Greek Crisis

mercredi 17 mars 2021

L’homme à la moto



Le Régime tue le pays. D’abord, les “négociations” ont repris cette semaine à Athènes entre “Grecs” et Turcs, car tel est le dictat des Puissances. Ensuite... plus terre à terre, c’est au volant de la voiture de service que vendredi dernier, un policier, chauffeur et garde du corps de Dóra Bakoyánnis, la sœur officielle de Kyriákos Mitsotákis, a violemment heurté la moto conduite par un jeune homme devant le “Parlement”. Le policier d’ordonnance de l’initiée, s’est surtout comporté en vrai chauffard. Le jeune homme de la moto, âgé de 22 ans, est décédé quelques heures après à l’hôpital. Bouillon... de culture mais aussi “Lundi Pur” cette semaine, le début du Carême.

Lundi Pur, la table traditionnelle. Athènes, mars 2021

Et en ces temps décidément accidentés, les médecins pantins du régime finissent même par paniquer, pour alors annoncer mardi 16 mars, l’assouplissent présumé imminent des conditions de la mise à mort lente au sein de la prison Grèce. Pour l’instant, que des paroles bien entendu. Le peuple est en colère et il va falloir soulever déjà un peu le couvercle de la marmite avant la pause estivale du supposé tourisme. Le... bétail des européistes, Grecs compris, a besoin d’un peu de soleil pour ne pas se révolter... avant son anéantissement durant l’hiver éternel.

Cinq mois déjà d’emprisonnement, dit “confinement” c’est tout de même long... mais sous l’Acropole on s’habitue. Les enfants jouent dans les parcs à proximité, tandis que des adultes bien trop mûrs, pratiquent du surplace athlétique et en réalité ontologique... toujours masqués. Visiblement, dans un tel monde, Orwell aura dévoré Aristote depuis longtemps.

Les enfants jouent dans les parcs. Athènes, mars 2021

Soulever donc un peu le couvercle de la marmite, nous y sommes presque. “Nous serons obligés de lever les mesures, même avec une augmentation des cas positifs, car sinon, nous devrons faire face à une catastrophe économique. La Belgique a atteint 10.000 cas par jour, ce pays est quasi-ouvert et personne ne conteste son ouverture. Les écoles même n'ont pas fermé. Notre pays ne peut donc pas continuer dans cette voie”, vient de souligner un membre du Comité dit “scientifique” à Athènes. Silence... on retourne sa veste.

Du surplace athlétique. Athènes, mars 2021

Lundi Pur pourtant, ce lundi dernier 15 mars, le début du Carême. C’est la période de “Sarakostí”, littéralement celle des quarante jours de Carême avant Pâques, la plus grande fête de l’Orthodoxie dans le Christianisme oriental.

Lundi donc Pur, jour du pain sans levure, celui que l’on nomme “lagána” depuis l’Antiquité. La table traditionnelle est issue de la gastronomie où la viande est totalement proscrite ; journée également où de coutume, petits et grands vont faire voler leurs cerfs-volants, comme parfois à Athènes sous l’Acropole.

Sauf cette année. L’emprisonnement confinatoire, l’interdiction de quitter sa commune de résidence pour tout un chacun au-delà d’un rayon de deux kilomètres, la fermeture des tavernes, des cafés, des commerces et de fait, celle des églises, a fini par vider la fête de tout son sens. Et en réalité la vie. Ni Pâques, ni Noël, ni les deux fêtes nationales n’ont été célébrées depuis un an, le plan de la mise à mort des nations, des peuples, de l’économie et des sociétés aura décidément avancé, déjà rien qu’en cette première année COVIDictatoriale.

Certes ici où là, des Grecs ont bravé la Junte du sociopathe Mitsotákis et pour le Carnaval, tout aussi interdit et qui tombait la semaine dernière, il y a eu quelques rassemblements populaires que la Police n’a pas pu ou voulu vraiment entraver. Et parmi les parents les plus courageux, il y a ceux qui face au vent actuel, souffle surtout de l’insignifiance, ont fait voler leurs cerfs-volants dans les parcs d’Athènes. Moments plutôt brefs, les enfants ont enfin rigolé... mais encore parfois sous le masque. Ensuite... les serfs du pays déréalisé et qui ne s’envoleront peut-être plus jamais, ont sitôt sagement pris le chemin du retour, vers leurs cellules, que l’on nomme encore appartements en ville. Lundi, plutôt épuré.

