Greek Crisis

mardi 23 juin 2020

Les nuisibles



Petite pêche... grandeur nature. L’étrange saison 2020 se confirme dans toutes ses apories ; l’été enfin calendaire est désormais officiel. Timidement mais sûrement les hôtels préparent leur ouverture, pas tous il faut dire. Le lustre grec se montre certes plus beau que jamais, sauf que sous ce lustre c’est plutôt le royaume des tragédies qui domine les esprits.

Hôtel en préparation. Baie de l'île de Póros, juin 2020

Comme le notait notre poète Yórgos Séféris dans son “Journal” en ce lointain 1960, “certaines histoires comportent ainsi un aspect sauvage, voire, inhospitalier”. C’est toujours de notre temps.

L’actualité surfaite de ce pays, à l’instar de celle de tant d’autres pays, se montre de plus en plus décousue, si l’on considère le débit aux égouts autant numériques que hertziens que forment alors les médias parasites. Le sens y est volontairement perdu. Sous prétexte d’une fausse diversité c’est de la diversion qu’il s’agit, histoire d’occulter ce qui se produit réellement.

“Notre cas n’est pas clair et nous donnerions aux théologiens du fil à retordre si ces docteurs avaient le temps de s’occuper de nous”, écrivait Georges Bernanos en son temps. L’auteur de “La France contre les robots”, avait sitôt dénoncé la civilisation des machines et les nouveaux totalitarismes économiques qui commencent à se construire dans l’après-guerre, en prédisant que la multiplication des machines développera de manière inimaginable l’esprit de cupidité, ainsi que sa tyrannie abjecte du Nombre.

“Un monde dominé par la Force est un monde abominable, mais le monde dominé par le Nombre est ignoble. La Force fait tôt ou tard surgir des révoltés, elle engendre l’esprit de Révolte, elle fait des héros et des Martyrs. La tyrannie abjecte du Nombre est une infection lente qui n’a jamais provoqué de fièvre. Le Nombre crée une société à son image, une société d’êtres non pas égaux, mais pareils, seulement reconnaissables à leurs empreintes digitales.” On était en 1946.

En attendant les pistaches de l'année. Péloponnèse, juin 2020

En attendant les pistaches de l'année. Péloponnèse, juin 2020

Pays réel. Péloponnèse, juin 2020

Le pays réel attend peut-être ses pistaches de l’année coûte que coûte car dans un monde dominé par la Force, si abominable qu’il soit, la terre ferme autant que le grand large, peuvent alors constituer son ultime rempart. Pendant ce temps, les médias poubelles de “notre” ultime robotique universelle se focalisent depuis deux semaines sur le sujet de la fraude criminelle d’un escroc forcément des beaux quartiers. Il se faisait passer pour un médecin de renommée, qui plus est, spécialiste des remèdes miracle comme il se le doit... dans notre si piètre époque. Bilan, plusieurs morts et plusieurs millions empochés, une nouvelle dite “sensationnelle”, rien que pour exciter les paupérisés du beau pays au smartphone prolongeant la main et l’encéphale avec. “On peut être ambitieux de la gloire, de la puissance, on ne saurait être ambitieux de l’argent. Qu’importe se disaient alors les imbéciles, nous savons bien que la cupidité n’est pas une vertu, mais le monde n’a pas besoin de vertu, il réclame du confort... C’est là une de ces évidences imbéciles qui assurent l’imbécile sécurité des imbéciles”, avertissait pourtant Bernanos.

L’autre supposée grande nouvelle est celle incarnée toute crue par le geste de deux femmes la trentaine bien entamée, ostensiblement bimboïdes à l’image de la prostitution constituante généralisée. L’une d’elles, arrêtée plusieurs jours après les faits, avait-elle sauvagement agressé sa rivale au vitriol lui déformant définitivement le visage. Visiblement, on ne saurait être ambitieux de l’argent, tout comme de la pornographie alors payante et pour tout dire tranchante.

