Greek Crisis

vendredi 5 mars 2021

No Face



En attendant l’arlésienne du séisme politique, c’est le séisme tout court qui vient de frapper le centre de la Grèce. La première secousse de magnitude 6,2 a été enregistrée mercredi 3 mars dans le centre du pays à 10 kilomètres de profondeur, et dont l’épicentre se situe près de la ville d'Elassóna, en Thessalie. Dans la même journée, les démoniaques du gouvernement ont annoncé la mise en place d'un confinement... à la grecque extrêmement sévère et bien plus strict que celui déjà en vigueur, imposé... il y a tout de même quatre mois. Nouvelle... secousse.

Après la secousse de magnitude 6,2. Thessalie, mars 2021 (presse locale)

Il y a à peine cinq jours, Mitsotákis annonçait l’assouplissement du confinement d’ici deux semaines. Il vient d’imposer exactement son contraire, mardi 3 mars. Fini donc le temps de détente sur les plages ou sinon, près les montagnes qui entourent Athènes. Le renforcement du... cordon sociopathe, concerne d’ailleurs autant la région métropolitaine de la capitale que le reste de la Grèce.

Moments de détente sur la plage. Athènes, février 2021

Silence, on ferme. Tout déplacement hors travail encore subsistant n’est désormais autorisé que dans les limites de la commune de résidence, et quant à l’exercice physique, il est... seulement toléré dans un rayon de deux kilomètres du domicile. Par les temps qui courent, et sans même voguer vers le large, il va falloir... être un chat et sauter sur un caïque pour profiter des vues vivifiantes et de l'air marin.

Chat qui saute sur un caïque. En Attique, février 2021

Chat à bord d’un caïque. En Attique, février 2021

Prison de la vie, prison à vie ? Mitsotákis, ce VRP de Pfizer et ami des pédophiles... à ses heures retrouvées, alors se déchaîne. On nous explique par exemple qu’à Athènes déjà, les hôpitaux sont saturés, ce qui n’est pas faux, sauf qu’il va falloir comprendre pourquoi le sont-ils autant en ce moment.

Moments de détente sur la Riviera. Athènes, février 2021

Moments de détente sur la Riviera. Athènes, février 2021

D’abord, par l’augmentation de la pratique des tests, on détecte naturellement davantage de cas positifs lorsque les asymptomatiques sont mélangés aux malades, de même qu’aux erreurs inhérentes aux tests. Ensuite, ceux qui réfléchissent encore un peu, savent que les confinements secs et violents n’ont plus grand-chose de sanitaire, à l’instar du docteur Grigóris Gerotziáfas, hématologue à Hôpital Tenon à Paris.

En somme, et pour faire court, la politique actuelle relève d’un programme d’extermination relativement rapide ; à commencer par la mise à mort de l’économie encore réellement existante. Sauf qu’il n’y a pas de santé sans liberté et quant à la première cause de mortalité, c’est alors la pauvreté, de même que la dérégulation chaotique du temps vécu et pratiqué par les populations ; leur présent déjà mais surtout, leur vision du futur, en Grèce comme partout ailleurs.

Le pays grec enterre dès maintenant ses restaurants et ses cafés, 50% des entreprises de la branche sont sur le point de fermer définitivement avant mai prochain, et c’est Yórgos Kavathás, qui préside à l’Union patronale des restaurateurs qui l’annonce. Salade... grecque, ou plutôt du pain sec et des olives.

Café restaurant fermé sur la Riviera. Athènes, février 2021

Et il n’y a pas que la restauration qui meurt en ce moment. En dépit des interdictions, les artistes, les acteurs et les musiciens défilent toujours à Athènes, ceci pour rappeler à Mitsotákis comme à ses autres zombis... le droit à la vie.

Et ce n’est pas qu’une question d’économie. Les initiés de la... Grande initialisation, suppriment comme jamais durant par exemple les guerres et les occupations passées, la vie artistique et culturelle et c’est déjà “chose acquise”. Depuis mars 2020 en réalité, il y a eu à travers le pays si peu de concerts ou de fêtes, ces panégyries des Anciens toujours synonymes de fête populaire en Grèce moderne, et “qui réunissaient autour d'un autel tout un peuple”.

