Greek Crisis

mercredi 30 décembre 2020

Meilleurs vœux pour 2021... Liberté !



En accueillant, il y a tout juste douze mois cette année terrible qu’enfin se termine, j’avais souhaité aux courageux lecteurs de ce vieux blog et en réalité à nous tous, “que 2020 puisse devenir l’année de l’espoir et de la vérité”. Les intentions des “créateurs de l’histoire” étant toutefois infernales, c'est plutôt raté pour l’espoir, et quant à la vérité, elle finit toujours par se savoir, d’autant plus que l’énorme opération planétaire COVIDienne constitue bien la première du genre, en cette Troisième Guerre mondiale. 2020 et même 2021, bienvenue donc dans nos années... de l'après !

lundi 28 décembre 2020

Reniflant l'orage



Année 2020 finissante. “Le Sauveur est venu pour nous”. Voilà pour le message déjà du moment, accroché en façade de certains immeubles à Athènes ces jours-ci. Actualité sinon brûlante, celle des hommes naturellement. Tel devient même le cœur du récit de notre temps présent. Aventureux et sinistre, truffé comme il est d'événements épouvantables et plutôt mal dissimulés sous une politique... occultiste. Effectivement, au-delà des apparences, il n’ y a pas grand-chose à fêter, hormis sans doute pour les “grands médias” aux ordres.

samedi 26 décembre 2020

Vente à emporter



Noël c'est déjà du passé ! La journée fut belle et un peu triste. Il a fait déjà très beau et presque chaud, surtout au sud de la Grèce continentale et en mer Égée. Dans cette journée du 25 décembre, les Grecs étaient alors de sortie. À Athènes, la foule a envahi les parcs et les places publiques ; des retraités ont même investi les tables et les chaises des cafés laissées dehors. Un gobelet de café à la main, une façon bien grecque de remplacer les terrasses interdites. Ils ont ainsi refait le monde... celui de leurs souvenirs surtout. Vente strictement à emporter.

jeudi 24 décembre 2020

Joyeux Noël !



Enfin Noël. Nous célébrons la naissance de Jésus, symboliquement d’après notre culture, la victoire de la lumière sur les ténèbres, contre la frénésie de la laideur et de la vulgarité. En dépit de la misanthropie légendaire des forces du chaos, notre quotidien humain ne s'avoue pas vaincu. Nous préparons alors nos moments restés exceptionnels contre vents et marées.

mercredi 23 décembre 2020

Bioconservateurs



Les guerres du passé nous montrent régulièrement à quel point certains lanceurs d’alerte actuels d’ailleurs bien informés, envisagent le thème des conflits en cours sous l'angle du... renouveau. Tel Mikhail Kovalchuk, physicien et haut-fonctionnaire russe, Secrétaire du Conseil de la science et des hautes technologies auprès du président de la Fédération de Russie et directeur de l'Institut Kurchatov. Des internautes grecs ont sous-titré une vidéo mise en ligne d'une de ses interventions datant d’août 2020, dans le cadre d’une table ronde organisée par le ministère de la Défense à Moscou, intitulée “Défense psychologique - Le combat pour l'histoire et le combat pour l'avenir”. La vidéo circule depuis peu sur les réseaux sociaux en Grèce, hasard ou alors... cadeau de Noël entre orthodoxes?

mardi 22 décembre 2020

L'Antéchrist



Soleil timide sur Athènes, dans un monde si noirci par les ombres des ténèbres. Semaine pourtant de Noël. Le totalitarisme prétendument sanitaire peine à imposer le... “splendide isolement” de tous ; puis son corollaire le “vaccin cosmique”, et pour bien dire, sous certains aspects, comique. Cependant, chez l’Homo sapiens c’est plutôt la tragédie ; du coup, les peuples se rebiffent comme ils peuvent car ils en savent déjà suffisamment. Nous nous trouvons face à des monstres élitomorphes à prendre au sérieux et qui disposent des moyens importants, décidés à conditionner tout aspect de la vie personnelle et sociale de tout un chacun pour arriver à leurs propres objectifs obsessionnelles et occultes de domination globale. La... fête ne fait que commencer.

samedi 19 décembre 2020

Notre combat



Époque au passage stratégique voulu par certains, ça passe ou alors ça casse. D’ailleurs, les initiés le prédisaient déjà depuis longtemps, à l’instar de Frédéric Joliot-Curie en 1947, dans la “Revue des Etoiles”. “La guerre future sera une guerre invisible. C’est quand ses récoltes seront détruites, ses industries paralysées, ses forces armées incapables d’agir qu’un pays comprendra tout à coup qu’il était en guerre et qu’il est en train de la perdre”.

mardi 15 décembre 2020

Adieu la démocratie, adieu Coralie...



Érosion rapide. Peuples tenus en laisse, pays présumés de cocagne et qui ne le sont plus, tout un monde lequel décidément attend son heure, mais alors laquelle ? Insidieusement, la “gouvernance globale”, cette préhension se découvre pour ce qu'elle est réellement en sa tyrannie. Elle a déjà tellement érodé les espaces de liberté et de vie de chaque citoyen en y substituant un inébranlable système totalitaire de contrôle étatique, et en somme privé. Car depuis si longtemps, le pouvoir politique est confisqué par ceux qui n’ont jamais eu de patrie.

samedi 12 décembre 2020

Le cadenas



Les peuples ont toujours été plus nobles que le ramassis des “élus”. Surtout en ce moment, quand jour après jour, la synarchie des “grand initiés” de Davos, vomit tout son venin et tout son fiel sur les “masses”. Projetant un terrifiant modèle opportuniste... à leur image et convenance, il va de soi, que ceci est certainement contre toute logique humaine, contre toute bonne foi, sans aucune éthique quelconque, en somme, contre toute l’existence et la vie.

mardi 8 décembre 2020

L’affrontement



L’hiver qui se profile sera celui de l’affrontement. Il ne fait guère de doute que les mafieux “gouvernants” iront jusqu’au bout dans la planification imposée par leurs maîtres. Ils n’ont plus le choix, car ils doivent parfaire le crime pour lequel ils sont rétribués depuis déjà un bien long moment. Détruire ce qui reste de l’économie, écraser la société, au besoin en criminalisant ses résistances, le but étant d’imposer en moins de deux à trois ans l’aboutissement du programme totalitaire sous prétexte “d’urgence sanitaire”. En somme, la... solution finale.

jeudi 3 décembre 2020

Comploteurs... heureux



La mégalomanie satanique des techno-mondialistes est une maladie relevant de la psychiatrie. Et quant aux laquais qui “gouvernent” seulement en apparence, ces malades ont un point commun : ce sont des psychopathes. “Chez Mitsotákis, c'est perceptible dans sa façon de se tenir, malgré tous les efforts déployés par ses collaborateurs de première ligne” pouvait-on même entendre sur la radio 94,3 FM en zone matinale cette semaine. Les marionnettes sont visiblement sous pression, car elles doivent tenir jusqu’à la campagne de vaccination, ensuite seulement, elles pourront être remplacées. Si besoin.

