Reconfinement à la grecque. Total comme radical et peut être bien... à durée indéterminée. C’est le basculement vers une radicalité programmée, digne d’un univers concentrationnaire New Age d’ailleurs annoncée, lorsqu'on lit bien entre les lignes... de commande. Depuis le déconfinement pendant la phase d’initialisation en mai dernier, les déclarations des COVIDosaures aux affaires ont été d’abord rassurantes et néanmoins assez floues, soufflant le chaud et le froid en même temps, histoire d’entretenir la peur pour intimider les rédactions. Guerre psychologique et guerre tout court.
Il y a encore une semaine. En Attique, novembre 2020 |
Il y a encore une semaine à l’annonce de la fermeture de la restauration, les Athéniens se sont rués sur les plages, et d’abord sur les cafés et les tavernes de la Riviera d’Attique. Certains s’y sont même baignés, tant le contexte vital... s’y prêtait encore. Nous y avons bu notre café... en cette dernière zone libre. Visiblement émus, les serveurs et le patron de la taverne saluaient les habitués ; et l’établissement a offert le café après chaque repas. “Vous allez nous manquer les amis. Nous pénétrons désormais dans un monde sinueux, sombre et clos, celui des Enfers qui sont situés au-delà de notre existence économique. Nous l’avons compris. Espérons que ça ne dure pas trop. Bonne liberté... car un jour nous la retrouverons”.
Échange entre trois jeunes serveurs. “Les gars, nous l’avons dans l’os, nous allons crever de faim”. Ils rangeaient déjà les tables et les chaises à la tombée de la nuit. Oui, cette obscurité qui tombe tôt en ce moment ; décidément, c’est de saison presque partout en Europe. En bons professionnels, ils avaient déjà déposé leurs plateaux quand les derniers baigneurs sortaient de la mer. La fin. N’en déplaise aux vampires aux manettes, le plus souvent, les humbles aiment leur travail, ils aiment surtout la vie. En somme, tout ce, que progressivement est frappé d’interdiction : travailler, vivre, sortir, savourer son quotidien si possible en plein air, se déplacer, être en société et fabriquer des liens entre humains.
Nous avons donc salué les serveurs, ainsi que les chats, animaux adespotes des lieux et fières de l’être. Maigre consolation, le confinement à la grecque autorise aux bipèdes des brèves sorties près de leur domicile dans le but de nourrir les animaux adespotes. Déjà certains rares médecins osant en parler, font alors état de nombreuses consultations médicales pour de patients atteints de symptômes psychosomatiques. “D’ailleurs, je suis menacée pour ne plus m’exprimer publiquement”, témoignage de la généraliste Évi Kayiá, radio FOCUS de Thessalonique le 7 novembre.
Pays qui change, déjà méconnaissable. Nous songeons alors à ces images du quotidien des travailleurs comme des petits professionnels indépendants de ce même pays d’il y a cinquante ans, vers 1970. Sous le soleil de l’été grec on y découvre ces chauffeurs de taxi souriants, rassurants même. Rassurants car rassurés ; l’avenir pouvait encore se construire grâce au travail. En 2020 c’est tout le contraire. Et quant aux rarissimes nouveaux cafés, ils n’auront même pas le temps d’ouvrir leurs portes pendant que tant d’autres établissements seront définitivement fermés avant la fin du confinement actuel, disons vers Noël pour les plus optimistes. Amen !
