Greek Crisis

jeudi 14 novembre 2019

Passoire... et Pasarán



En Grèce, le 11 novembre n’est pas une journée de la mémoire historique. En 1918, la guerre n’était pas vraiment terminée, la division du pays entre Venizélistes et Royalistes prenait des allures de guerre civile et l’armée grecque se mobiliserait bientôt en 1919 en Asie Mineure contre la nouvelle armée turque des Kémalistes. Campagne perdue pour la Grèce en 1922; la fin de la guerre, ce n’est donc pas 1918. Et en 2019, c’est toujours la guerre, une autre guerre, plus sournoise et alors hybride, il fallait autant s’y attendre.

Pays réel et son drapeau. Athènes, novembre 2019

Depuis le paysage et le site même de Delphes, ce même pays semble encore paisible, immuable, voire ferme. On songe au vieux philosophe dans son musée, aux temples et au théâtre, comme à l’idée Delphique, harmonie, spiritualité et si possible entente. Sauf que nous n’y sommes plus par les temps qui courent.

Car au-delà de Delphes, il y a surtout Athènes, cette grande capitale des bouffons, politiciens de tout bord alors mentalement syphilitiques, préparés et appointés pour détruire le pays, celui qui n’a jamais été le leur en réalité. Athènes toujours, où le ridicule ne tue manifestement plus, lorsque par exemple le ministrion à “l’Investissement”, Ádonis Georgiádis d’ailleurs ancien transfuge depuis le parti opportuniste pseudo-patriote de LAOS, a fêté son anniversaire à l’Ambassade des États-Unis, se faisant photographier aux côtés de l’Ambassadeur Geoffrey Pyatt visiblement enchanté. Pyatt, comme on le sait, avait été le “gentil organisateur” du Putsch antirusse en Ukraine; c’était en 2014.

Ensuite, il y a cette vermine politique et économique d’Athènes, dont le Président de la “République” Pavlópoulos, puis Mitsotákis dans le rôle du Premier ministre ainsi que leur “Parlement” d’opérette, tout ce petit monde de vampires, lequel a donc osé mettre en place un Comité... pour commémorer bientôt les 200 ans de la Révolution nationale, chrétienne et sociale de 1821, aboutissant à la Grèce enfin (et supposons) libérée. Et à la tête de ce comité on retrouve la richissime Giánna Angelopoúlou; elle avait déjà présidé au comité des funestes Jeux Olympiques de 2004, lorsque ces mêmes castes avaient encore ingurgité tant de millions, mais l’ardoise de quelques milliards a été comme toujours adressée aux citoyens du pays réel sous forme de dette. Giánna Angelopoúlou, dont la famille de l’époux s’est largement enrichie avec l’aimable participation des Allemands sous l’Occupation des années 1940 (reportage 90.1 FM, le 12 novembre 2019, zone matinale), a même prononcé le 7 novembre un discours devant le “Parlement”, exposé alors digne d’un élève de collège très moyen, un peu comme si elle présidait à l’Office du Tourisme de la... région Grèce.

L’épouse de l’homme fortuné a évoqué pêle-mêle les armateurs de Chios, le tissage de la soie d’il y a deux siècles, les ONG actuelles s’occupant de la protection de l’ours, puis la prétendue récente... grandeur d’une Grèce plutôt multiculturelle. Les héros de notre Révolution nationale ont été ignorés, la Révolution elle-même a été oubliée, il apparaît ainsi que l’on voudrait commémorer la Révolution de 1821 sans elle. “On devrait plutôt laisser la commémoration aux Turcs car ils seraient mieux respectueux des combattants que leurs ancêtres avaient affronté à l’époque que les traîtres d’Athènes”, ironise alors une certaine presse, aussi presse de la semaine.