dimanche 29 novembre 2020

Blancs moutons



En ces temps devenus restreints, on n’a pas trop l'habitude de voir des animaux de ferme dans les parages. Tels, nos moutons blancs ou d’une autre teinte de leur laine, que l’on rencontre un peu partout dans nos campagnes... et qui ne courent pas les rues. Seulement voilà, en dépit du confinement, nous avons été extrêmement chanceux d'avoir pu rencontrer aux alentours d’Athènes quelques-uns de ces animaux domestiques. Ce sont les dignes porte-voix des mammifères herbivores ruminants ; tous dignes et... autant vaccinés !

mercredi 25 novembre 2020

Symboles de liberté



Il fut une époque dans ce pays, où la voiture était un sacré symbole de liberté et de réussite. Encore financièrement inabordable pour la majorité des Grecs, c’était alors grâce au grand écran que la classe moyenne naissante des années 1960 pouvait déjà rêver de ce cocon... où l’on peut fumer, s’énerver, chanter, et d’abord se déplacer à sa guise. Et pour l’ambiance, celles et eux de la classe aisée portaient assez couramment des couleurs vives, d’ailleurs, le cinéma commercial de ces années-là en rajoutait largement. Certes, la mauvaise grippe saisonnière circulait... au besoin partout, emportant hélas les plus âgés comme les plus fragiles, sauf que personne ne songeait à imposer un régime confinatoire et encore moins à restreindre la circulation. Sévices il faut dire qu’aux yeux des contemporains, étaient synonymes à l’anomalie barbare que l’Occupation allemande leur avait imposé à peine deux décennies auparavant. Question peut-être aussi de bon entendement!

dimanche 22 novembre 2020

La dernière dignité



Semaine après semaine, les confinés du pays grec rêvent de leur délivrance. Les jeunes comme les plus âgés se souviennent alors de leurs bistrots, au moment juste du café. Retrouvailles en d'autres temps encore... démasqués, pas si lointains. Au village thessalien de ma mère dans la région de Kardítsa, mon oncle Dimítris tenait d’ailleurs beaucoup à son bistrot. Il s’y rendait même tous les jours, rien que pour les réunions entre amis autour d’un café.

vendredi 20 novembre 2020

Contre la léthargie



Automne sous scellé. Les Grecs luttent comme ils peuvent contre la léthargie exacerbée. Déjà, la société humaine fluidifiée, voire liquide, celle des réseaux, ne remplace pas l’immédiateté du contact de la société chaude et bouillonnante. Et pendant qu’à Thessalonique il n’y a plus un seul lit disponible en réanimation et que les cliniques privées viennent d’être réquisitionnées dans un système de Santé qui craque de partout, l’Union des commerçants du pays adresse son cri d’alarme au gouvernement. “Nous mourons, contrairement à ce qui s'était passé lors du premier confinement, les ventes dans les supermarchés sont en baisse, de même que les ventes en ligne. Les Grecs sont à sec. Laissez-nous ouvrir en décembre”. Automne et ses couleurs.

mardi 17 novembre 2020

Évagoras contre Erdogan



Pendant que les mesures restrictives de liberté s’imposent largement pays après pays sous prétexte de totalitarisme sanitaire, il y a d’autres actualités parallèles, celles que les enfermés “devraient” plutôt ignorer. Telles, les avancées récentes par l’épuration ethnique et par la guerre, que pratique la Turquie. En Arménie et aussi à Chypre. Dans le Karvachar et le Davidank, les Arméniens brûlent leurs maisons avant la “cession” à l'Azerbaïdjan, tandis qu’à Chypre, les Turcs annexent la ville de Famagouste, restée ville fantôme depuis que l’armée turque a envahi l’île en 1974. Dans un sens, la barbarie tient autant d’une “charge virale” historique.

samedi 14 novembre 2020

Restart



Moments que l’on croit figés. Reconfinement intégral écrasant dans tout sa durée. En dépit des annonces initiales prétendument rassurantes, les gouvernants nous préviennent déjà des suites. L’univers concentrationnaire prétendument sanitaire durera sans doute plusieurs mois. Le pays est déjà en train de bouillir à feu moyen, les morts en plus. La cacophonie gouvernementale en dit déjà long de la scénarisation imposée autour de la maladie. Les politiciens, en bien piètres comédiens ont bien du mal à assumer leur rôle... pendant que nos vrais comédiens alors meurent de faim.

mercredi 11 novembre 2020

Sous l'ombre de la Grande Guerre



Constantinople le 21 Juillet 1921 - Mon cher Georges - Cela fait plusieurs jours que nous n'avons pas reçu de lettres et nous sommes fort inquiets. Tu nous as gâtés et maintenant nous attendons une lettre tous les deux jours. Vendredi dernier je me suis rendu en compagnie de l'oncle Constantin à l'église de St Georges et nous avons prié pour que Dieu te garde. Nous t'embrassons, moi et la petite Lisa. Ton frère qui t'aime. Constantin Mágnis”.

dimanche 8 novembre 2020

Reconfinement à la grecque



Reconfinement à la grecque. Total comme radical et peut être bien... à durée indéterminée. C’est le basculement vers une radicalité programmée, digne d’un univers concentrationnaire New Age d’ailleurs annoncée, lorsqu'on lit bien entre les lignes... de commande. Depuis le déconfinement pendant la phase d’initialisation en mai dernier, les déclarations des COVIDosaures aux affaires ont été d’abord rassurantes et néanmoins assez floues, soufflant le chaud et le froid en même temps, histoire d’entretenir la peur pour intimider les rédactions. Guerre psychologique et guerre tout court.

mardi 3 novembre 2020

Europe nécropolitaine



Mois de novembre mal débuté, à l’image du mois précédent, voire, des mois à venir. Presque partout en Europe occidentale, l’instrumentalisation de la vraie maladie par la fausse démocratie devient alors la règle. Comme on pouvait l’entendre sur la radio athénienne 94.3 vendredi 30 octobre, “nous voilà en plein basculement brusque vers un nouveau monde totalitaire, imposé par les richissimes pervers mentaux qui se trouvent à la tête des GAFAM. En Europe, cette mutation est incarnée par la branche régionale de la mondialisation, à savoir, le nouvel Empire germanique actuellement sous Merkel, celui que la propagande appelle toujours l’Union européenne. Désormais et dans nos pays, il est en train d’effacer les dernières empreintes d’un capitalisme présumé populaire”. Univers bientôt concentrationnaire... plus l’islamisme et la Wi-Fi.

mercredi 28 octobre 2020

Enfants du Pirée !