Les chats, animaux adespotes des lieux. En Attique, novembre 2020 |
Conducteurs de taxi. Athènes vers 1970 |
Certains rares nouveaux cafés. Athènes, novembre 2020 |
Pendant ce temps le totalitarisme avance à pas de géant, au besoin, derrière la vitrine de la ridiculisation des bouffons de service baptisés “dirigeants”. Sauf que rien n’est le fait du hasard, au-delà même bien entendu de l’urgence médicale. Au bout de quelques jours sans cafés ni restaurants, la junte aux manettes annonçait alors la fermeture totale du pays. “Reconfinement prévue pour une période trois semaines”, d’après la marionnette qu’est l’escroc Mitsotákis lors de son allocution, accompagné de son ami... le médecin en chef du Comité COVID-19 grec, Sotíris Tsiódras. C’est autant vrai que les lits en réanimation sont quasiment tous occupés en ce 11 novembre, et que le pouvoir n’a pas fait grand-chose pour mieux préparer les hôpitaux suite au déconfinement du Printemps dernier. Suite surtout aux dix années de politique ordo-libérale allemande en Grèce, elle a sciemment détruit comme on sait près de la moitié du système de Santé.
En Grèce aussi désormais, les hospitaliers choisissent parmi les patients ceux qui survivront... ou pas. Les médecins du syndicat unitaire des hospitaliers le disent alors ouvertement, le système de Santé va de mal en pire en dépit des déclarations officielles, ils dénoncent même le manque de WC dans les chambres COVID dans certains établissement de Thessalonique, où les patients se soulageant uniquement grâce aux urinoirs. Le pays réel d’ailleurs le sait bien, évidemment à ses dépens. Cela fait dix ans que la mortalité augmente en Grèce sans même attendre le COVID-19. Cependant ; les chiffres des décès globaux pour la Grèce durant les premiers mois de cette année, sont même légèrement inférieurs à ceux de l’année 2019 et pour la même période.
Certains s’y sont même baignés. En Attique, novembre 2020 |
Le pouvoir, dont Mitsotákis en personne, tentent plutôt à faire passer la pilule de leur gestion imbuvable, passée comme future, en occultant bien évidemment la programmation venue... d’en haut. Ainsi et à titre d’exemple, désormais pour entrer en Grèce, chaque voyageur doit être muni d’un test récent de dépistage COVOD-19 négatif ; ce qui n’était pas le cas durant la piètre saison touristique. Angela Merkel et son cénacle européiste avaient interdit ce type de mesures en juillet dernier, lors du redémarrage certes timide du tourisme. C’est pour cette raison que les avions ont toujours été pleins, contrairement à d’autres moyens de transport, notamment les ferrys en Grèce.
Pourtant, les chiffres sont là, y compris pour les télés du système, la propagation du COVID-19 en Grèce est largement liée au tourisme, ainsi qu’à l’entrée sur son territoire de plusieurs milliers de migrants-colons... dépêchés par Erdogan et que le gouvernement Mitsotákis profitant du premier confinement a installé un peu partout en Grèce créant 28 cités musulmanes. Et ce n’est pas terminé, il y a la suite... et désormais le reconfinement.
Rappelons enfin que Tsiórdas est depuis des années rétribué très officiellement, entre autres par les multinationales pharmaceutiques F. Hoffmann–La Roche, GlaxoSmithKline et Pfizer. Notons au passage que GlaxoSmithKline “est l'une des trois sociétés privées qui financent le club Hippocrate, un cercle de réflexion qui regroupe 99 députés et sénateurs. Présidé et fondé par Gérard Bapt, ce club travaille sur les questions de santé”. Donc... tout va bien, y compris en France.
Ils avaient déjà déposé leurs plateaux. En Attique, novembre 2020 |
Confiscation des postes radios de la population. Athènes sous l'Occupation allemande, 1941 |
Sans cafés ni restaurants. Athènes, novembre 2020 |
En outre, Tsiódras, qui travaillait depuis 2001 en tant que consultant au Centre de contrôle et de prévention des maladies infectieuses à Athènes, le KEELPNO, avait été également employé au ministère de la Santé pendant le mandat de Dimítris Avramópoulos, quand un total de 16 millions de doses de vaccins, ont été achetés “pour traiter la grippe H1N1” et pour un pays de moins de 11 000 000 habitants.