Le Philosophe. Musée de Delphes, novembre 2019

Georgiádis aux côtés de l’Ambassadeur Pyatt. Athènes, novembre 2019, presse grecque

Angelopoúlou, Pavlópoulos, Mitsotákis. Athènes, novembre 2019, presse grecque

Temps alors qui courent, autant que l’insignifiance promue en banalité par les Orwelliens du totalitarisme actuel. Le 10 novembre c’était le... grand Marathon d’Athènes, “l’authentique”. Axes coupés, circulation entravée, “évènementiel” surtout participant à la grande diversion, grande, disons alors énorme. Et on aura oublié qu’à l’origine de la course, d’après Plutarque en tout cas, le commandant des neuf mille Athéniens et des mille Platéens, Miltiade, aurait envoyé un certain Euclès ou bien Phidippidès, pour prévenir Athènes de sa victoire après la bataille en 490 av. J.-C.. Le jeune guerrier aurait parcouru la quarantaine de kilomètres séparant Marathon de la cité. Il mourut après avoir annoncé la victoire. La patrie et la démocratie étaient en danger, les envahisseurs arrivaient par la mer et ils ont été arrêtés en livrant bataille.

Dans le feuilleton de la diversion, le gouvernement se livre comme par hasard en ce moment à une pseudo-guerre, qui fait certes des blessés bien réels, entre les unités de la Police et les mouvances anarchistes au demeurant parfois lourdement armées, il faut le dire, occupant en toute illégalité les sous-sols des universités de la capitale, presse de la semaine.

Une certaine gauchosphère s’en émeut, autant que ceux de la supposée droite qui en demandent bien davantage. Il va de soi que les Grecs en ont assez des Université transformées en... ateliers de l’anomie et de l’insécurité, sauf que l’engouement pour l’ordre du “gouvernement” Mitsotákis n’est que de façade, surtout dissimulant la vraie guerre. Et c’est pareillement le voyage du Président de la Chine Xi Jinping en Grèce en ce moment, qui est tant utilisé pour ne surtout pas médiatiser... encore et toujours la vraie guerre. Et voilà que la fosse septique qui tient lieu et place de système politique en Grèce ; ces créatures, allant de Tsípras à Mitsotákis, réunis au soir du 11 novembre en présence de l’homme d’État chinois, ils ont tant rigolé ensemble de façon vulgaire. Présumons donc, qu’au fond de son intelligence, Xi Jinping aurait pu bien s’en moquer.

Tsípras, Mitsotákis et Georgiádis. Athènes, le 11 novembre 2019, presse grecque

La diversion du Marathon d’Athènes. Novembre 2019

Pourtant la guerre est là, et autant l’invasion. Les migrants essentiellement issus de pays musulmans, passent alors illégalement et par centaines chaque jour les frontières du pays, aidés même par les forces armées grecques, ayant pourtant comme mission et ce d’après leur serment, que de protéger le pays, son peuple, sa (piètre) démocratie. Les... migrationnistes-gauchistes locaux, par exemple ceux de SYRIZA, les accueillent au port du Pirée à l’instar de l’incompétente et népotiste ex-Présidente de la Région d’Attique Rena Doúrou au soir du 11 novembre, tandis que la droite migrationniste de Mitsotákis ordonne aux forces armées de servir de... guides touristiques aux migrants et aux autres individus suspects (espions, fanatiques, agents dormants des Puissances étrangères et essentiellement de la Turquie) qui passent la frontière en toute illégalité.

Du “No pasarán”... à la passoire actuelle, il n’y avait qu’un tout petit pas, et il a été définitivement franchi. En plus, la propagande de cette gauche que les Mitsotakiéns autant Sorites répètent également, est alors abjecte et grossière. Doúrou, à travers son message, assimile les migrants actuels aux refugiés Grecs chassés par les Turcs entre 1922 et 1924 suite à la guerre de 1919-1922. Au moment où cet échange de populations a été décidé à Lausanne, en 1923, la majorité des Grecs avait déjà été expulsés ou rapatriés en Grèce. Le traité, qui a suivi la première expulsion des Grecs de Smyrne, du Pont et de Cappadoce, concernait 1.700.000 Grecs, qui se trouvaient encore en Turquie, et quelque 400 000 musulmans de Crète et de Macédoine.