Jour après jour, l'actualité prend des allures de cascade. Elle nous rappelle à l'urgence de nos réflexions, voire à celle de nos actions. Il se peut même que nous soyons un obstacle... encore ardent aux mutations imposées à travers la géopolitique du moment, COVID-19 compris.

lundi 26 octobre 2020

Le confinement du Centaure



Une fois n’est pas coutume, nous n’évoquerons pas la crise grecque et nous ne ferons même pas une élogieuse diatribe sur la constellation d’Alpha du Centaure !

L’année 2020 étant déjà apocalyptique à plusieurs égards, et pourtant, c’est durant ce temps si lourd et si dense que Kendavros, et en bon français Centaure, l’administrateur de l’âme technique de ce blog, a introduit certaines modifications que nous vous invitons à découvrir, voire, à apprécier.

samedi 17 octobre 2020

Au-delà de la barbarie



Au-delà de la barbarie, les humbles de ce monde espèrent encore. Ce n’est pourtant pas toujours facile par les temps qui courent. En dépit des affaires ô combien brûlantes de l’actualité grecque, au café du petit port, on commente autant ce samedi matin le dernier épisode dans cette même guerre, cette fois-ci en France.

jeudi 15 octobre 2020

Soleil couchant



On a beau admirer le splendide coucher de soleil sur la mer Égée, le cœur n’y est pas. Seuls nos visiteurs, se laissent encore emporter par la seule beauté des sites et des situations qui sont les nôtres. Pourtant, l’automne se fait gentiment sentir, les orages de passages ont même déraciné des arbres à Athènes mais l’essentiel est comme toujours ailleurs, loin même du délire COVIDien lequel n’emportera pas le pays.

vendredi 9 octobre 2020

Daube dorée



Pays et ses échoppes aux souvenirs... désinfectés. Sous l’Acropole, les rares touristes apprécient ce qui peut encore être apprécié. Vestiges et autres matérialités qui finissent par se confondre dans le brouillard ontologique dominant. Sauf pour l’agenda de plus en plus apparent, prédit par Orwell depuis déjà un moment. L’actuel système totalitaire des mutants apatrides, requinqué comme il est derrière son rideau COVIDien, inventera même jusqu’au bout, y compris ses propres fausses menaces, brouillant les pistes comme broyant les cerveaux, pour ainsi mieux hypothéquer l’avenir quand le présent est déjà plié.

samedi 3 octobre 2020

La main de Dieu



Nous naviguons à vue depuis déjà un moment entre l’histoire, la mémoire et l’actualité. Par moments même, cette dernière se moque éperdument des deux autres. Plongés comme nous sommes dans une telle cadence paroxysmique des faits et des gestes, la nouvelle de la destruction finale après “privatisation” du site d’Hellenikón, celui de l’ancien aéroport d’Athènes, n’a pas été suffisamment diffusée par les médias et pour cause. Pourtant, ce site fait partie intégrante de la mémoire collective grecque, ainsi sacrifiée. Pays... bradé jusqu’à la moelle par une bande d’escrocs.

mercredi 30 septembre 2020

Valeur géopolitique



Le pays paisible grec n’est plus, sauf peut-être dans ses montagnes supposées perdues, ou sinon dans ses mythes. Sous la conduite des maîtres fous, l’histoire s’accélère jour après jour, du Caucase à Chypre en passant par les capitales de l’Europe capitulée. Et la vie des humbles est alors réduite.

jeudi 24 septembre 2020

Haute trahison



Pays historiquement amarré au colpo grosso. Petits métiers, paupérisation, grands escrocs et en premier choix... la trahison. C’est de l’histoire qui se répète alors jusqu’à sa fin. Le pantin Mitsotákis entame désormais ouvertement des discussions avec Erdogan. Athènes admet le préalable de “la démilitarisation” des îles grecques de l’Égée. Autrement dit, les laisser sans défense devant le prédateur d’en face ; le tout, sous ordre de Berlin. Les Colonels en leur piètre temps avaient rappelé la Division de l’armée grecque de Chypre. Quelques mois après seulement, les hordes d’Attila envahissaient l’île si chère à Séféris. Décidément, 1974 n’est guère loin sauf qu’il ne faut pas qu’il se répète.

dimanche 13 septembre 2020

Mória et sa morsure



Trop, c’est trop. Il faut enfin arrêter avec le prétendu angélisme et toute sa propagande sans cesse réchauffée à la sauce immigrationniste. Les services secrets de la Turquie, les ONG germano-compatibles, au besoin islamistes, ainsi que leurs complices Antifa et assimilés appointés par Sóros, renforcent depuis un moment déjà le trait de leurs méfaits. Le calendrier s’accélère. Ce petit monde, truffé de complotistes mafieux et d’agents à tous les étages, vient d’en rajouter au chaos à Lesbos, à commencer par la planification et l’exécution tactique de “l’opération incendie” du camp de Mória.

mercredi 9 septembre 2020

À feu... et bientôt à sang ?



Au pays de l’été, l’hiver s’annonce très dur. C’est alors un engourdissement survivaliste décisif, voire fatal, qui se profile à l’horizon COVIDien des faillites et des fermetures définitives entre cafés et boutiques. En plus de la guerre initiée par la Turquie, pour ne pas oublier la géopolitique du pire en ces eaux troubles de notre siècle déjà entamé. Les “migrants” brûlent en ce moment Lesbos et ce n’est qu’un début. Entre le chaud et le froid, la tenaille se referme autour du pays. Sauf que son âme n’a pas déposé ses armes, et que l’époque pourrait s’avérer propice aux renversements ainsi qu’à la Catharsis.

vendredi 4 septembre 2020

Le temps des salopards



Le calendrier se précise et on y va tout droit. Le chantage est désormais ouvert et c’est le Norvégien de l’OTAN, l’ami des Turcs et des compagnies pétrolières qui s’avance alors... à la manière des mafieux. “Athènes a démenti jeudi soir des discussions avec Ankara sur une désescalade en Méditerranée orientale, après un tweet du secrétaire général de l’Otan Jens Stoltenberg, affirmant le contraire. Les informations qui ont été révélées sur des discussions techniques présumées à l’Otan ne correspondent pas à la réalité, a affirmé jeudi soir le ministère des Affaires étrangères grec dans un communiqué”. Voilà pour la version édulcorée des faits, celle de la presse trop habituelle.

mardi 1 septembre 2020

Mycènes en feu



Fin août. Il y a le feu, encore et toujours. Mycènes en feu, l’incendie d’après le Ministère de la Culture, “a tout juste traversé le célèbre site” du royaume du héros homérique Agamemnon, chef des Achéens lors de la lointaine guerre de Troie. Et alors, bien loin du Péloponnèse des Atrides, à l’autre bout du pays Égéen, nos garnisons auraient récemment reçu des renforts, ce que les Turcs considèrent comme une “provocation”. Bonne blague.

samedi 29 août 2020

Silence, on mobilise !