Dernière trouvaille des médias, le pouvoir des escrocs Mitsotakiéns via sa presse aux ordres, diffuse le contenu audio d’un échange téléphonique enregistré par l’homme d’affaires israélien et grec Sáby Mionís. C’était du temps où il conversait... disons amicalement avec Níkos Pappás, le ministre et acolyte de l’escroc Aléxis Tsípras alors Premier ministre. L’échange, remarquablement long il faut le signaler pour une telle fuite, mêle alors tout, les affaires, la justice, les menaces pesant sur la vie de certains acteurs des faits, les juges corrompus, le FBI, les agents de la CIA, ceux du Mossad, la “gauche”, la “droite”, l’antisémitisme de façade comme autant l’antisémitisme réel, Benyamin Netanyahou rendant service à Aléxis Tsípras et Aléxis Tsípras rendant service à Benyamin Netanyahou, la Cour pénale internationale, les hommes d’affaires d’ici et de partout, le Congrès Juif Mondial, Avigdor Liberman, personnalité politique éminente en Israël d’origine russe, les banques suisses et enfin même, l’Autorité fédérale de surveillance des marchés financiers basée à Berne, tout y est, tout un monde... hormis bien entendu nos pistaches en devenir. Pour Pappás... l’affaire, toute affaire reste toujours jouable. Extraits:

Pays réel, rues désertes. Nauplie, juin 2020

Menu abrégé affiché, restaurant fermé. Nauplie, juin 2020

Pays concret. Péloponnèse, juin 2020

“Je sais, je comprends, je le sens, j’apprends que certaines personnes se font de l’argent. De l’argent. Beaucoup d’argent, nous n’en parlerons pas maintenant. Ils se font de l’argent!... et alors nous, nous pouvons faire semblant que rien ne s’est passé! Le no go, c’est quand leur agenda heurte l’agenda de notre affaire... mais là, ça ne va plus mon grand car tu ne peux pas monter une boutique à part, tu dois soutenir notre affaire, tu ne peux pas être à la fois parmi les nôtres et en même temps faire ton propre outsourcing. As-tu compris? Oui, mais venir imposer à notre boutique un agenda que nous n’avons pas choisi, ce qui nous crée au passage tant de difficultés, eh bien non! Voilà tout.”

Dans le même document audio datant de 2016, il est également révélé que Pappás aurait promis de servir de médiateur dans les démêlés judiciaires de Sáby Mionís. En échange. Mionís devait convaincre son ami et associé Stávros Papastávrou de témoigner faussement à l’encontre de Mareva Grabowski, l’épouse de Kyriákos Mitsotákis, chef de la “droite” et Premier ministre depuis juillet 2019, presse grecque du 23 juin. Notons que Papastávrou est un acolyte du lugubre Samarás, Premier ministre de 2012 à 2015 et que leurs capitaux réunis, c’est-à-dire ceux de Mionís et de Papastávrou transitant par certains structures offshore... du pays d’à côté, le Panama pour ne pas le nommer, auraient financé la campagne électorale de Samarás en 2015.

Le monde est beau, leur monde est bas et la diversion est alors totale. Le clan Mitsotákis avance à pas de géant vers la transformation finale et radicale du pays. Tout y passe, l’environnement, la paupérisation, la fin de l’économie réellement existante pour les plus petits. C’est la réalisation de l’agenda des mondialisateurs et autres escrocs... autant dérangés mondiaux à la George Sóros ou Bill Gates, le génocide des Grecs compris, dont le remplacement de la population grecque par ces populations musulmanes dépêchés en soldats-migrants depuis le califat d’Erdogan et le sultanat de Sóros.

