Greek Crisis

mardi 22 décembre 2020

L'Antéchrist



Soleil timide sur Athènes, dans un monde si noirci par les ombres des ténèbres. Semaine pourtant de Noël. Le totalitarisme prétendument sanitaire peine à imposer le... “splendide isolement” de tous ; puis son corollaire le “vaccin cosmique”, et pour bien dire, sous certains aspects, comique. Cependant, chez l’Homo sapiens c’est plutôt la tragédie ; du coup, les peuples se rebiffent comme ils peuvent car ils en savent déjà suffisamment. Nous nous trouvons face à des monstres élitomorphes à prendre au sérieux et qui disposent des moyens importants, décidés à conditionner tout aspect de la vie personnelle et sociale de tout un chacun pour arriver à leurs propres objectifs obsessionnelles et occultes de domination globale. La... fête ne fait que commencer.

Marché de Noël. Athènes, années 1970

D’après le reportage de la presse internationale, c’est d'entrée de jeu que Bourla, le vétérinaire de Thessalonique et PDG de Pfizer, l’ami... venu de loin du bouffon Mitsotákis, a fait comprendre à tous ceux qui sont censés appartenir encore au genre humain... “simplifié”, ce qu'est en vrai son système “de gestion de sécurité sanitaire globale”, vaccin compris naturellement. “Dès que je le pourrai, je le ferai, a-t-il déclaré. Mais il a ajouté qu'il ne voulait pas que les dirigeants - passent devant les autres - et donnent le mauvais exemple. J'ai 59 ans, je suis en bonne santé, je ne travaille pas en première ligne, donc il n'est pas recommandé que mon groupe se fasse vacciner maintenant, a-t-il expliqué”.

Ne soyons pas dupes, nous n’avons plus le temps de l’être. Déjà de son côté, le professeur Luc Montagnier, lauréat du prix Nobel de médecine en 2008 pour avoir découvert le virus du SIDA, n’est pas du tout convaincu... de “l’ombre bienfaisante” transgénique que le PDG Bourla entend administrer à tout le monde, sauf à lui-même. “Si les gens acceptent le vaccin à ARNm, c’est une erreur. On risque d’avoir des effets absolument imprévisibles. On joue à l’apprenti sorcier”.

Et alors partout sur les territoires encore censés demeurer à l’usage des peuples, ça brûle. En Grèce, la dictature du benêt Mitsotákis vient d’imposer à l’ouest de l’Attique, celle des quartiers populaires dans le district d’Éleusis, un confinement plus strict qu’ailleurs, en avançant le faux prétexte “de l’augmentation de cas découverts positifs au COVID-19”. Sauf que cela ne passe plus. La population est à bord de l’explosion, les maires concernés s’apprêtent à poursuivre l’État et les chaînes de télévision propagandistes devant les tribunaux, les habitants se disent enfin prêts à annuler la junte sur le terrain. Déjà dimanche soir, une cinquantaine d’entre eux ont attaqué les policiers dépêchés sur place à coup de pierres et de cocktails Molotov.

Semaine de... Noël. Éleusis, le 20 décembre

La... fête ne fait que commencer. “Sur mille test pratiqués samedi et dimanche à Éleusis, seulement huit ont été trouvés positifs, sauf qu’entre-temps, le commerce de notre ville est totalement détruit... suite à ces décisions qui ne sont pas sanitaires mais politiques. Pourquoi? En plus, les chaînes de télévision, de concert avec certains ministres du gouvernement ne cessent de diffamer nos communes et leurs populations”, déplore alors le maire de la commune, radio 94.3 FM, le 21 décembre.

Partout ailleurs, les Grecs sortent d’ailleurs assez largement de chez eux, déjà “pour voir du monde” d’après l’expression consacrée, histoire d’échanger un peu... autrement qu’à travers le goulag numérique, car vivre en société, c’est respirer, agir ensemble, enfin, se toucher. N’en déplaise aux conspirés gnostiques, l’Agora humaine n’est pas morte. “Ce salopard de Mitsotákis a fermé nos églises, il nous attaque frontalement, il veut détruire ce pays qui n’est pas le sien, il se démène alors tant pour imposer à tous... le génome trafiqué de Bourla ; oui, ce Mitsotákis est un Antéchrist.” “Être est un Antéchrist”, bien dit ! Expression populaire grecque traditionnelle... consacrée depuis des siècles, autant culturelle que religieuse.