Vaccins essentiellement détruits par la suite, néanmoins financés par le contribuable grec alors procurés auprès de F. Hoffmann–La Roche et de GlaxoSmithKline. D’ailleurs, l’ami de Mitsotákis vient de bénéficier pour ses recherches de la somme de 150.000 euros, cette fois et en 2020, il s’agit d’un programme naturellement de l’Union européiste.
Sitôt dans les heures qui ont suivi l’intervention télévisée du duo Tsiódras - Mitsotákis, les... experts épidémiologistes du système, agissant en réalité en médecins légistes... sur le corps de la patrie et du peuple, mandatés par l’occupant externe comme interne, préparaient les esprits et précisaient leurs actes. “Le reconfinement sera sans doute prolongé au-delà des trois semaines annoncées par le Premier ministre, au besoin il peut même se répéter, sa fin n’est donc pas encore visible”.
Le COVID-19 en Grèce et le tourisme de février à août. Automne 2020 |
Les médias dominants et les autres. Ben Garrison, Etats-Unis, 2019 |
L'islamisation de l'UE sous Merkel. Presse grecque, octobre 2020 |
Sauf que désormais le ridicule tue. Et on profite de l’occasion pour censurer de plus en plus souvent les analyses logiques, autrement-dit antisystème. Comme certaines des déclarations même du Président Trump au sujet de la fraude électorale aux Etats-Unis. On se souviendra qu’en Europe, lors de la précédente... Union allemande des années 1940, dans les pays occupés, il y avait des confiscations des postes radios de la population.
Lors de la précédente Occupation allemande. France 1941 |
Ou sinon, les postes étaient techniquement bloqués pour ne capter que la seule propagande du Reich, ainsi que celle de ses Collabos. Ceci avait conduit à l’époque des auditeurs particulièrement déterminés à construire leurs propres récepteurs clandestins. Ce n’est pas encore fait accompli concernant “notre” Internet, mais tout laisse croire que nous allons tout droit vers une gestion du Web... à la chinoise.
Le vrai virus... alors au service des vrais vampires. Comme l’écrit Dimitri Orlov, ces gens sont en train de plonger dans le coma une bonne partie de l’économie pour un restart comme ils le disent eux-mêmes, sélectif et forcément réducteur, y compris quand à la population mondiale. Conception à laquelle Trump semble s’opposer.
“Normalement, on s’attendrait à ce que la proposition de plonger l’économie mondiale dans un coma induit par la médecine rencontre une résistance considérable. Votre brillante solution est d’effrayer tout le monde pour qu’il se soumette en faisant sans cesse l’apologie d’un virus respiratoire pas particulièrement dangereux”.
Rencontre. Tríkala en Thessalie, novembre 2020, presse locale |
“Comme on commence à le savoir, une certaine décrédibilisation des alarmistes devient inévitable. Mais jusqu’à présent, la mission des élites jouant sur la peur a été un grand succès. Les prévisions alarmistes de millions de morts basées sur un faux modèle informatique concocté par Neil Ferguson, ancien physicien théoricien du Collège Impérial d’Angleterre dont les prévisions, depuis de nombreuses années, sont aussi fausses que la journée est longue, associées au cirque et au battage médiatique habituel, à la frénésie autour de l’épidémie initiale en Chine, ont poussé les gouvernements du monde entier à réagir de façon excessive, en fermant de grandes parties de leur économie”.
“Les personnes les plus intelligentes ont déjà rassemblé un grand nombre de faits qui nuisent fortement au battage médiatique, à savoir que tenter d’empêcher le virus de se propager était une course folle ; que les dommages causés par les mesures d’urgence sont beaucoup plus graves que ceux causés par le virus lui-même ; que ce virus est un inoculant sûr et efficace contre lui-même, évitant ainsi la nécessité de recourir à des vaccins”.