Silence, on ferme. L’été calendaire se termine à peine, sur les terrasses des tavernes et des cafés on ramasse déjà tables et chaises. L’économie réelle souffre, car pendant que le secteur du tourisme perd environ 80% de son chiffre d’affaires habituel, ses employés comme ses patrons se retournent alors vers l’administration supposée centrale, histoire de solliciter les miettes... de l’émiettement programmée. La guerre latente et autant larvée en plus.

mercredi 26 août 2020

D'Hitler à Erdogan



Les Grecs rentrent des plages, ils se retrouveront peut-être bientôt mobilisés dans les casernes. La Turquie islamiste et totalitaire, agresseur historique des peuples de la région depuis bien mille ans, précise ses menaces, d’ailleurs bluff ou pas. Erdogan “prévient la Grèce de l’escalade”, gesticule et s’emporte, très exactement à la manière d’Hitler en 1938. Au pays Égéen grec des figues, des chalutiers et des plages, au demeurant le plus souvent peu garnies cet été, ce n’est pas vraiment une nouveauté.

dimanche 23 août 2020

Parents et affins de combat



Retour à l’histoire en ce temps agité. Août - Septembre 1922. Il y a 98 ans, la guerre gréco-turque en Asie mineure s’achevait. Elle a été dans un sens, inaugurale pour les deux pays, Grèce et Turquie. Hélas, les traités de Paix et d’Amitié signés sitôt après, ainsi que la reconnaissance des frontières établies et fixées à l’époque n’ont pas survécu en Turquie après la mort de Kemal Atatürk. La suite est connue... pour un futur alors prometteur, en août déjà 2020.

jeudi 20 août 2020

Au pays de la carte-postale



Au pays de la carte-postale, les plus jeunes des visiteurs d’Épidaure ne sont pas déçus, surtout en ce moment. Le célèbre site, définitivement déserté des autocars dits de tourisme, accueille à peine plus de voyageurs curieux qu’en juillet. Le calme qui règne dans les lieux est inhabituel et reposant, pour le petit bonheur des enfants comme des incontournables animaux adespotes. Pays ancien, pourtant sous de nouvelles tempêtes.

lundi 17 août 2020

Les Cyclades du COVID-19



De Póros à Páros il n’y a qu’un pas. D’ailleurs il fallait s’y attendre. Cette année, on a plutôt fêté à moitié la Dormition de la Mère de Dieu, la Panagía ; à Tínos comme partout en Grèce sous le régime des masques et de ce fait, sans la foule des fidèles pour cette plus grande fête de l’été grec au 15 août. Sauf qu’à côté, à Páros notamment, l’affluence soudaine des dix derniers jours fait circuler davantage le COVID-19 que... les poissons pélagiques des lieux. Le tourisme 2020 restera dans les annales pour n’avoir sauvé de son image que des fantômes et des ombres. Le grand bleu enfin... aux Cyclades du COVID-19!

mercredi 12 août 2020

De la disparition des oracles



Nos touristes nous quittent... les Turcs se pointent à l’horizon. Le flop de la saison touristique 2020 se précise et se confirme. Comme on n’en avait guère besoin, c’est au gré des mesures décrétées à la hâte région après région, que les visiteurs étrangers autant que les vacanciers Grecs, plient alors bagages et banderoles. Situation qui prévaut entre autres sur le terrain en plein... plateau territorial de l’île de Póros, désormais cas d’école déjà évoqué sur ce blog. Plus de trente cas officiels de porteurs asymptomatiques du COVID-19 y ont été détectés et en réalité bien davantage, donc sauve qui peut. Sauf qu’il y a beaucoup plus grave...

jeudi 6 août 2020

L’été de tous les dangers



Visiblement, c’est l’été de tous les dangers. Dangers réels ou alors périls occultés, tout s’entremêle. Les Athéniens quittent la ville car on les voit désormais sur toutes les plages, tandis que les annonces devenues officielles font état de treize cas de COVID-19 détectés à Póros, l’île aux vieilles pierres où jadis Démosthène a mis fin à ses jours.

mercredi 5 août 2020

Les 101 COVIDiens



Épidaure vide, le COVID-19 fait son plein. L’ébullition a même gagné notre petite bourgade de ce Péloponnèse proche de l’Attique. Le coronarisme fatalement tangible alors refait surface. Il était... grand temps. D’abord les rumeurs et ensuite les informations, pour le moment encore... presque non officielles et néanmoins avérées. L’île de Póros qui n’est guère loin ainsi que Galatás, la commune du Péloponnèse située juste en face, connaissent une certaine disons vague de COVID-19, plutôt fort remarquable et déjà remarquée.

dimanche 2 août 2020

Raisins et raison



Fruits de saison, pépins d’époque. Les aoûtiens... diminués sont de retour ainsi que votre blog, par... ses brèves allongées du mois des figues et des raisins, actualité oblige. Car au pays des Centaures, ce ne sont pas les raisins qui manquent parfois mais plutôt la raison. Son image est d’ailleurs belle et la carte-postale reste de mise. Ferrys qui arrivent suffisamment emplis, les quelques voiliers de location, la saison qui commence tout juste pour finir juste après le 15 du mois, les employés déjà au chômage, voilà pour ce qui est des données dites de base. Bonnes vacances !

dimanche 26 juillet 2020

Bilan



Juillet sur sa fin et c’est dès lors un temps de bilan. Votre humble blog pourrait même s’éclipser pour quelques jours durant le mois d’août, non pas en vacances comme on dit, mais plutôt dans une courte mise en veille, au temps des veilleuses déjà du siècle. Réflexion et alors retrait, les livres sous le bras, le crayon à la main. Bilan ainsi à grands traits.

samedi 25 juillet 2020

Feu



Soudainement, le feu. Et d’abord, les hurlements des sirènes des pompiers du coin, hier à l’heure du repas de midi, c’est à-dire vers 14 heures dans les usages grecs. Nous voilà, à notre tour, touchés par une certaine actualité. Un seul foyer de départ et pour une fois, notre incendie... bien à nous est comme dit accidentel.

vendredi 24 juillet 2020

Entre loups et chacals



Les premiers touristes, sur terre ferme ou loueurs de voiliers fréquentent déjà les cafés du port. Après avoir, dans un premier sens évité le COVID-19 dans leurs pays, ils se disent que leur bref rêve du grand bleu grec enfin se réalise. Illusion grecque... et alors cauchemar turc. Le patron du café discute d’abord et surtout en ce moment avec les clients bien d’ici. Entre Grecs, on scrute le ciel comme on scrute les médias pour revisiter ou refaire l’histoire du pays réel et son actualité avec. Cela fait plus de dix ans que la Grèce n’est plus dans le rêve. De surcroît, en ce mois de juillet plus qu’entamé, l’ensemble des forces armées grecques sont mises en état d’alerte depuis quelques jours, voilà pour commencer et pour commenter.