Déjà, les militaires se rebiffent à leur tour. “Le gouvernement ne peut pas nous imposer le vaccin, c’est en violation de notre Constitution”. Les hospitaliers ne veulent pas se faire vacciner... à plus de 70%. Le ministère alors les menace. “Ceux qui ne se feront pas vacciner, ils n’auront plus le droit d’exercer au sein des hôpitaux en première ligne”, 94.3 FM, 22 décembre. Mon ami journaliste d’Athènes prédit qu’en en Grèce, “le faux vaccin de Bourla fera un flop et c’est en cours”.

Nouveau type de commerce... imposé. Athènes, décembre 2020

Les Grecs sortent. Athènes, décembre 2020

Sous surveillance. Athènes, décembre 2020

En cet hiver des châtaignes, du bois de chauffage comme de la langue de bois, le feu alors couve sous la glaciation politique actuelle. La foi chrétienne et plus spécialement orthodoxe, n’a jamais été autant malmenée en Grèce contemporaine, pour bien dire, persécutée même, que sous la “gouvernance” de “Mitsotákis... l’Antéchrist”. À Thessalonique, pour une messe... tombée dans la clandestinité en raison de la dictature prétendument sanitaire et à laquelle assistaient... oh mon Dieu, huit fidèles... transformés en opposants politiques, le NKVD Mitsotakién a infligé 3900 euros d’amende. Bientôt le goulag? Et pendant ce temps, Kikílias, l’irrationnel persistant et ministre de la “Santé”, s’exprimant au sujet de la journée de Noël, il la qualifie “de soi-disant fête”. Semaine... de Noël enfin.

Grèce, pays à l’histoire bien longue, supposé être alors libéré des contraintes de l’autre Occupation allemande en octobre 1944. Son peuple, et il n’est pas le seul, est sans cesse humilié, bastonné, traité comme toujours en enfant fruste et retardé auquel il faut lui “enseigner les nouvelles choses les plus élémentaires” en les martelant de grands mots. “Urgence sanitaire, devoir écologique, intégration européenne, transition énergétique, nouvel ordre, grand redémarrage, village global, ouverture”. En réalité de la poudre aux yeux qui jouait jusque-là sur les bons sentiments des gens pour mener toute opération, comme toute tromperie sur leur dos.

Sauf que les bons sentiments des gens se transforment déjà en dépit, en mépris, puis en haine. Si d’après ce que j’entends autour de moi, près d’un tiers des Grecs rêvent tout simplement de... la mise à mort physique de l’ensemble de “leur” classe politique, il faut autant dire que les assaillants gnostiques et mondialistes y vont désormais d’une main forte, frappant jusqu’à la barrière anatomique culturelle et ainsi existentielle des sociétés humaines ; autrement-dit, le rapport avec la mort. Ceci explique peut-être cela. C’est leur mort ou alors... la nôtre. Temps de guerre.

En cet hiver des châtaignes. Athènes en décembre

Hiver en Thessalie. Années 2010

Bois coupé. Athènes, décembre 2020

Une révélation importante allant dans ce sens, et qui sera sans doute encore discutée dans les prochaines semaines nécessitant des réponses convaincantes et scientifiquement étayées, a récemment surgi dans le cadre de l’émission de la télévision locale crétoise “Contradictions”, c’est lors d’un débat sur le thème “Pandémie et Démocratie”. Le médecin et universitaire Konstantínos Farsalinós, s’est alors penché sur la question des funérailles pour ceux dont le décès en Grèce est officiellement attribué au COVID-19. Les instructions et les procédures qui sont suivies sont alors très strictes, déjà, les cercueils sont scellés, ce qui interdit aux parents et aux proches de dire au revoir à leurs défunts d’après leurs traditions religieuses et culturelles.

L’affaire en serait restée là, sauf qu’on vient tout juste de réaliser que le cadre autorisé quant aux funérailles... COVID-19 en Grèce, dépasserait et de loin, les instructions promulguées par le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies, l’ECDC. Plus précisément, un document technique de l’ECDC, intitulé “Considérations concernant la manipulation en toute sécurité des dépouilles des personnes décédées de COVID-19 - cas confirmés - ou suspectées de l’être” datant de mars 2020, préconise explicitement et sans équivoque “que les personnes endeuillées sont autorisées à se recueillir près du corps du défunt. Si les personnes endeuillées ou les représentants religieux doivent toucher la dépouille, les précautions d’usage et un protocole empêchant toute transmission par contact direct devront être utilisés. Les exigences minimales incluent le port de gants et d’une blouse imperméable à manches longues”.