Les travailleurs de la création artistique manifestent. Athènes, mars 2021 (photo Eurokinissi)

Tout y passe, de même que le secteur de l’immobilier, pour qui... la prédation est accélérée par la nouvelle loi sur les faillites et les saisies ; comme par hasard, elle entre en vigueur fin mars. Ainsi sur le terrain grec, outre la réalité des trois millions de chômeurs concrets sur dix millions d’habitants, on remarque que parmi les dernières vieilles maisons restées encore intactes dans les quartiers d’Athènes, nombreuses sont celles qui sont depuis quelques mois seulement sont alors cédées aux promoteurs, constructeurs d’immeubles.

Ce que la classe moyenne n’avait pas encore bradé en dix années d’Occupation par la Troïka est désormais concédé, quand le PIB grec a chuté de 15% en dix mois. La Grèce... terre d’accueil, même sans touristes. Car l’après-vie du tout numérique, c’est déjà ce moment des relatifs nantis mondiaux de la dernière heure. Ces gens qui s’installent en Grèce au fil des mois pour y travailler via les réseaux, autant grâce à la 5G. L’héliotropisme avant minuit de la nuit des robots.

Maisons donc cédées et sitôt abattues. Désormais assis sur des palettes, les chats des lieux deviennent alors brusquement orphelins de leurs maisons, de même que nos villes de leur dernière âme. Politique... dite “sanitaire”.

Les chats des lieux. Athènes, mars 2021

Désormais assis sur des palettes. Athènes, mars 2021

En attendant un point de non-retour dans le processus, la propagande ambiante ne parle donc que de COVID-19. Catastrophisme de manipulation et de mécanique sociale, après avoir d’abord soigneusement court-circuité la prise en charge des malades par la médecine de terrain et de proximité, en amont de l’hôpital.

Ensuite, ce que la gouvernance de initiés ne nous dit déjà pas, tient de la part des malades non-Grecs, ceux qui parmi les colons nommés “migrants et refugiés” par la novlangue actuelle, sont infectés et même hospitalisés, et qui entrent en Grèce illégalement sans le moindre document de voyage, tandis que les nationaux doivent signer des autorisations de sortie pour se balader à moins de deux kilomètres de leur domicile-prison.

Sauf que parfois, certaines informations finissent par circuler. Le président de la Région de l’Épire, sur la frontière avec l’Albanie, s’est publiquement plaint en février dernier, du nombre de ressortissants albanais admis dans les unités COVID des hôpitaux grecs.

Poisson frais, moments passés sur la Riviera. Athènes, février 2021

Il n’est pas possible de décréter que notre région sera placée en état d’alerte COVID-19 et que de ce fait, le gouvernement nous imposera de nouvelles mesures, quand on sait que pour la moitié des hospitalisations COVID-19 au sein du grand hôpital régional à Ioannina, les patients sont transférés depuis l’Albanie voisine. On sait aussi que l’Albanie ne possède pas suffisamment de lits dans ses hôpitaux, et chez nous, c’est directement le Ministère des Affaires étrangères à Athènes, qu’alors décide et ainsi impose ces admissions à nos hôpitaux”.

Et l'on peut donc se demander comment, dans de telles circonstances, la diplomatie grecque impose cette proportion d’Albanais dans les hôpitaux grecs, en Épire, mais également à Thessalonique et sans doute même à Athènes. Ceux qui sont encore capables de lire et compter, tel le vieux journaliste et ancien de l’ERT Spýros Hadjáras, croient savoir que l’oukase serait venu directement de l’OTAN et des États-Unis.

Edi Rama, Premier ministre à la tête du pays grand fournisseur de cannabis en Europe et d’abord en Grèce, est un protégé des initiés... donc acte. C’est-à-dire... acte médical et d’ailleurs en catimini, au frais du contribuable grec paupérisé, car pour ces hospitalisations il n’y a aucune budgétisation officielle connue. On peut même en déduire que près de 4000 patients albanais ont été traités et sont traités actuellement dans les hôpitaux grecs. Rappelons que l'Albanie où le taux de positivité des tests de dépistage du Covid-19 est de 27% en ce moment, avec 35.815 cas actifs de coronavirus, traite actuellement 650 patients dans ses hôpitaux quand la Bulgarie voisine, avec 32.688 cas actifs donc un chiffre très proche, traite alors en hôpital 4.777 patients. Encore une fois, Mitsotákis, c’est un mafieux”.