Le pays n’est d’ailleurs déjà plus le même, sauf peut-être pour la carte-postale et encore. L’agenda est bien étendu. Mitsotákis qui se présente comme étant le sauveur du pays face au COVID-19, décide par exemple l’arrêt brutal de l’exploitation du lignite en Macédoine grecque. Elle couvre tout de même une large part de la production nationale d’électricité, ceci au profit des éoliennes allemandes, lesquelles ne couvriront pas grand-chose, faisant surtout de la Grèce un pays davantage importateur d’électricité. Sauf qu’en Allemagne le lignite reste exploité... dérogation oblige. La foutaise éolienne alors défigurera alors toutes les montagnes du pays, y compris dans les zones estampillées Natura 2000. C’est autant bien connu, certaines règles ne sont pas valables sur les territoires des colonies allemandes. En Thessalie par exemple, les habitants forment de leurs comités de lutte... sauf qu’ils sont fatigués et même résignés après dix ans d’Occupation européiste sous la Troïka, presse locale, juin 2020.

Montagnes de Thessalie... sans les éoliennes. Janvier 2020

Résistance. Les habitants réparent leur église. Lesbos, juin 2020

Envahisseurs et autres colons à Athènes. Juin 2020

Le simple, voire le double jeu des élus locaux est bien connu, ils sont d’ailleurs largement financés par la nébuleuse européiste si ce n’est pas directement par celle de Sóros ou par les industriels du quatrième Reich européiste. Ceci notamment sur deux questions épineuses, à savoir l’approbation de la destruction du cadre naturel par l’installation des éoliennes allemandes, ainsi que l’installation en Grèce de plusieurs centaines de migrants musulmans ; le projet prévoit la création de plus de 90 bourgades et d’abord campements pour ces gens instrumentalisés, 28 déjà sont en cours de construction par les Mitsotakiéns. C’était si possible pendant le confinement, histoire d’éviter la réaction patriote et populaire. Le ministère dit des Migrations et de l’Asile, autrement-dit, celui du remplacement progressif de la population grecque sans jamais lui demander son avis, est même doté d’un budget secret, essentiellement destiné à convaincre les élus régionaux ainsi que les chefs des patriotes locaux... du bien-fondé de l’immigrationnisme. Le tout, sous le chantage de la Turquie d’Erdogan, voire de la Turquie historique et hystérique tout court, presse grecque, mai 2020.

Ou comme l’écrit ailleurs avec tant de justesse mon ami Olivier Delorme, historien et écrivain, “pour Erdogan, ce chantage est indispensable afin d’obtenir l’argent qui lui permet de se maintenir au pouvoir en alimentant la machine clientéliste du parti islamiste AKP, malgré une récession sévère depuis la fin de 2018 et la montée des oppositions devenue menaçante aux municipales de mars 2019. Et Dora Bakoyánnis, sœur de Kyriákos Mitsotákis, ancienne ministre des Affaires étrangères, n’a pas hésité, durant l’automne, à afficher sa proximité avec le président turc et à réclamer l’avènement d’une... relation spéciale avec la Turquie”, Revue Conflits, “Grand entretien - La Grèce: un pays fragilisé qui tient le choc”, juin 2020.

Ce même ministère “grec” dans son rapport mensuel, mentionne l’octroi ou le renouvellement d’un demi-million de cartes de séjour pour des étrangers résidant en Grèce tout motif confondu, ce qui est contestable et alors douteux n’est pas l’opération en soi mais alors le nombre autant que la légitimité de la décision politique, documents officiels, juin 2020. Car depuis plus de dix ans, les gouvernements successifs n’ont jamais voulu publier les vraies statistiques de l’immigration essentiellement musulmane, on peut toutefois estimer que sur dix millions d’habitants, les Grecs ne représenteraient au mieux, que 75% de la population du pays.

La diversion est telle, que cette pièce maîtresse dans la politique de l’ethnocide des Grecs toujours en cours n’est guère évoquée par les médias, ou sinon, sous la pression des événements que désormais on ne peut plus dissimuler. Car même en ce vieux Péloponnèse, les amis qui arrivent depuis Athènes avec la fin du confinement, nous disent que la démographie de certains quartiers de la capitale se trouve modifiée en quelques mois seulement, moment du confinement compris. Tel Apóstolos, ingénieur travaillant dans l’industrie métallurgique grecque restante à Oinófyta, bourgade située en Béotie non loin d’Athènes, la population grecque du village est sur le point de le quitter définitivement au profit des arrivants, Pakistanais, Afghans et Africains, devenant par la force des choses et par la complicité de l’administration grecque, les nouveaux maîtres des lieux. “Ceci s’est produit en moins de deux ans, sous nos yeux.”