Sans oublier les morts, comme le restitue l’historien Olivier Delorme, “beaucoup d’hommes, militaires ou civils, ont été considérés comme prisonniers, soumis à des marches exténuantes, dénudés, humiliés, battus, abattus, affamés, livrés au lynchage dans les villages turcs qu’ils traversent, parqués dans des camps où ils meurent par milliers de mauvais traitements, de tortures et de maladie. Au total, c’est entre 500 000 et 600 000 Grecs qui seront morts, entre 1913 et 1923 du fait des politiques conduites par le Comité Union et Progrès puis par Kemal - soit entre un tiers et un quart de la population grecque de l’Empire ottoman avant guerre, plus de la moitié chez les Pontiques. Sans même compter la surmortalité des réfugiés, dans les années qui suivent, due aux conditions terribles dans lesquelles ils ont dû fuir la nouvelle Turquie.”

Doúrou fait semblant d’omettre que suite justement à 1922, les deux pays, Grèce et Turquie, avaient signé un Traité portant sur l’échange de leurs populations, chrétiennes et musulmanes, car tel fut le critère retenu aussi par la Société des Nations. Ainsi, 1,7 millions de Grecs sont arrivés en Grèce, et 500.000 musulmans ont par la même occasion quitté la Grèce pour la Turquie. D’ailleurs le rapprochement éphémère entre les deux diplomaties grecque et turque entre les années 1920 et 1940, n’a été rendu possible que par l’échange des populations et l’homogénéisation souhaitée de la démographie des deux côtés de la mer Égée. Mais c’était avant les années 1940.

Doúrou... l’accueillante. Le Pirée, le 11 novembre 2019, source Internet

Sauf que depuis bien des décennies, les dignitaires de la Turquie, et Turgut Özal le premier, aurait déclaré qu’il suffit d’inonder la petite Grèce d’une population musulmane pour l’anéantir tout simplement, voir ici. Nous y sommes (presque) en ce moment et Erdogan ne dit pas le contraire.

Un militaire grec, en service sur la frontière entre la Grèce et la Turquie au nord près du fleuve Évros, vient d’adresser un message de détresse à Sávvas Kalenterídis. Rappelons que Kalenterídis est cet ancien officier des services secrets grecs, Brigadier de l’Armée de terre qui démissionna en 2000, après la capture du leader kurde Abdullah Öcalan par la CIA, le Mossad et le MIT turc. Il était alors en mission d’accompagnement à Nairobi (Kenya), pour le compte du Renseignement grec. Très populaire en Grèce et à Chypre, il est l’auteur de nombreux ouvrages d’analyse géopolitique et dirige la maison d’édition “Infognomon” et le site internet InfognomonPolitics, voir aussi ici.

Le reportage de Kalenterídis est le suivant “: Voilà la vérité sur Évros et sur l’invasion étrangère. Le témoignage d’un militaire qui y sert. Ce matin, j’ai reçu un message d’un militaire grec que je ne connaissais pas, et qui sert à Évros, et que je cite en entier, en provenance de la Zone de sécurité sur la frontière. L’entrée de Grecs même y est strictement interdite, à l’exception des agriculteurs de la région, sans parler des étrangers. Cela rappelle l’aventure de deux soldats grecs qui sont entrés illégalement dans la zone militaire respective et ont été ensuite arrêtés par les militaires turcs l’année dernière, ils sont restés emprisonnés plusieurs mois en Turquie avant d’être rendus aux autorités grecques. Le message du militaire est le suivant: Bonjour M. Sávvas... Je suis originaire de... Je suis militaire et je sers à Évros. La situation est tragique... Je n’ai pas le droit de les empêcher d’entrer, de les persécuter ou de prendre des mesures pour les avertir qu’ils entrent dans une zone militaire interdite et qu’ils entrent pour tout dire dans mon pays illégalement! Je n’ai même pas le droit de les arrêter! Il n’y a plus de Zone de sécurité sur la frontière. Parce que tout ce que je peux faire suivant les ordres que je reçois, c’est d’avertir les gardes-frontière... Pour les accueillir alors... tous ensemble... Leurs passeports sont brûlés et ils déclarent ce qu’ils veulent quant à leurs pays d’origine. Ils affirment également que soi-disant ils n’ont pas de téléphone portable... et ainsi de suite... Voilà et...”, blog de Kalenterídis, le 10 novembre 2019.