Protestation populaire contre le confinement, Thessalonique, le 6 novembre |
“Mais rien de tout cela n’a d’importance : le coma économique mondial a été induit comme prévu et seules les nations et les économies les plus prometteuses et les plus stables en sortiront un jour. Cette pause fraîcheur vous donnera à vous, génie maléfique en charge de l’économie mondiale, une chance de résoudre certains problèmes majeurs, tels que :”
- Longévité : régler le problème du surpeuplement des retraités, étant donné que les fonds de retraite seront vides et qu’il n’y aura pas de ressources à consacrer à la médecine gériatrique
- Automatisation : réduire l’intensité énergétique de l’économie en revenant au travail manuel tout en maintenant un contrôle très strict sur la main-d’œuvre
- Intelligence : éloigner les fonctions intellectuelles des cerveaux humains pour les confier à des serveurs Internet qui exécutent des algorithmes d’intelligence artificielle, tout en réformant les systèmes d’éducation publique pour les éloigner du développement intellectuel et les limiter à l’enseignement des compétences manuelles, c’est-à-dire presser des boutons et obéir
- Gérer le problème des... singes avec des grenades à la main : débarrasser les nations anciennement développées et industrialisées mais maintenant effondrées de certains armements très dangereux, y compris nucléaires, pour les empêcher de se blesser elle-même et de se blesser entre elles
- Réorganiser : reconnecter les chaînes d’approvisionnement désormais définitivement interrompues en de nouvelles associations industrielles qui n’incluent que les pays et régions qui resteront économiquement viables au moins pour les prochaines décennies tout en déconnectant définitivement le reste.
Reconfinement donc, autant à la grecque. Sauve qui peux face à cette hétérotopie carcérale imposée, celle qui prend place sur l’ensemble du territoire. Les habitants de Tríkala en Thessalie s’étaient par exemple réunis à la veille du reconfinement sur la grande place de leur ville “histoire de tromper le temps”, tandis que les Athéniens sont sortis très massivement durant leur dernière journée libre, visiblement avant bien longtemps. Durant ce 6 novembre 2020 tous les magasins débordaient de monde, durant une bien brève journée, l’affluence a même dépassé celle d’une veille de Noël... de l’avant crise. Les Grecs ont ainsi acheté dans une cohue... alors préhistorique au COVID-19, tout ce dont ils pensent avoir besoin durant cette période et peut-être bien davantage pensant à Noël, au cas où... ils fêteront la Nativité en leur nouveau milieu carcéral intime et pourtant intégral.
Et à Thessalonique, deuxième ville du pays, des habitants plutôt jeunes, ont d’emblée manifesté au soir du 6 novembre toute leur colère devant le fait accompli du reconfinement. Ils ont même crié aux policiers dépêchés sur place : “Enlevez le fanion national de vos uniformes”. Car le peuple finit toujours par saisir les enjeux, même en retard.
La cohue à Athènes. Le 6 novembre 2020, presse grecque |
Donc clôture. Aux yeux de certains voisin à Athènes, les carottes seraient même déjà cuites. “Cette histoire ne se terminera peut-être pas. Nous quitterons la ville définitivement dès que possible... mais alors pour faire quoi ?”. D’après les chiffres, d’ailleurs officiels, les éditorialistes estiment que trois semaines de confinement, en tout cas annoncées, vont provoquer d’emblée 5 milliards d’euros de pertes. Tout le monde s’accorde pour dire que la... nécrose en cours, elle est digne d’une grande catastrophe nationale.
Les Grecs en ont visiblement très peur, progressivement on dirait davantage que du COVID-19. Près d’un million de travailleurs directs et indirects de la branche de la restauration ne travaillent déjà plus depuis une semaine. Nombreux sont ceux qui ne travailleront d’ailleurs plus du tout lorsque le confinement, celui du moment, ou bien le suivant prendra alors fin... sous forme de pause technique. Comme partout, la presse locale de la ville de Tríkala dépeint un tableau très noir de la situation, “car c’est déjà un drame”, d’après le témoignage des professionnels de la branche. On devine aisément que jusqu’à 75 % des restaurants indépendants pourraient ne pas survivre au grand verrouillage et aux mesures de distanciation sociale ultérieures.