Ailleurs comme à Mória à Lesbos, les habitants réparent comme ils peuvent leurs églises, saccagées par les envahisseurs installés au campement voisin. Espoir. La grande presse a complètement ignoré cette nouvelle bien entendu, lui préférant entre autres... le vitriol.

En attendant clients et touristes. Nauplie, juin 2020

La Grèce, ses soldats et ses musiques. Siècle passé

Pays des monastères triomphants. Péloponnèse, juin 2020

L’étrange saison 2020 se confirme dans toutes ses apories ; on attend alors clients et touristes sans trop y croire. Le reste de l’économie n’est plus tellement et ceci depuis longtemps. Timidement mais sûrement les hôtels préparent leur ouverture. Sous le lustre du gouvernement “ayant affronté le COVID-19”, Mitsotákis, celui surtout des forces occultes se prépare pour céder de notre pays à la Turquie islamo-totalitaire. Car, ne nous y trompons pas, la famille Mitsotákis est de nouveau installée au pouvoir par les forces obscures et néanmoins visibles pour parfaire la trahison de Tsipras... au royaume comme on sait des tragédies. Le reste ; élections, système dit politique, vote des citoyens ne sont que les variantes insignifiantes dans un ajustement décidé ailleurs. La marionnette Mitsotákis craignant pourtant les futures réactions populaires, prépare même la quasi-interdiction des manifestations. D’après la nouvelle loi en gestation, toute manifestations doit désormais être encadrée par le... Procureur des lieux, presse de la semaine.

Preuve encore s’il en faut, car il faut conditionner autant et surtout les jeunes esprits, lors des épreuves en littérature et en langue grecque moderne la semaine dernière, une forme de concours d’entrée aux Universités organisé de manière nationale à l’instar du Baccalauréat en France, le texte choisi par le Ministère, c’est-à-dire par les agents de Sóros, est celui rédigé par Theódoros Grigoriádis, écrivain actuel mineur et autant minable, ouvertement familier des thèses de Sóros comme autant pathétiquement pro-turc. Parmi ses livres écrites récemment figure tout de même... l’emblématique “Pourquoi j'ai trahi ma patrie”, presse grecque de la semaine. Seulement, nous avons deux Prix Nobel de littérature, tous deux immenses écrivains et poètes patriotes, Séféris et Elytis. Tout est dit... et la messe avec.

Yórgos Séféris. Cambridge, juin 1960

Ne nous y trompons pas, les conspirationnistes très officiels gouvernent de manière totalitaire, ils sont entre autres satanistes et même... au besoin pédophiles comme par exemple en Allemagne. Un monde abominable dominé par la Force, abominable et ignoble, autant dominé par le Nombre comme par l’Hybris.

Yórgos Séféris le notait d’ailleurs sans se tromper dans son “Journal” à la date du 20 septembre 1942. “Les hommes, vraiment nécessaires manquent ; les nuisibles parmi eux sont par contre bien nombreux: revendeurs, escrocs, égotiques, opportunistes, baratineurs, bons à rien, je-m’en-foutistes et tant d’autres. Il fut un temps, ces derniers ne comptaient guère, à présent, ils deviennent fléau. C’est parce que les autres sont humiliés et amputés, alors tout est susceptible d’irriter leurs plaies”.

Petite pêche... grandeur nature. Étrange saison en ce 2020. Nos animaux adespotes alors nous observent on dirait bien étonnés. Le monde contre les robots !
Nos animaux adespotes. Nauplie, juin 2020

* Photo de couverture: Petite pêche... grandeur nature. Póros, juin 2020