Sous le confinement strict. Athènes, mars 2021 (presse nationale)

Notons que depuis l’Albanie où alors circulent si abondamment, la drogue, le COVID-19 divers et varié, ainsi que les vrais-faux tests négatifs vendus à la pelle, la Grèce admet l’entrée sur son territoire de quelques 400 personnes par jour, leur nombre était de 750 ressortissants albanais par jour jusqu’au 2 mars.

Cependant, les démoniaques au gouvernement ont imposé un confinement... à la grecque extrêmement sévère ; Athènes est une ville morte, déjà pour que le mafieux Mitsotákis puisse poursuivre dans l’exécution du grand crime du nouveau siècle. Mais ne perdons pas le nord, ni de vue le tableau général de la situation. Dans l’Union européiste, le but c’est de jeter hors de la société, les jeunes, les travailleurs encore actifs et les entrepreneurs, sauf ceux appartenant à la clique des sociopathes politiciens, tout comme aux transnationales.

C’est la fin de la logique... et ainsi le déferlement totalitaire actuel. Fini donc Aristote et sa logique. Désormais, deux plus deux égale cinq, n’en déplaise à ceux qui savent encore compter. Notre nouvel âge des cavernes, c’est alors émerger à proximité de son trou pour la cueillette des aliments à la superette du coin... plus l’électricité et l’Internet.

Sauf que nous pouvons encore réagir, et que nous sommes encore assez nombreux à ne pas oublier nos héros, surtout en ces temps de nouveau si obscurs. Une partie de la presse, notamment sur Internet, revient cette semaine sur les événements de l’ultime combat pour la liberté de Grigóris Afxendíou, et pour l’unification de l’île de Chypre avec la Grèce mettant fin à l’Anglocratie.

C’était le 3 mars 1957. Retranché seul dans son dernier abri près du monastère de Machaíras faisant face aux soldats britanniques, Grigóris Afxendíou a répété la célèbre phrase de Léonidas à Thermopyles quand l'ambassadeur lui rapportât un message écrit de la main de Xerxès qui lui demandait: “Remettez vos armes”. Léonidas alors répliqua: [Μολὼν Λαβέ], littéralement “Viens les prendre”.

Le monastère de Machaíras. Chypre, mars 2021 (presse chypriote)

Enfant du pays, Grigóris Afxendíou était ce héros parmi les insurgés chypriotes grecs, commandant en second du général Geórgios Grívas, menant la lutte armée contre le gouvernement colonial britannique en tant que membre d'EOKA.

Pour venir à bout de la résistance de Grigóris, les Anglais l’ont alors brulé vivant, après avoir aspergé d'essence et d'avoir mis le feu à son abri. Détail... de l’histoire, Grigóris Afxendíou avait été trahi.

Le dernier abri de Grigóris Afxendíou. Chypre, mars 2021 (presse chypriote)

Chrystalloú, la sœur de Grigóris témoigne. “Quand il est finalement devenu officiel que les Anglais avaient tué Grigóris, ils ont convoqué mon père pour l’identification. L'avocat Triantaphyllídis est allé avec mon lui. Un médecin anglais a accompagné mon père à l'intérieur parce que la vue d'un cadavre calciné était dégoûtante et que les Anglais avaient peur qu'il ne s'effondre. Mon père cependant, est entré calmement et il est sorti avec un large sourire

Dès qu'il est monté à bord de notre voiture, là, il a fondu en larmes. Triantaphyllídis lui dit alors: - Pleures-tu pour quelqu’un d’autre? En sortant tu étais souriant, alors j’en déduis que Grigóris s'est échappé. - Il ne s'est pas échappé- a-t-il répondu mon père. - Le mort à l’intérieur c’est Grigóris, mais je ne voulais pas donner à ces chiens d’Anglais, la joie de me voir souffrir”.

Le cadavre de Grigóris Afxendíou. Chypre, mars 1957 (presse chypriote)

Sa dépouille a été enterrée dans le carré que l’on nomme depuis ces années de plomb, les “Tombes Emprisonnées”, c’est-à-dire, ces tombes creusées par les bourreaux des Anglais à l’intérieur du bagne de la prison centrale de Nicosie, quand les Britanniques n’osaient pas rendre les corps à leurs proches, ni au peuple de Chypre.