L’invasion. Migrants à Évros. Source, Kalenterídis, 11 novembre 2019

Passeport à moitié brûlé. Source, Kalenterídis, 11 novembre 2019

Embarcation utilisée par les migrants à Évros. Source, Kalenterídis, 11 novembre 2019

Les migrants et autres agents de la Turquie entrent alors par milliers depuis la frontière avec la Turquie sur le fleuve Évros, de manière organisée et planifiée, s’ajoutant à l’autre invasion, celle des îles grecques en passant par la mer. Notons aussi que ces migrants illégaux franchissant le fleuve Évros ne sont même pas enregistrés. “Évros, c’est une passoire, et personne n’est interpelé pour du moins avoir une idée à qui nous avons à faire. Depuis mon poste sur le delta du fleuve je compte chaque jour entre 70 et 100 migrants. Ils sont agressifs, ils se dirigent directement vers les villages de la minorité musulmane dans la région suivant des itinéraires déjà indiqués et ensuite ils disparaissent. Il s’agit d’une population masculine, jeune et visiblement entrainée et ces gens ont à plusieurs reprises agressé les habitants de la région. Athènes n’a pas l’air de nous entendre”, témoignage d’un officier de l’armée grecque, radio 90.1 FM zone matinale, le 13 novembre.

Et à l’intérieur du pays, dans le Péloponnèse, région de Patras, l’Église s’apprête à installer des migrants dans un monastère historique qui pour l’instant n’a pas de moines. On en déduira que bientôt il aura plutôt un imam. Les habitants du village voisin sont effroyablement consternés et ceux de l’Église hésitent un peu devant la réaction populaire mais espèrent aller jusqu’au bout de “leur” décision, le reportage de la presse locale c’est ici.

Dans tous les cas de figure les autorités et les forces armées et navales grecques sont désamorcées de l’intérieur devant l’invasion, tandis que les frontières à la fois navales et terrestres de la Bulgarie voisine avec la Turquie restent hermétiquement fermées et contrôlés, pas un seul migrant ne franchit alors les frontières avec la Bulgarie. Ce qui est donc soi-disant impossible de contrôler en Grèce d’après les journalistes et autres laquais de la globalisation, semble être parfaitement possible pour d’autres pays, et déjà la Bulgarie voisine. La situation qui règne alors en Grèce relève autant de la haute trahison, celle des élites politiques, économiques, souvent de l’Église, de la Justice et autant militaires, sauf que... l’encadrement amenant au châtiment qu’ils méritent, d’ailleurs prévu par la Constitution fait alors défaut.

C’est une guerre et alors une guerre d’envergure. Les films de propagande de l’Office ONUsien sur les migrations imposées... et contre les nations, promettent même aux migrants des conditions idéales en Grèce, voire des hôtels avec piscine, on dirait des vidéos d’agences de voyage, c’est ici. Comme l’analyse l’économiste Nikos Iglessis sur son blog, “le gouvernement actuel, très exactement sur les traces du gouvernement précédent et alors appuyé par presque tous les partis d’opposition, tente non pas de faire face aux flux migratoires, mais de les gérer au moindre coût politique. L’objectif ultime reste toujours le même et ceci, indépendamment du parti au pouvoir: transformer la société grecque en une société multiculturelle en lui faisant perdre ses caractéristiques nationales. Situationnisme comme on le sait imposé par la mondialisation.”