lundi 20 juillet 2020

Patrie ou barbarie



Fête marquant le cœur battant de l’été grec. Grande journée de Saint-Élie le Thesbite, prophète de l’Ancien Testament commémoré le 20 juillet. Prophète des Cieux, surtout entre la mer et la terre des montagnes. Tout en hauteur comme les chapelles qui lui sont dédiées. Pour nous, c’est le retour à notre bourgade désormais habituelle du Péloponnèse. Nous avons ainsi salué nos amis, les remerciant pour leur hospitalité, ceux de l’Argolide dite perdue en en réalité retrouvée.

mardi 14 juillet 2020

L'ordre du monde



Été grec parsemé de nuages. Le tout petit pays encore réel vit de sa pêche, des oliviers et des souvenirs. La prise est chaque fois maigre, cependant, elle reste largement suffisante pour remplir la poêle du jour. Les filets sont fatigués, par endroits même déchirés par les coquillages dévoreurs de poisson capturé. Nous y sommes. Entourés de bêtes comme d’autres merveilles du vivant, nous deviendrons peut-être plus intelligents, si ce n’est que par un temps à moitié figé comme en ce moment. Entourés de la sorte, notre sociabilité s’élargit, voire elle s’embellit.

jeudi 9 juillet 2020

Les derniers des Minoens



De ce monde débridé, les nouvelles nous parviennent morcelées et à certains intervalles. Elles se dévoilent en réalité filtrées au gré des journées qui passent décidément vite, actualité décantée d’après les gens de passage, les rares visiteurs, les skippers qui sont d’escale, leurs clients et naturellement les habitants...ces derniers toutefois équipés de deux téléviseurs. L’été grec y est entier, sauf et on le ressent, pour les affaires humaines.

vendredi 3 juillet 2020

Le blason de la Grèce



La vraie vie nous regarde inlassablement d’en haut à sa manière. Au plus profond possible du pays réel, on découvre encore un peu de ce parcellaire élémentaire de la Grèce. Ce parcellaire très précisément que les visiteurs du siècle dernier avaient vu et connu alors intact et cela pour la dernière fois. “Décomposez la Grèce et vous verrez qu’il ne restera pour finir qu’un olivier, une vigne et un bateau. Autrement dit, avec les mêmes éléments, vous pouvez la recomposer”, écrivait Odysséas Elýtis, poète du Prix Nobel en 1979.

dimanche 28 juin 2020

Agapes



Il fut un temps pas si lointain, où le pays réel dansait et chantait à chaque occasion. Car des occasions il y en avait. Sa pauvreté, abritée sous sa dignité était généralement synonyme de litote, plutôt que de misère. La classe aisée quant à elle, si bien commode du pays d’en haut, elle avait parfois des bonnes idées. Photographier par exemple la vie de tous les jours, autant que les paysages que l’on croyait alors figés pour toujours. La photographie était encore une pratique onéreuse, voire un art. Le Smartphone... compresseur est arrivé comme on sait un petit siècle plus tard.

mardi 23 juin 2020

Les nuisibles



Petite pêche... grandeur nature. L’étrange saison 2020 se confirme dans toutes ses apories ; l’été enfin calendaire est désormais officiel. Timidement mais sûrement les hôtels préparent leur ouverture, pas tous il faut dire. Le lustre grec se montre certes plus beau que jamais, sauf que sous ce lustre c’est plutôt le royaume des tragédies qui domine les esprits.

jeudi 18 juin 2020

Forteresses et pyramides



Forteresses et remparts de jadis comme à Árgos. En ces temps troubles, le drapeau veille toujours sur la ville surplombant sa plaine et son littoral. C’est, par ailleurs, le triomphe de la vie locale en l’absence totale de visiteurs. Au café du commerce blessé, on commente comme si de rien n’était les différentes péripéties et autant nouvelles du moment. “L’année, eh bien, elle finira comme elle a commencé, nous perdrons deux à trois ans avant la fin du virus et ensuite on avisera. Certains ne survivront pas à la nouvelle crise.” Forteresses et alors pyramides, surtout d’autrefois.

dimanche 14 juin 2020

Chats de Saint-Nicolas



Il y a d’abord le théâtre humain mondial et son actualité aux troubles dépressifs persistants. Ensuite, il y a ces autres moments locaux bien à nous, aux petits recoins du tangible. En cette fin de semaine et c’est une première, une équipe de vétérinaires bénévoles a fait irruption dans notre bourgade du Péloponnèse proche de l’Attique, pour y rester trois jours. Leur mission, la voilà enfin à la hauteur des enjeux grecs... tels en tout cas que nous les concevons parfois depuis nos lucarnes du pays réel. Ébullition, ferveur et alors miaulements.

jeudi 11 juin 2020

Impressions dissoutes



Saison des impressions plutôt dissoutes. Nous tournons au ralenti. Et tous comptes défaits... nous tournons autant en rond. Le beau pays s’habille pour son été, les apparences sont sauves, un supposé calme y règne alors. Bravo. Le premier long week-end de l’après confinement aura tout juste masqué la presque léthargie du préposé large commerce. Les gouvernants, pareils à eux-mêmes, pavoisent sur l’ouverture progressive du tourisme, “l’avenir redeviendra prometteur” nous disent-ils, d’abord et surtout le leur.

dimanche 7 juin 2020

D'une poésie à l'autre



Certaines rencontres iront bien plus loin que d’autres. Le cadre coutumier alors explose même entre diplomates quand surtout, il n’est naturellement plus question de politique. Notamment, lorsqu’ils sont d’abord poètes, voire, futurs lauréats du prix Nobel de littérature. Une telle rencontre a eu lieu en 1957, entre Yórgos Séféris et Aléxis Leger, dit Saint-John Perse, tous deux poètes, écrivains et diplomates, respectivement grec et français, lauréats du prix Nobel de littérature en 1963 et en 1960. Temps sinon indépassables dans un sens.

lundi 1 juin 2020

Enfants du Pirée



Péloponnèse proche de l’Attique. Les premiers ferrys sont de retour fin mai avec l’arrivée des chatons nouveaux. Pays aux cafés certes déjà rouverts, on croit alors revivre les temps d’avant, mais c’est une illusion. Belle illusion et néanmoins nécessaire, tant la petite joie populaire, celle de la proximité, est grande ; elle vient accompagner les inquiétudes et la morosité ambiantes. Juin déjà.

vendredi 29 mai 2020

Machination



Au pays déconfiné les terrasses restent souvent vides. Terrasses des cafés comme terrasses privées. Aux villages du vieux Péloponnèse, réinvestis dans tout le sens du terme par les retraités acquéreurs de l’Europe du nord, l’aporie est de mise. Certaines demeures sont closes, les habitants s’inquiètent vraiment des pensionnés propriétaires, restés bloqués pour cause de COVID-19 dans le... grand nord au-delà du parallèle boréal de Zagreb à Limoges!

lundi 25 mai 2020

Cafés et terrasses



Petite victoire, grande joie. Les églises, les cafés et les tavernes ont rouvert après deux mois et demi de fermeture. Notre sociabilité est de retour, elle est cependant blessée et surtout appauvrie. Mais on fera avec, comme on sait se débrouiller à la seule et unique manière héritée des anciens. Se retrouver, échanger, agir et si possible... travailler. Contre vents et marées.

jeudi 21 mai 2020

Visitez la Grèce pour apprendre la vérité !