Cependant, et sur la base des données issues d'un tableau actualisé bien pertinent, il apparaît que les lignes directrices qui sont suivies en Grèce concernant les funérailles et l'enterrement des personnes décédées de COVID-19, relèvent plutôt d’un autre protocole mondial... celui correspondant aux décès par le virus d’Ébola. Dans pareil cas, et si cette nouvelle affaire du COVID-19... post mortem est confirmée, les avocats et constitutionnalistes ayant participé à l'émission, ont sitôt soulevé la question des éventuelles demandes d'indemnisation par des proches des défunts de COVID-19n car dans ce cas, ils auront été privés de leur culte comme de leur besoin religieux d’après leur croyance, lors de l’unique moment de l’ultime adieu à leurs proches. Ce qui pourtant est autant un droit garanti par la Constitution dans le cadre du libre exercice de leurs convictions religieuses et philosophies.

Pays grec, supposé être libérée en octobre 1944. Carte d'époque

Rappelons enfin que depuis plus d'un siècle, les ethnologues se sont également intéressés à la mort et au deuil pour avoir largement étudié le traitement du cadavre, les rites funéraires et la dimension post mortem des décès, de même que les commémorations et des chants funèbres. Et à travers les principales interprétations du deuil immédiat, c’est autant la présence du cadavre qui est analysée et interprétée, tout comme la proximité physique de ce dernier avec les vivants au moment des funérailles. Ainsi, plusieurs aspects fondamentaux relevant du social se présentant d’emblée comme sources de pensée et de rites, tels, le rapport à la temporalité, la conception de la finitude, le rapport à la parenté et aux systèmes de filiation et d’héritage, et alors enfin, le rapport à la perte et à la mort. Sauf que la “gouvernance” Mitsotákis est passée par là.

Soleil donc sur Athènes, semaine de Noël. Des journalistes encore non inféodés aux objectifs obsessionnelles et occultes de la “domination globale”, lancent de leurs appels à la radio. Mieux vaut tard que jamais. N’en déplaise aux conspirés gnostiques, l’Agora humaine n’est pas morte.

Sortez, sortez, retrouvez-vous, discutez-en, demeurez humains, organisez-vous et résistez. Et vous, amis médecins, restez enfin fidèles à votre serment d’Hippocrate. Je respecterai toutes les personnes, leur autonomie et leur volonté, sans aucune discrimination selon leur état ou leurs convictions. J’interviendrai pour les protéger si elles sont affaiblies, vulnérables ou menacées dans leur intégrité ou leur dignité. Même sous la contrainte, je ne ferai pas usage de mes connaissances contre les lois de l’humanité. J’informerai les patients des décisions envisagées, de leurs raisons et de leurs conséquences. Je ne tromperai jamais leur confiance et n’exploiterai pas le pouvoir hérité des circonstances pour forcer les consciences”, le journaliste Trángas sur 94.3 FM, le 21 décembre, cité de mémoire.

Nos vieux cafés. Grèce, années 1990

Oui, nous sortons, comme nous nous retrouvons. Car face aux monstres élitomorphes il y a urgence. Celle-ci occultée mais très exactement manigancé par la vermine des politiciens marionnettes. Il y a urgence. En Crète, un employé en détresse s’est pendu dans l’hôtel même où il devait travailler, ou plutôt ne plus travailler. Il avait soixante ans.

Donc nous nous retrouvons. L’autre jour, un voisin de quartier nous a retracé toute l’histoire d’Aaron... et d’ailleurs sans masque. Non pas celle du frère de Moïse du livre de l’Exode, personnage comme on sait haut placé et éclairé, mais de son... matou homonyme, lequel fut retrouvé dans la rue suite au décès de la vielle dame, chez qui enfin... il avait jusque-là toujours vécu.

Cette dame, elle n’avait pas beaucoup de famille ; surtout, ses proches ne se sont pas du tout occupés du chat Aaron. C’est alors un voisin qui a donné l’alerte. La décision a été immédiate. Comme ma maison est grande et que mes trois chats devraient se monter compréhensifs... j’ai été désigné par le réseau gatophile du quartier pour adopter Aaron. Le pauvre... il était perdu pendant quelques jours, ensuite, c’est notre amour, notre détermination et d’abord notre solidarité qui l’ont sauvé”.

En ce monde si noirci... pourvu qu’ils sauvent autant notre Patrie”.
Aaron. Athènes, décembre 2020

* Photo de couverture: Pays réel. Grèce années 1960