Faire voler son cerf-volant. Athènes, mars 2021

Disons que dans ce pays l’actualité ne chôme pas. Depuis deux jours, Mitsotákis ne publie d’ailleurs plus rien sur les réseaux sociaux, tant les clics désapprobateurs se comptent déjà par dizaines de milliers. C’est aussi peut-être une douche froide de plus, entre les... presque vrais sondages enfin dévoilés, mais aussi cette affaire de l’accident de la moto devant le “Parlement”.

Tout le monde a pu l’observer, autant ailleurs que sur le bitume. Ces gens du clan Mitsotákis et en réalité celui des politiciens, ne se comportent pas seulement en bande mafieuse; ils le sont tout simplement.

Car imaginons que l'un de nous tous, après avoir grillé un feu rouge et renversé une moto ayant normalement démarré au feu vert, abandonne sitôt le conducteur de la moto blessé... pour continuer sa route jusqu'au parking de son travail situé à proximité. Et que par-dessus tout, le chauffard aidé dans sa fuite par ses collègues et amis, puisse revenir... sur le lieu de son crime... en simple “observateur”, rien que pour découvrir les dégâts qu'il a causés.

Mais voilà exactement ce qui se serait passé, si un citoyen ordinaire s'était comporté de la sorte: la Police l’aurait recherché et même arrêté pour délit de fuite, et le Procureur le poursuivrait certainement pour avoir abandonné... sa victime de l’accident, qui en réalité n’en est pas un.

Pourtant, dans le cas du policier assassin au service de Dóra Bakoyánnis, qui s’est empressé d’entrer dans le Parking du Parlement, la... procédure immédiate n’a pas été du tout la même. D’abord, un autre motard qui suivait la moto renversée, s’est arrêté en criant “Assassin”. Sitôt, le Policier présent et qui réglait aussi la circulation, l’a menacé de le verbaliser pour non port du casque pour enfin lui dire “Dégage maintenant”. Seulement, c’est un témoin direct de l’accident, de même qu’un chauffeur de taxi.

La famille du motard décédé a lancé un appel à témoins et finalement, la Police a fini par retrouver les deux témoins essentiels, en plus des cameras omniprésentes bien entendu. L’affaire a été médiatisée, et le policier impliqué a été temporairement suspendu tandis que la sensible Dóra s'est enfin réveillée au bout de deux jours, “pour exprimer toute sa douleur”, après bien entendu la large diffusion de la nouvelle. La Police de la Colonie a également assuré les... autochtones “que ce qui doit être fait sera fait, car la procédure suit sa route”. Ainsi, les médias mainstream peuvent surtout désormais tourner la page et revenir au feuilleton du coronavirus.

Parodie de la réalité “démocratique” tout de même intéressante. Car celui qui a provoqué cet accident mortel appartient à la garde “prétorienne” de la Sainte famille dirigeante. La question acquiert ainsi une dimension particulière. Le chauffeur-garde du corps si furieux de Dóra, dont l’identité est encore inconnue, a-t-il subi le même traitement prévu par la loi, que celui qui serait ainsi réservé à tout citoyen ordinaire ? Voilà pour la question qui n’a même pas besoin d’être répondue.

Car déjà, ceux de la Police ont prétendu “que comme l’accident n’a pas été jugé mortel, le principal responsable n’a pas été enquêté sur les lieux du drame”. Et toujours sous la pression de la médiatisation, on apprend “qu’une enquête interne sera ouverte pour déterminer les responsabilités du policier ayant expulsé le principal témoin” des lieux du crime. Bas... régime, d’abord celui des pratiques mafieuses.

Grecs expulsés de Constantinople par la Turquie. Mars 1964

Régime ainsi bas dans ses basses œuvres. Sur le bitume, tout comme en certains lieux feutrés. Rien n’a filtré par exemple du contenu des “négociations” avec les Turcs qui se tiennent en ce moment à Athènes dans un grand hôtel, pourtant c’est l’événement en cours le plus important de la semaine. La presse, lorsqu’elle en parle, se contente d’annoncer “que les pourparlers ont eu lieu et qu’il y aura une suite jeudi de cette même semaine”.

Sauf que déjà la date choisie pour ces “négociations” peut parfois interpeler... les bons esprits, et notamment les historiens. Car c’est très précisément à la date du 16 mars 1964, que la Turquie d’alors et de toujours, avait déclenché une nouvelle grande vague de persécutions, de terrorisme et de déportation visant les Grecs qui vivaient encore à Constantinople.