Le déconfinement grec est désormais total, à l’exception toutefois notable de certaines îles... ainsi que de l’économie. Les cafés et les tavernes ouvriront de nouveau ce lundi 25 mai, bien entendu sous certaines conditions. Déjà, la vente de boissons alcoolisées ainsi que la musique des bars sont frappées d’interdiction sur les plages et quant à nos touristes tant espérés après l’ouverture progressive des frontières à partir de juin, ils devront alors et à l’instar des Grecs, suivre si possible les dites règles du nouveau recul social... après avoir été entassés dans les avions. Folie moderne!

jeudi 14 mai 2020

Épidémocratie



Mois de mai bien entamé. Péloponnèse mythique. On assiste à la floraison des oliviers et ce sont alors des milliers de petites fleurs blanches qui tapissent les arbres face à la mer. L’été ante portas et voilà que les plages de l’Attique autour d’Athènes sont déjà fréquentées. C’est enfin le temps des premières baignades, pour ne considérer que l’image apparemment idyllique du pays. Sinon, l’économie reste au point mort, tandis que la bande des Mitsotákis aux manettes prépare alors un arsenal juridique complet, rien que pour interdire les futures manifestations et rassemblements... sous prétexte de menace sanitaire. Il faut bien dire que de la devise nationale en Grèce “La liberté ou la mort”, c’est plutôt de la mort de la liberté dont il est déjà question, le prétexte étant d’ailleurs rapidement trouvé.

vendredi 8 mai 2020

Nativisme confiné



Beau pays, tout en contrastes. Ceux du village le quittent rarement, sinon pour travailler dans la marine marchande. Mai des coquelicots et de la lumière. Le déconfinement graduel admet déjà les promenades aux alentours et l’ouverture des églises, après leur fermeture contrainte et forcée tant critiquée. Petites chapelles dans une nature luxuriante, le cadre paraît idyllique. Lieux d’émerveillement où l’on découvre de nouveau des animaux de trait ou de somme, ils retrouvent il faut dire en cette année virale... un peu de leur glorieux passé.

mardi 5 mai 2020

Au-dessus de la mêlée



Déconfinement partiel, pays en confit. Le jour d’après ressemblera au jour d’avant, l’économie en moins, plus la géopolitique du chaos à tous les étages. Des journalistes évoqueront... d’après leurs cahiers de charge le retour à la routine, seulement, on cheminera plutôt de surprise en surprise. La guerre hybride ne cessera pas, bien au contraire, ses fronts se multiplieront, Covid-19 compris, allant de l’immigrationnisme ambiant, aux mensonges des politiciens quant à la reprise des affaires ou à la rentrée du travail.

samedi 2 mai 2020

Cava dei Greci



Époque charnière, semaines qui défilent. Admettons que du confinement à la déconfiture, le chemin ne serait guère long. L’horizon du mois de mai enfin atteint et c’est déjà l’été grec qui s’annonce. Au village, on vit toujours au rythme des caïques d’ici ou alors de courte escale, comme dans l’après-midi du premier mai. Un chalutier d’Égine est venu décharger sa prise jusqu’à l’entrée du port, il y avait même de la crevette à bord mais en quantité exclusivement destinée au grossiste du coin. Petite déception, grande curiosité !

mercredi 29 avril 2020

C’est Byzance !



Hermès de greekcrisis n’en revient pas. Les métronomes du temps perdu annoncent cette semaine la fin progressive du confinement. “C’est long nous le savons mais c’est nécessaire ; ce que nous avons décidé et mis en œuvre c’est pour votre bien, nous avons gagné une première bataille.” Voilà pour le discours officiel, à peine paraphrasé. Il faut dire qu’il y a de la grogne qui monte depuis le pays réel, celui de l’économie pratique alors boiteuse.

samedi 25 avril 2020

La caisse



La vie ne s’arrêtera pas pour cause de confinement ou même de son monde d’après. On l’espère en tout cas. Au village, on trouve déjà le temps long et on se balade alors fréquemment sur les bords de mer. La surveillance est devenue discrète, les policiers n’en font plus un plat, sauf... pour traquer les pauvres adeptes de la pêche des amateurs. Notre ami dénoncé l’autre jour ne cédera pas, il faut dire que les garde-côtes lui ont infligé une amende de 150 euros. De la pêche au péché... le chemin est parfois bien court.

mercredi 22 avril 2020

Chagrin de joie



Les confinés de tous les pays attendent leur délivrance. Le temps se fait bien long, même en plein Péloponnèse rural et côtier. Arrêt prolongé du moteur et alors, plus rien ne tourne tout à fait comme avant. Maigre consolation, le poisson est abondant car il n’est plus pêché, le capitaine Yánnis s’en plaint même. “C’est une excellente prise, je ne vends pas cher, mais voilà, je suis amarré depuis tôt ce matin et je n’ai pas vu un seul client. Je sens que le poisson restera pour nous et pour notre congélateur car rien ne se perd, surtout par les temps qui courent.” En effet.

vendredi 17 avril 2020

Douleur du Vendredi saint



Le pays réel à l’arrêt, privé même de sa Résurrection. Du jamais vu jusqu’à notre nouveau siècle, décidément biscornu. “Pâques est pour les Grecs la plus grande fête de l’année. Le soir du Vendredi saint, dans toutes les villes et tous les villages, la foule accompagne en procession le catafalque du Christ, couvert de fleurs, jusqu’à l’église”, précise à l’attention des lecteurs francophones le traducteur Michel Volkovitch en introduction au recueil de Yórgos Ioánnou “Douleur du Vendredi saint”, précision d’ailleurs toujours utile par les temps qui courent.

lundi 13 avril 2020

Confinosaures



Les confinés du pays sommaire et déjà du monde d’après, se réveillent parfois assez tôt. On guette les chalutiers de retour au port, c’est vrai que le poisson est abondant sauf que les prises ne sont pas à la hauteur car la demande est en forte baisse et que la pêche des amateurs reste toujours interdite. Les chats, plus imperturbables que jamais, iront pêcher aux premiers instants de la journée... en bons professionnels, clarté éclatante sur ces plages du Péloponnèse que visiblement les touristes déserteront alors massivement l’été prochain. Temps nouveaux ?