“La globalisation ne veut pas de frontières, elle ne veut pas que les hommes aient des racines et des identités, elle ne veut pas d’intérêts nationaux, elle veut engendrer une garbure sociale et qui peut être facilement manipulée pour servir les intérêts politiques et économiques des mondialisateurs. S’adressant au Parlement les 4-10-19, le Premier ministre K. Mitsotákis a notamment déclaré: ‘Loin de nous toute logique de racisme et de xénophobie, je suis pour une société multiculturelle. Je souhaite que les enfants de ceux qui vont rester parmi les migrants puissent exceller à l’école et pour pouvoir porter le drapeau grec lors du défilé de la fête nationale’. Ces deux expressions expriment l’idéologie ethnocidaire de la mondialisation.”

“Les citoyens qui souhaitent maintenir une société grecque homogène sur le plan national sont taxés de racisme et de xénophobie. Notre drapeau bleu et blanc et sa croix, est dégradé, d’un symbole de la nation grecque il devient un simple marqueur de réussite scolaire. Le drapeau peint par le sang grec devrait, lentement, devenir une toile qui sera agitée par quiconque lors d’événements qui tendent plutôt à revêtir un caractère folklorique. La nation sera complètement vaincue quand elle aura perdu toute sa mémoire historique et ses symboles.”

“Ces dernières années, notre pays a été inondé de vagues d’immigrants clandestins. Ils entrent illégalement sur le territoire grec, ils demandent l’asile se déclarant réfugiés, et effectivement ils s’établissent chez nous. Ils ne sont pas, pour la grande majorité, des réfugiés ou de simples migrants économiques qui viennent travailler quelques années puis retournent dans leur pays d’origine, ils sont des colons qui cherchent à bâtir leur nouvelle vie sur le territoire d’un autre pays.”, Nikos Iglessis sur son blog.

Ainsi, à travers tout le pays, les réactions sont vives face à cette colonisation forcée. “Les envahisseurs migrants illégaux hors de la Grèce” peut-on lire un peu partout, au même moment, les migrants multiplient les actes de violence et de vandalisme, parfois même saccageant des églises et installant des campements sur de propriétés privées par exemple à Lesbos et à Samos, sans que la Police fasse valoir la loi, ni protéger les propriétaires légaux des lieux. La gauchosphère jubile, et les complices de la droite alors se taisent ; voilà que la propriété privée est abolie, celles des humbles de préférence et non pas des grands profiteurs du système, ONG et autres Sorites compris, et au passage, la nation est abolie avec. Temps modernes.

Les envahisseurs migrants illégaux hors de la Grèce. Internet grec, novembre 2019

Mais alors à quoi bon tout cela ? Pour Iglessis, “la réponse à cette question et à bien d’autres, n’a jamais été avancée ou ne sera jamais donnée au peuple grec. Au contraire, cette affaire est sciemment gérée et mise en œuvre de manière politiquement criminelle pour la Grèce. S’adressant à la Commission des libertés civiles, de la Justice et des Affaires intérieures du Parlement européen, le 6 novembre 2019, le ministre de la Protection des citoyens, M. Chryssohoḯdis, a déclaré: ‘Le problème majeur c’est l’intégration des réfugiés, c’est-à-dire l’éducation des enfants et des adolescents, l’employabilité des parents, la garantie de leurs droits et obligations’. Il est clair que le gouvernement et le système politique dominant ont choisi de convertir le territoire grec, en y installant des colons au nom de l’humanitarisme et de la protection des ‘refugiés’, humanitarisme uniquement pour les étrangers - et non pas pour les Grecs.”

“La propagande du ‘politiquement correct’, des mondialistes néolibéraux et des antipatriotes de gauche, tente de convaincre alors les Grecs qu’ils devraient être à terme tout simplement euthanasiés. Tous ces gens nous disent que les nouveaux arrivants ne sont pas si nombreux et que nous devons apprendre à vivre avec eux. Mais si nous les installons aujourd’hui, fatalement d’autres viendront. Au cours des quatre derniers mois, le nombre d’arrivées a atteint officiellement 40.000 personnes, selon le vice-ministre de la Protection des citoyens, G. Koumoutsákos, en charge de l’immigration.”