Le couteau sous la gorge, des milliers de Grecs, ont été expulsés vers la Grèce. L’administration turque leur avait accordé seulement quelques heures pour plier bagage, et les déracinés ne pouvaient emporter avec eux que 20 kilos de bagages ainsi qu'une valeur maximale de 30 dollars en argent liquide. Ankara, afin de faire pression politique sur Chypre, a ainsi abrogé unilatéralement l'accord signé entre Venizélos et Atatürk en 1930, et qui prévoyait entre autres dispositions, le renouvellement automatique du séjour pour les détenteurs des passeports grecs à Constantinople.

Plus de dix mille Grecs ont été expulsés de la Turquie, des familles ont été séparées, et par décrets discrets, leurs maisons et propriétés ont été sitôt confisquées par l'État turc. Les établissements grecs d'enseignement ont été fermés, et l'Hellénisme de l’Asie mineure a reçu le dernier coup fatal de son histoire, parce que la Grèce officielle n’a, encore une fois, pas vraiment réagi. Sur environ 1500 familles séparées, avec des résultats tragiques, il y a eu 450 suicides signalés.

Icône de la Sainte Vierge déchirée. Athènes, mars 2021

Mais alors à Athènes... les priorités sont historiquement toujours différentes. Un homme qui s’est approché de... certains manifestants il y a une semaine, avait été attaqué par ce groupe de jeunes anarchistes et gauchistes au seul motif que sur sa mobylette, notre homme transportait une Icône de la Sainte Vierge.

Les assaillants, criaient alors “Que la Grèce meurt, que la patrie et la famille aille au Diable pour que nous, nous puissions vivre”. Ils ont sitôt brisé l’Icône, et parmi eux, dans le rôle d’ailleurs du meneur, une jeune enseignante de sociologie à l’Université d’Athènes. Et la... Grèce officielle n’a encore une fois pas réagi, comme elle aurait réagi en pareil cas de profanation, tout autant réprimable et inacceptable, dans une synagogue ou dans une mosquée. Très bas... régime et ses pratiques mafieuses. Sóros, tout comme les Services secrets turcs sont aussi passés par là. Rappelons seulement que ce même état d’esprit règne en maître chez les gouvernants, que l’on croit alors à tort autant Grecs que nous. Le monde des ministères et pour commencer le microcosme parasite du cabinet Mitsotákis est empli de gens comme ça, ennemis de la nation et de la société, à l’image de l’Universitaire nihiliste qui s’est illustrée sur le terrain dans la plus grande impunité.

Nous avons la solution pourtant. En cas de changement de régime, tous ces gens seront punis et mis définitivement hors d’état de nuire, leurs Universités fermés et les facultés de Lettres seront désormais concentrées sur ce qui est vraiment utile ou sinon beau. Ni plus ni moins, c’est du “Kalós Kagathós” [καλὸς κἀγαθός] “Bel et bon” des Anciens qu’il s’agira, ce qui désigne l’excellence depuis la naissance mais surtout à travers les actions de tous les jours et qui conditionne et résume toutes les autres actions et aspects de l’existence, individuelle comme collective.

Nouvelle Université, donc celle de la Philosophie, de l’Histoire, des Études classiques, de la Géographie et de l’apprentissage de la Patrie, ce que jadis l’École encore un peu grecque avait nommé “Patridognosie”, avec également, l’accent mis sur la mise en valeur des vraies richesses du pays, dont les pratiques locales comme nationales visant l’autarcie lorsqu’elle est possible, de même que l’échange entre les citoyens.

En somme, il s’agit de la mise à mort de cette part du marché alors inutile et même nuisible. La fin, autrement dit, du Régime de la Xénocratie, des banques, des initiés et de leurs sbires. Tout un programme, pour que la nouvelle Politeía en Grèce puisse être vraiment hellénique et si possible... enfin démocratique.

C’est exactement le contraire de cette “gestion” actuelle morbide et sataniste du pays, dont Mitsotákis, l’ami de Merkel, de Soros, de Bill Gates, de Bourlá et même... de certains pédophiles, n’est qu’une des figures parmi tant d’autres.

Nous sommes certes loin du compte qui est le nôtre. Et nous le savons, quand par exemple l’initié maçonnique Mitarákis, Mitarachi de son vrai nom, ministrion des migrants à Athènes, entend exécuter le dictat de Berlin en matière d’immigration, c’est-à-dire celui de la colonisation de la Grèce par les populations musulmanes instrumentalisées et dépêchées en Grèce depuis le Turquie d’Erdogan, d’après une planification de guerre bien plus large qu’il n’y paraît.

Détruire la Grèce. Athènes, mars 2021

Le Régime tue le pays, en gros comme en détail. L’économie est en grande partie morte, cela fait près de six mois que la restauration reste par exemple à l’arrêt, de même que le petit commerce.