“Tandis que la plupart des cafés conservent leurs services de vente à emporter et de livraison, les tavernes de notre ville restent fermées depuis déjà un moment. Comme le rapportent les professionnels, -nous serons encore patients pendant un mois et nous verrons ensuite. Cependant, ils savent qu’ils ne pourront pas tenir davantage, surtout au-delà d’une possible prolongation du confinement actuel. La branche de la restauration à Tríkala est, ou du moins elle a été, l'une des plus importantes de ces dernières années, employant des centaines de jeunes. Le futur semble inquiétant, pourtant, les professionnels se disent déterminés pour livrer... leur ultime bataille”.
Taverne à poisson. Livraison à emporter. Athènes, novembre 2020 |
Hermès va mieux et il boit. Athènes, novembre 2020 |
Basculement vers une radicalité programmée, tel un univers concentrationnaire. Lectures, famille, petits félins. Chez greekcrisis, notre Hermès va mieux, et il boit... toute son eau. Et quant à Mimi, elle nous surveille toujours à l’heure du premier café de la journée... entre deux lignes de commande.
Bientôt le 11 novembre, sa journée historique n’a jamais été célébrée en Grèce, sauf que nous n’oublions pas les combattants de jadis dans cette Première Guerre mondiale, visiblement initiatrice de tant d’autres. Surtout en ce moment quand tout laisse croire que notre piètre actualité relève alors de la Troisième Guerre du genre. Les opérations... militaires sont en cours à Athènes, près de cinq mille policiers surveillent les Athéniens renfermés, plus les drones et les hélicoptères... dans le cadre du confinement, “c’est pour leur santé”. Dans le même ordre d’idée, le gouvernement grec vient de doubler la somme des amendes et des condamnations pécuniaires. Le moindre masque mal porté par les sujets de l’Empire leur coutera désormais 300€, au lieu de 150€ ; Orwell est aussi passé par là.
Car ce monde terrifiant que certains appellent de leurs vœux, découle tout simplement du... simple complot, produit par les convergences d’intérêts entre des individus, des groupes, des entreprises, hauts placés, et entre autres de leurs sociétés secrètes, pourtant visibles. Ils le disent même carrément. Le 3 juin dernier, l’Allemand, ami des Chinois Klaus Schwab et le prince Charles annonçaient pompeusement le lancement du “Great Reset”, la Grande Réinitialisation, l’occasion pour le président du Forum économique mondial de présenter le COVID-19 “comme une fenêtre d’opportunité rare mais étroite pour repenser, réinventer et réinitialiser notre monde”.
Une “opportunité” sans les peuples, ou plus précisément dans un premier temps si leurs plans se réalisent, sans la classe moyenne occidentale, voire mondiale. Car la dernière trouvaille de la dite hyperclasse, consiste à liquider les biens ainsi que l’existence de la classe moyenne, vers le haut à son profit et vers le bas, au profit des paupérisés, tous anciens comme nouveaux prolétaires, tous branchés au numérique.
Pendant ce temps, la richesse de l’hyperclasse ne fera qu’augmenter. Cela exige comme on l’observe déjà, le passage par le chaos, actuel comme futur, l’islamisation de l’Europe comprise, conduisant tout droit à la recomposition si chère à la Grande Réinitialisation, autant qu’à la mise en place d’un bien curieux socialisme celui des assistés, assistés il faut dire seulement dans un premier temps historique. Ensuite, et lorsque l’immense classe moyenne ne sera plus là pour organiser la résistance, Klaus Schwab comme tous ceux de la caste des zombis, iront alors très probablement pouvoir liquider le grand “surplus” de la population mondiale car les robots et la numérisation ontologique des... prolétaires, s’occuperont alors du reste.