“La société grecque devrait adopter, si possible par... intraveineuse, une logique bien grotesque. Les migrants, baptisés refugiés, ont des droits plus élevés que les Grecs. Donc si par exemple deux tribus ou groupes ethniques ou religieux du Pakistan ou du Congo, ou d’ailleurs, sont en guerre, notre pays a l’obligation d’accorder l’asile à ces gens, considérés comme des réfugiés de guerre, et de leur fournir un logement, de la nourriture, du travail et l’éducation de leurs enfants et plus tard, conformément à la loi en vigueur, leur accorder même la citoyenneté grecque.”

“Enfin, la plus grande menace pour la sécurité nationale de la Grèce, c’est la création d’une importante minorité musulmane dans le pays, qui sera instrumentalisée au moment opportun par les puissances étrangères, la Turquie et bien d’autres, à des fins géostratégiques. C’est-à-dire, qu’ils utiliseront la minorité musulmane en tant que ‘minorité stratégique’. On sait que les pays ayant connu des guerres civiles, ont soit subi une invasion extérieure, ou ont été dissous à travers la manipulation chez eux par des acteurs extérieurs, de leurs minorités stratégiques, Iglessis, sur son blog.”

Grecque et sans-abri. Athènes, novembre 2019

Dépouille non réclamée. Presse de Thessalie, novembre 2019

Comme le remarque le journaliste Trángas, ce dernier humanisme pro-migrant dont se réclame la classe politique et médiatique ne passe alors décidément pas, déjà parce que ces mêmes décideurs et autant propagandistes appliquent depuis les débuts des politiques d’austérité, un fort racisme anti-grec si évident et si cruel, émission sur 90.1 FM du 7 novembre. Dans les faits comme dans la symbolique de ce monde à l’envers, de nombreuses casernes historiques des forces armées grecques, délaissées pour cause d’austérité, sont en ce moment même transformées en campements pour migrants, à Nauplie par exemple, comme à Thessalonique ou alors à Missolonghi.

Pis encore, les migrants sont également installés près de bases et d’aérodromes de l’armée de l’air, comme à Vólos et à Larissa en Thessalie, ou sinon, à proximité de grands axes et de carrefours stratégiques. En cas de troubles, en cas d’attaque de la Turquie, attaque quasi-annoncée il faut le dire de la part des dirigeants turcs, on ne pouvait pas mieux trouver pour désorganiser le pays et ses capacités de réaction lorsque la minorité stratégique musulmane, ainsi que les agents dormants qui entrent actuellement en Grèce par l’invasion migratoire, recevront l’ordre d’agir, voir également ici, l’analyse de Droúgos sur son site. Voilà où nous en sommes.

Il est autant vrai que jamais auparavant les politiques et l’administration n’ont tant réagi à chaud pour venir en aide à la population grecque durant la dite crise, ou lors des événements exceptionnels, catastrophes naturelles et autre séismes par exemple, que le font actuellement durant la dite “crise des migrants”. Drôle de guerre. En 2019, lorsque les migrants sont logés par dizaines de milliers à des logements et hôtels appartenant ou ayant appartenu aux Grecs paupérisés, de nombreux Grecs sont des sans-abris, tandis que les dépouilles de ceux qui meurent à l’hôpital ne sont parfois pas réclamées par les proches car les familles n’ont tout simplement pas les moyens de les enterrer.