vendredi 10 avril 2020

Du virus à l’Anschluss



Au pays des Atrides, la pêche des amateurs est désormais interdite, de même que la plongée ou la baignade. La vieille femme qui pêche pour sa survie sur un port vide, ne peut compter désormais que sur la seule solidarité des patrons des chalutiers professionnels. Le pouvoir Mitsotákis fidèle à sa mission de promotion du nouvel ordre mondial multiplie alors et par décrets, mesures et interdictions mesquines, sans le moindre fondement. Et toujours, en violation de la Constitution. Triste alors loi fondamentale, systématiquement violée depuis dix ans, lorsque les nazis de Berlin et du 4ème Reich européiste ont imposé à la Grèce sous prétexte d’une farce appelée dette, une nouvelle colonisation sans égal depuis l’autre temps qui fut le leur, celui des Panzers.

lundi 6 avril 2020

Démocraties lunaires



Avril et son poisson sous une pluie battante. L’ensemble du pays confiné affronte ainsi... les éléments réunis, plus la tempête, sale temps. “On en a vu d’autres”, répètent inlassablement les vieux du village pendant que les plus jeunes creusent de leurs doigts accoutumés, le... trou béant de leurs smartphones. “Rien n’est comme avant et ce n’est que la leçon inaugurale”, insistent les vieux. C’est également vrai lorsque par ce temps exceptionnellement mauvais, nous n’avons pas commémoré la Révolution nationale de 1821, la fête nationale du 25 mars. L’exception est d’autant plus triste car le contexte est, au dire de tous, suffisamment sournois.

mardi 31 mars 2020

Le pays réel s’y prépare



Ce premier mois de mars apocalyptique se termine. Le virus galope en Europe mais déjà moins en Grèce. Le pays réel reste confiné et au sujet des politiciens, ils sont décidément attendus à la sortie du tournant. Du fond du Péloponnèse... simplifié, c’est plutôt le capitaine Yánnis qu’est le plus attendu en ce moment. Lui et son poisson, plus que jamais chaque matin. “La mer, c’est avant tout la liberté, autant que notre survie”, insistent-ils les habitants. Histoire, disons-le, de former un petit cercle... à une certaine distance et aux allures d’Agora, si ce n’est que pour quelques minutes seulement, maintenant que les cafés restent fermés. Mars apocalyptique.

samedi 28 mars 2020

Allemagne fétide



Le temps historique file à toute vitesse, la vraie vie toujours sous clôture. La petite bourgade du Péloponnèse aux bistrots fermés et aux habitants confinés a sitôt perdu l’essentiel de son âme. Les habitants munis des autorisations “coronarites” quittent le domicile uniquement pour de maigres petites courses et encore. Le seul pompiste a déjà mis la clef sous la porte, du moins provisoirement. La destinée collective pratique ainsi mise entre parenthèses, dans la rue, les échanges entre nous deviennent de plus en plus brèves, et toujours à deux mètres de distance. Célébrons sinon le calme plat, d’ailleurs sous la pluie. Seuls nos chats, animaux adespotes par excellence rodent alors partout sans avoir trop à se méfier des humains et notamment de leurs véhicules.

mardi 24 mars 2020

Confinement à la grecque



Confinement à la grecque. La mesure a été annoncée dimanche soir pour entrer en vigueur lundi 23 mars à six heures du matin. Calquée sur le modèle français, elle autorise les sorties jugées essentielles dont les balades à proximité du domicile. Seul le montant de l’amende est différent, 150€ en Grèce au lieu de 135€, initialement dans l’Hexagone. Sitôt l’annonce faite, du jamais vu et comme ailleurs, les habitants de la petite bourgade du Péloponnèse se sont massivement promenés dans la soirée comme rarement en cette saison. “Profitez-en, demain tout sera fichu.” Rires. On aborde les sujets du jour et avant tout, les maladies de notre temps, pour finalement envier aux pêcheurs professionnels du coin, leurs sorties toujours autorisées, en les regardant jalousement depuis la terre, plus ferme que jamais. “Capitaine Yánnis et les siens ont bien de la chance.”

vendredi 20 mars 2020

Temps mort



Temps modernes. Passage obligé et soudain de la culture de la paix à celle de guerre. Nos supposés points d'équilibre se brisent comme souvent en histoire humaine, nous l’avions pourtant oublié. Points d'équilibre alors semblables au prix du pétrole brut, lequel n’est guère loin de cette barre si chère aux économistes, fixée à 20 dollars le baril. “Sous cette barre on le sait, on peut basculer d’un moment à l’autre de la guerre à la paix.” Du coronavirus... au “coronavirage”, le voilà ce vieux jeu qui nous rattrape.

vendredi 13 mars 2020

La dernière pluie



L’agressivité de la Turquie se déchaîne chaque jour davantage ; Erdogan menace et provoque. En face, l’armée grecque utilise ses ventilateurs géants pour renvoyer les gaz lacrymogènes lancés par les assaillants en territoire turc. Depuis deux jours des chasseurs F-16 turcs ont violé l’espace aérien grec près de la frontière à deux reprises, manifestement pour photographier les positions des forces terrestres grecques déployées dans la zone. Jeudi matin, les avions turcs ont été interceptés et obligés à faire demi-tour par les chasseurs grecs. On apprend également que les sous-marins des deux pays sont déployés en mer Égée, plus sur la terre ferme... le coronavirus. “Préparons-nous à mener la guerre sur tous les fronts” entend-on depuis nos radios, voilà pour l’ambiance.

mardi 10 mars 2020

Aux frontières de l'Apocalypse



Temps apocalyptiques. Apocalypse, le mot est grec et il désigne l’action de distinguer ce qui est couvert et caché. On plonge alors dans le domaine de la vérité dévoilée aux hommes, avant ou même après toute théologie. C’est aussi d’époque. Le pays réel redécouvre la géopolitique qui est la sienne et aux dernières nouvelles depuis notre frontière aux portes de l’Europe, l’armée turque utilise ouvertement ses véhicules blindés pour abattre les barrières, comme elle lance ses djihadistes mélangés à ses propres commandos à l’assaut... de la Grèce car les migrants ont été mis visiblement et par endroits en retrait. Pour l’instant.

samedi 7 mars 2020

Culture de guerre



Aux dernières nouvelles la guerre, peut-être préalablement... à son ouverture totale se précise et elle se diversifie. Les consciences à leur tour s’aiguisent à travers un élan de solidarité nationale qui traverse désormais l’ensemble du pays réel. Des réservistes des forces spéciales rejoignent la frontière avec la Turquie depuis la Crète, tandis que de nombreux comités de citoyens et des municipalités, prennent en charge une bonne partie de l’approvisionnement des soldats et des policiers qui gardent la frontière. On scrute les nouvelles, on se couche chaque soir en se disant que pourvue qu’encore cette nuit, les nôtres puissent tenir. Il faut empêcher coûte que coûte, entend-on de partout, l’invasion du pays par ces migrants musulmans fanatisés, lancés sur nos frontières par la piraterie islamo totalitaire de la Turquie d’Erdogan. Le contexte est comme on dit gentiment, bien grave. Printemps grec... aux portes de l’Europe.