Nous prenons toujours soin de la chatte, ne vous inquiétez pas, elle n’est pas enfermée, bloquée dans l’établissement, car elle peut toujours entrer et sortir à sa guise”. Voilà pour les explications derrière la vitre d’un café strictement fermé à Athènes, sauf pour la chatte.

Dernier refuge de l’humanité et du secours ; pour tout dire, de la vie. La chatte du quartier, ultime bénéficiaire du café aux publicités phagocytés par le temps d’une historicité galopante. Historicité, laquelle n’avance plus du tout masquée... après avoir imposé le port du masque partout dans les espaces surtout ouverts. Et les Grecs... exécutent.

Café strictement fermé. Athènes, mars 2021

“Nous prenons toujours soin de la chatte”. Athènes, mars 2021

Mort à Venise... comme alors à Athènes. Car dans la très haute sphère des initiés, la volonté de détruire la Grèce et son peuple est plus que constante, je dirais même davantage que les autres nations de la trop vieille Europe. Le plan Merkel-Erdogan-Sóros, prévoit que les zones d’accueil et d’installation pour les migrants ne soient plus considérées comme du territoire européen et donc grec.

Une nouveauté prétendument géographique et pourtant de taille dans la Xénocratie, amputant officiellement la Grèce d’une partie de ses territoires étant donné que toutes les villes nouvelles musulmanes, c’est par exemple bien à Lesbos qu’elles se construisent et non pas à Kiel.

Territoires, qui plus est sensibles, car précisément situés sur la frontière et sur nos îles de l’Égée orientale, celles exactement que la Turquie menace ouvertement d’invasion et que les salopards Mitsotákis, Tsípras et consorts, veulent transformer en îlots seulement théoriquement grecs en cours d’islamisation, quand déjà, 35% de leur population est de fait... remplacée entre 2014 et 2021. Ces territoires grecs seront en plus neutralisés de fait, car désormais ils se verront bloqués par des eaux territoriales désormais turques. Tel est d’ailleurs le sens profond du dit accord entre la Grèce et la Turquie.

Une “négociation” à laquelle, bien qu'il n'ait pas initialement participé, le gouvernement grec acquiesce largement. Ainsi la Grèce se contentera désormais des 6 milles nautiques pour ce qui est des eaux territoriales grecques en mer Égée. Athènes cédera à Ankara rien que 152 îlots, ainsi que les droits souverains grecs en mer Égée au-delà du 27e méridien, ce qui signifie que tout le Dodécanèse parmi les îles grecques sera démilitarisé, voir aussi notre article du 14 mars.

Encore une fois, la presse mainstream en parle si peu, faisant croire aux Grecs que leur problème principal c’est le COVID-19 et non pas la survie de la nation et de la société. Sauf que la réalité se rebiffe et qu’une certaine presse locale arrive encore à monter parfois certains faits... New Age.

Ainsi, et toujours à Lesbos, des envahisseurs du camps dit “de migrants”, se promènent armés de sabres, menacent les fermiers isolés, abattent les oliviers, ou encore volent et tuent le bétail des habitants pour ainsi transporter par la suite la viande dans leur campement-ville en toute impunité... pendant que la Police grecque sur place verbalise les natifs du pays pour non-respect des règles du confinement. Les derniers des éleveurs de Lesbos ne peuvent alors que prier... Dieu, ou sinon prendre les armes pendant qu’il est encore temps. Géopolitique du chaos, et l’on dit que depuis Athènes, le Régime organisera bientôt des élections législatives anticipés. En attendant justement, Níkos Déndias, l’initié et avocat des Rothschild en Grèce... accessoirement ministre des Affaires étrangères plutôt étranges, se rendra enfin en Turquie pour le 14 avril, afin de s’entretenir avec son homologue turc à Ankara. Les marionnettistes sont visiblement pressés.

Le Régime, ses avocats, ses ministres, ses mafieux, ses prétoriens et même ses chauffards. L’homme à la moto chez les humbles n’est plus, le nôtre, comme par ailleurs celui célébré jadis par la chanson d’Edith Piaf.

Cafés... phagocytés. Athènes, mars 2021

Pays aux cafés et aux bistrots déjà phagocytés par le temps d’une historicité galopante, pays en ébullition.

Début du Carême, et nous aussi, nous prenons toujours soin de la chatte près de chez nous, ne vous inquiétez pas.
Nous prenons aussi soin de la chatte. Athènes, mars 2021

* Photo de couverture: L’homme à la moto... tué. Athènes, mars 2021 (presse nationale)