Dans ces “Tombes Emprisonnées” sont inhumés au total treize combattants EOKA. Neuf d’entre eux ont été pendus par les Britanniques, trois ont été tués en action et un dernier combattant est décédé à l’hôpital de ses blessures lors de la bataille.

Lors de l’inhumation de la dépouille de Grigóris Afxendíou, un Anglais a prévenu l’Aumonier, le prêtre grec-orthodoxe de la prison, du terrible spectacle. “No face”.

L’histoire ne se répète pas toujours, sauf qu’elle fait parfois ses petits... entre catastrophes et autres tératogenèses. En mars 2021, les épigones des Anglais de 1957 comme autant ceux des autres initiés, traîtres plus locaux que jamais compris, entendent exterminer les peuples et les nations, mais désormais de manière bien plus sournoise.

Et ce n’est qu’un début... d’après la programmation concentrationnaire des initiés du “capitalisme à restaurer”, tel Klaus Schwab. “Schwab prône la suppression de la propriété privée et veut imposer la location généralisée. L’économie circulaire est l’expropriation généralisée. Quelques grandes multinationales vont louer la TV, la machine à laver. Rien ne vous appartiendra plus. Outil de mort sociale, expropriation, collectivisation des biens”.

Quand les gens se réveilleront-ils et se rendront-ils compte que tout cet ensemble de règlements, des masques aux confinements, n’est vraiment qu’un moyen de suppression des libertés pour faire avancer le programme de l’oligarchie ? Il ne s’agit pas de santé. Même le Washington Post, a dû admettre que les masques n’ont pas fonctionné pendant l’épidémie de grippe espagnole de 1918 où près de 3% de la population est morte”.

Plus de visage humain... plus d’humain. Une fois ce nœud anthropologique du nombre d’Or et de la Divine Proportion défait, plus de société non plus. “No face”, comme à Chypre en 1957.

Comme par hasard, les satanistes aux affaires ont décidé que la chanson qui représentera Chypre à la déchèterie de l’Eurovision 2021, porte alors le nom “Diable”... tout comme ses aspirations visiblement. Fort heureusement, une partie du peuple se révolte et exige le retrait de l’abominable. Les initiés aiment alors les symboles. Car en même temps, Britanniques et initiés associés, préparent en ce 2021 l’assassinat final de la République de Chypre, la livrant de fait à la Turquie. Et la caste des politiciens à Nicosie comme à Athènes suit dans la voie bien tracée de la trahison... comme en 1957. Pas un seul mot dans les “grands” médias... sauf sur Internet et encore.

Un pope vient de bénir l'épicerie du coin. Athènes, mars 2021

Tout n’est pas perdu. Cette semaine, un pope sans masque, parmi les prêtres grecs-orthodoxes de l’actuelle prison... à l’échelle du pays, a pu bénir l’épicerie du coin devant les patrons et leurs employés alors masqués.

En attendant l’arlésienne du séisme politique... ceux de notre famille en Thessalie viennent de téléphoner pour nous dire que leurs maisons au village n’ont pas subi de dégâts.

Car les secousses se poursuivent encore, pratiquement de la même magnitude que le séisme que l’on dit principal. “Pendant la secousse, nos chats se sont ramassés sur eux-mêmes. Les oreilles couchées, les pupilles dilatées, le poil hérissé et la queue en goupillon, ils se sont mis à miauler d’une manière bien étrange, pendant que nos chiens hurlaient”.

Le père présumé de notre Hermès. Athènes, mars 2021

Mais à Athènes, la journée... en prison fut calme, et près de notre caverne, nous avons même cru reconnaître enfin... le père présumé de notre Hermès. Face... control !

C’est autant vrai ; depuis mars 2020, il y a eu si peu de fêtes populaires, ces panégyries des Anciens.

Deux nouvelles secousses de magnitude 6 ont été enregistrées jeudi soir 4 mars, toujours en Thessalie. Les chats des lieux ont encore miaulé, ceux de notre famille ont passé la nuit dans leurs voitures.

Tout ne serait peut-être pas perdu, notre Hermès est bien au chaud et au sec dans sa maison ! Jusqu’à quand ?
Notre Hermès de Greek Crisis. Athènes, mars 2021

* Photo de couverture: Grigóris Afxendíou. Chypre, 1928-1957