mardi 3 mars 2020

Menace asymétrique



Les médias mainstream finissent par évoquer la guerre et la tentative d’invasion pour ce qu’elles sont. Le “gouvernement” parle de menace asymétrique et met l’armée en état d’alerte, toutes les permissions des militaires sont annulées. “Tous ceux à gauche qui chez nous, estiment que notre patrie ne doit plus être habitée par les Grecs mais par les envahisseurs, qu’ils nous le disent alors ouvertement”, radio 90.1, grande écoute le 2 mars au matin. En plein carnaval... les masques tombent.

dimanche 1 mars 2020

Invasion ante portas



La guerre en cours, l’invasion ante portas. Plusieurs dizaines de milliers de migrants sont transportés gratuitement en autocars jusqu’à la frontière grecque par les soins du régime islamo-totalitaire d’Erdogan, de même que face aux îles grecques de la mer Égée orientale. La barbarie de la politique turque se frotte désormais aux Puissances, de la Syrie à la Grèce, tandis que les migrants savamment mêlés aux agents de la Turquie et aux islamistes, incarnent alors cette arme humaine à destruction massive, instrumentalisée pour ainsi... en finir avec les nations européennes.

jeudi 27 février 2020

Les armes ont parlé



Les armes ont parlé. Les citoyens des îles grecques de l’Égée orientale, notamment ceux de Lésbos et de Chíos ont fait usage de leurs armes à feu, fusils de chasse pour l’instant, après avoir été sauvagement agressés, tabassés, gazés par les compagnies de MAT, les CRS grecs, lesquelles ont eu l’idée fatale de faire usage de leurs armes de service, si ce n’est que pour de soi-disant sommations. Forces de l’ordre que le gouvernement du salopard politique Mitsotákis a dépêché sur place pour briser la résistance populaire et nationale devant la décision gouvernementale de construire sur ces îles, quatre villes...nouvelles pour migrants musulmans que la Turquie nationaliste et islamo-totalitaire rejette sur nos îles dans le but à terme, de remplacer la population et ainsi occuper un jour la mer Égée.

dimanche 16 février 2020

“Tsipras est Turc”



Réalités décousues... qui nous donnent du fil à retordre à n’en plus finir. On rencontre un peu de tout à Athènes en ce moment, depuis des écoliers en sorties scolaires visitant les vieux quartiers sous l’Acropole, aux postiers qui manifestent visiblement sans trop y croire, histoire de dénoncer la dernière ligne très droite avant la privatisation de leur service. Sans oublier le fisc “grec” qui est de fait comme officiellement une société étrangère anonyme sous contrôle allemand via la Troïka, laquelle modifie de manière définitive en ce moment même le statut des agents de la dite administration fiscale.

vendredi 7 février 2020

Point de non-retour



La guerre en cours se précise et se prépare pour atteindre des seuils plus nuisibles que jamais, sur le plan local comme national. Certes, depuis les contrées paisibles et largement désertées de la Thessalie comme de la Macédoine grecque, on ne voit pas venir cette guerre pour l’instant, mais ce n’est qu’une affaire de peu de temps.

vendredi 31 janvier 2020

Cloaque bourbeux



Histoire en cours de devenir entre gesticulations et gestation. Temps sombres. Et pour ce qui est du pays réel, il reste partagé entre son mauvais présage quant au futur et la fausse insouciance dont il est... porteur. Vivons au jour le jour sous le soleil, même hivernal. Rien n’est jamais acquis... hormis la paupérisation, et plus personne ne remarque la distribution d’un bol chaud plein de pâtes que les bénévoles distribuent de manière devenue assidue en plein centre d’Athènes. Aux mêmes endroits, les terrasses sont déjà pleines, car l’histoire se fabrique comme elle se déboutonne depuis la nuit des temps, inégalités croissantes, voire “normalisées”. Temps présent !

dimanche 26 janvier 2020

Nous voulons récupérer nos îles



Pays parsemé d’îles, où la mer est d'un bleu azur et les plages de sable fin. Pays même aux clichés fort imposants à son sujet, pour ne pas dire imposés. Déjà, la politique dite d’austérité, autrement-dit, son Occupation et son dépeçage à tous les niveaux au prétexte de la supposée dette, doublée d’une pression fiscale assommante, enfonce toujours et encore son peuple dans la pauvreté, le chômage chronique, le départ vers l’étranger de près de 700.000 Grecs, pour finalement entraîner la population dans la déception et la dépression collective. Et ce n’est pas fini. La crise migratoire, autrement-dit, l’invasion organisée par les tenants du mondialisme, atteint ces dernières semaines un seuil critique. Aux îles grecques de la mer Égée orientale, le nombre total de migrants essentiellement musulmans dépasse déjà par endroits celui de la population grecque et chrétienne des autochtones, c’est l’explosion donc, et on y est.

samedi 18 janvier 2020

Joli vernis !



Soleil hivernal. Images trompeuses du temps présent sur Athènes comme sur sa Riviera. Départ des petits ports au lever du jour et dans l’après-midi pour une sortie de quelques heures, promeneurs du dimanche... charmés par le commerce ambulant, il faut dire que le cadre se montre idyllique. Sur ces petits ports, on vend naturellement du poisson très frais et aussi ces objets à un euro pièce, ou enfin, du miel directement issu de son producteur. Les plus téméraires parmi ceux des classes aisées du pays se baignent déjà en mer, belles couleurs, joli vernis.

lundi 6 janvier 2020

Année.. à la noix !



Les fêtes s’achèvent. En ce 6 janvier c’est l’Épiphanie, Théophanie pour les pays orthodoxes, plus la neige des abords d’Athènes jusqu’en Crète. L’attraction désormais légendaire de la ville de Tríkala en Thessalie occidentale ferme ses portes jusqu’au mois de décembre prochain. En attendant, on trouvera toujours sur le marché la production locale, dont les noix de Tríkala, réputées et... méritantes. 2020, année déjà plutôt... à la noix, si l’on juge par certaines actions disons inaugurales qui minent autant davantage le système de la géopolitique actuelle.

mercredi 1 janvier 2020

Bonne année 2020 !



Calendrier inflexible. Devant les... arythmies du monde actuel, Greek Crisis tient vous remercie pour votre soutien en 2019, et vous adresse ses vœux les plus chaleureux pour cette nouvelle année.

À bientôt pour une année 2020, enfin celle de l’espoir...

Bonne année 2020, santé, espoir et vérité !

* Photo de couverture: Moyens de métamorphose, costumes, signes visibles du théâtre antique. Athènes, 2019