur programme monstrueux. Les gouvernements sont tous ou presque allés trop loin dans cette histoire”.

Sont-ils achetés par Gates et les labos, sont-ils idiots ou sont-ils simplement soucieux d’exercer leur droit de contrôle sur les populations, c’est toute la question. Proudhon et Tocqueville en ont déjà parlé il y a plus d’un siècle et demi, de ce pouvoir moderne inquiétant et omniprésent. Les guerres et les épidémies renforcent les pouvoirs, et Foucault, la référence la plus usitée dans le monde des travaux universitaires, et ce n’est pas fortuit, a bien décrit les effarantes mesures contre la peste de Marseille en 1720. Mais il y a aussi un plus: le virus ne tue plus, le vaccin oui, et seule l’effarante pression médiatique, la plus folle étant en France, maintient la fiction”.

Donc la pause est possible mais pas en France, ou même l’oubli du Covid, en attendant un nouveau storytelling de terreur déjà dans les dossiers atlantistes: terrorisme, climat, guerre contre la Russie. Il faut bien s’occuper”.

Ce n’est d’ailleurs pas sans raison que... Moïse d’Athènes, vient d’être accueilli en Crète devant un hôpital régional sous les cris du rejet. “Salopard dehors”. Et alors, au sujet de l’homme massifié, nous avons été déjà prévenus par José Ortega y Gasset, il y a pratiquement un petit siècle, à travers son essai “La Révolte des masses”, sa traduction en français est parue en 1937, un livre que le philosophe, essayiste, homme de presse et homme politique espagnol avait publié en Espagne dès 1926, dans un quotidien madrilène. Bien en miroir on dirait, sur un mur d’Athènes on peut toujours lire ceci: “Le système est pourri, mais nous, nous le sommes bien davantage”. La boucle est bouclée!

Le sujet qu'il traite est trop humain pour n'être pas trop affecté par le temps. Il y a des époques où la réalité humaine, toujours mobile, précipite sa marche, s'emballe alors à des vitesses vertigineuses. Notre époque est bien de celles-là. C'est une époque de descentes et de chutes. Courage et patience... aux bioconservateurs et aux résistants. Le mensonge et la tromperie finissent toujours par tomber... avant de renaître”.

Un nouveau type d’homme prédomine aujourd'hui dans le monde; je l'ai appelé l’homme-masse, et j'ai fait remarquer que sa principale caractéristique consiste en ce que, se sachant vulgaire, il proclame, le droit à la vulgarité, et se défend de se reconnaître des instances supérieures. Il est naturel que si cette manière d'être prédomine en chaque pays, le phénomène se produise également lorsque nous regardons l'ensemble des nations”.

Il y a aussi - relativement - des peuples-masse tout disposés à s'insurger contre les grands peuple créateurs, minorité de souches humaines, qui ont organisé l'histoire. Il est vraiment comique de contempler telle ou telle petite république qui, de son petit coin perdu, se hausse sur la pointe des pieds, tance l'Europe et déclare que les Européens n'ont plus de rôle à jouer dans l'histoire universelle. Qu'en résulte-t-il ?

Le système est pourri. Athènes, juillet 2021

L'Europe avait créé un système de normes dont les siècles ont démontré l'efficacité et la fertilité. Ces normes ne sont pas les meilleures - il s'en faut de beaucoup, certes - mais elles sont, sans aucun doute, définitives tant qu'il n'en existe pas d'autres, ou s'il ne s'en annonce pas d'autres. Pour les dépasser, il est indispensable d'en enfanter d'autres. Aujourd'hui les peuples masse ont résolu de tenir pour caduc ce système de normes qu'est la civilisation. Mais comme ils sont incapables d'en créer un autre, ils ne savent que faire, et pour passer le temps, ils se livrent à la cabriole”.

La santé des démocraties - quel que soit leur type et leur degré - dépend d'un misérable détail technique: le procédé électoral. Tout le reste est secondaire. Si le régime des comices est opportun, s'il s'ajuste à la réalité, tout va bien; sinon, même quand tout le reste marcherait aussi bien que possible, tout ira mal”.

Rome, au commencement du Ier siècle avant Jésus-Christ est puissante, riche, sans ennemis. Et pourtant elle est sur le point de mourir, parce qu'elle s'obstine à conserver un régime électoral stupide. Or un régime électoral est stupide quand il est faux. II fallait voter dans la cité; déjà les citoyens des champs ne pouvaient plus assister aux comices. Et bien moins encore ceux qui vivaient répartis par tout le territoire romain”.

Comme les élections étaient impossibles, il fallut les falsifier, et les candidats organisèrent des tournées de matraques - avec des vétérans de l'armée, des athlètes du cirque - qui se chargeaient de casser les urnes. Sans l'appui d'un suffrage authentique, les institutions démocratiques sont en l'air. Dans l'air sont les mots. - La République n'était plus qu'un mot. - L'expression est de César. Aucune magistrature ne conservait d'autorité. Les généraux de la gauche et de la droite - les Marius et les Sylla - devenaient arrogants dans des dictatures vides qui ne conduisaient à rien”.

Piètre époque, toujours et encore. Puis août, c’est bien connu, est le mois habituel du trop-plein, mais nous sortirons bientôt de notre tanière.

Enfin, un problème technique empêche parfois et pour l’instant, l’affichage correct des photos de ce pauvre blog, la solution alors... arrivera!
Nous sortirons bientôt de notre tanière. Athènes, juillet 2021

* Photo de couverture: Les enfants grecs contemplant les montagnes. Années 1950