C’est la mise en place du “socialisme” des zombis, c’est-à-dire sans société ; merci au... Grand Confinement et au tout numérique, robots compris. D’où accessoirement ce nouveau parti unique étendu, allant des gauchistes et des Antifas à la Sóros, aux mondialistes et immigrationnistes d’une certaine droite en passant par les Démocrates sous Biden. En Grèce, c’est autant la formation de Mitsotákis qui est de la partie, mais également SYRIZA et les autres formations au Parlement d’opérette. Tel est très exactement le programme des Mitsotákis ; votre blog reviendra prochainement sur certains des aspects de cette planification en Grèce.
Sauve qui peut. Sauf que notre jeunesse chante déjà sur les terrasses et que la lumière des humbles n’a pas encore dit son dernier mot. Et de leur côté, certains amis de Trump en Grèce préparent le futur lancement à Athènes.... d’une sorte de clone du Parti républicain des Etats-Unis, ils se présentent même comme incarnant... “l’alternative... au Grand Confinement des mondialistes”, radio 94,3 FM, émission du journaliste Trángas, le 6 novembre 2020. En tout cas, le plan des mondialistes est comme on dit immense, voire foncièrement... diabolique. Certains moines et ecclésiastes de l’Orthodoxie en Grèce, entrant d’ailleurs en dissidence vis-à-vis de l’Église officielle soumise aux mondialistes, le disent haut et fort depuis déjà quelques années, certes à leur manière. “Ce nouveau temps historique en somme apocalyptique, n’est autre que celui de l’Antéchrist, autrement-dit du diable. Ce dernier attaque l’humanité pour la prendre en otage, contrôlant d’abord la nourriture, les communications ainsi que le transport et les déplacements. Les assaillants visibles sont naturellement tous ces gens que l’on voit à travers nos médias, agir en supposés politiciens”.
Inutile de dire que l’Internet grec déborde autant en ce moment... d’analyses assez semblables, et on y append même à l’occasion que certaines Saintes images dans nos églises, dont celles de la Sainte Vierge, “versent alors en ce moment toutes leurs larmes devant le Mal qui avance”. Votre blog n’est pas spécialiste en théologie, cependant, en tant qu’historien, je sais que la presse du temps de l’Occupation et de la Guerre civile des années 1940 à 1949, faisait autant largement état... de semblables événements disons apocalyptiques et eschatologiques.
L’écrivain Yórgos Ioánnou évoque d’ailleurs à travers son œuvre cette immense ferveur des fidèles à Thessalonique car les rumeurs quant aux miracles étaient devenues quotidiennes en ces années-là. Ioánnou né en 1927 y était, pour ensuite écrire “que lorsque cette période historiquement apocalyptique a pris fin, ces miracles ne faisaient alors plus recette et plus personne n’en parlait depuis”, cité de mémoire.
Boire son café. Athènes années 1960 |
Les confinés que nous sommes songent enfin parfois à cette accalmie passagère en Occident, dans laquelle furent plongés nos ancêtres immédiats durant près d’un demi-siècle. C’était d’ailleurs durant nos petites années d’enfance en ces lointaines années 1960 et 1970. Dans Athènes par exemple, on pouvait boire son café dehors même en hiver... et y attendre autant l’été que le futur.
Reconfinement à la grecque. Paraphrasant un peu un grand écrivain de jadis, on dirait qu’autrefois, l’au-delà c’était l’inconnu, quelque chose de parfaitement indéterminé, innomé, indicible. Maintenant c’est le néant de la Grande Réinitialisation, plus le numérique.
Bonne... liberté !
Mimi de Greek Crisis à l’heure du premier café. Athènes, novembre 2020 |
* Photo de couverture: La... Grande Réinitialisation. Grèce, années 1970