C’est un plan et c’est en cours. Ainsi, à Karitsa, village en Thessalie, les 250 habitants sont préoccupés par l’installation à proximité de leur village d’un campement-hôtel pour déjà 150 jeunes, tous migrants entrés illégalement originaires de l’Afghanistan. Témoignage des habitants: “Et ce n’est pas terminé. Si cela continu, à terme, ils prendront le village et nous devrons émigrer comme déjà l’essentiel des jeunes”, a déclaré le maire de la commune, joint par le journaliste Trángas, émission du 4 novembre sur 90.1 FM, et aussi presse locale de Thessalie ici. Dora Bakoyánni, membre... à ses heures perdues du groupe Bilderberg et sœur officielle de Mitsotákis (en Grèce on raconte parfois qu’elle serait plutôt sa mère), vient de déclarer “qu’il va falloir installer les migrants de manière sélective aux villages dépeuplés du pays”, presse grecque, novembre 2019. Par exemple à Karitsa, voire, aux villages de montagne en Thessalie, mais aussi dans les localités de côte thessalienne sur la mer Égée, comme le rapporte cette semaine la presse locale.

En Thessalie, automne 2019

ONG... et autres envahisseurs. Athènes, novembre 2019

La colonisation, entre autres par les migrants, n’est pas tout a fait une nouveauté, et c’est une caractéristique d’un temps empire, comme l’évoque aussi dans son analyse assez parallèle à notre sujet, Coralie Delaume. Lorsque par exemple la Thessalie était nouvellement conquise par les Turcs de l’Empire ottoman, son domaine patrimonial relevait, entre 1450 et 1480, du puissant seigneur-marchant Turahan Bey et de son fils Ömer Bey, plutôt que d’une administration disons régulière. Turahan et ses héritiers ont ainsi fait venir des colons d’Anatolie, les Konyalis, ou Koniárides en grec, car la plupart étaient originaires de la région de Konya, pour repeupler la région moins habitée que par le passé et bientôt, des colons ou des convertis à l’Islam ont alors dominé la région, s’agissant surtout de la plaine car les populations grecques et chrétiennes ont toujours tenu les montagnes environnantes. Une réalité ayant conduit à la création des premières autonomies chrétiennes reconnues par les Ottomans, connues sous le nom d’armatoliques, dont la plus ancienne et la plus remarquable est celle d’Agrafa. Sur l’histoire de la Thessalie sous les Ottomans, c’est par exemple ici.

La différence en cette pénible année 2019, c’est que les nouveaux Koniárides, Afghans et autres peuples musulmans qui envahissent la Grèce et qui risquent de coloniser à terme la Thessalie, d’après la programmation déjà connue, vont autant peupler les villages d’Agrafa, une certaine... revanche dans un sens, deux siècles après la libération de la Grèce de la barbarie de l’Empire ottoman. Gêné on dirait par les réactions populaires et par celles des élus locaux, Kóstas Agorastós, Président de la région Thessalie issu de la Nouvelle Démocratie, déclare désormais qu’il ne prendra plus part aux réunions convoquées par le ministère au sujet des migrants, “car l’aide promise par l’UE n’arrive pas et que sous la pression de cette nouvelle population, l’administration, les hôpitaux, les écoles en Thessalie, tout va s’effondrer”, presse locale du 11 novembre.

En Thessalie chrétienne et en montagne. 2019

Scène vue à Athènes dans un Centre des impôts. Une vingtaine de migrants, furieux car l’administration met du temps à leur délivrer leur numéro d’identification fiscale et ensuite bien entendu celui de Sécurité Sociale donnant pleinement accès au système de santé. Car telle est désormais la réglementation, on y observe également que nombreux sont les migrants qui portent plusieurs noms et prénoms car l’administration grecque, et d’abord la Police, est obligée de les enregistrer sous n’importe quel nom et sous n’importe quelle nationalité présumée des déclarants. Au même moment certains hôpitaux, même à Athènes, ferment leurs ailes par manque de personnel, car ils ne peuvent plus fonctionner, le reportage c’est ici.

Aux dernières nouvelles justement, les médias mainstream censurent tout événement relatif à la crise dite migratoire. Comme si les faits avaient... autant migré ailleurs. Silence, ils tournent. Au même moment les migrants illégaux sont embarqués depuis le Pirée à bord de bus qui les conduisent à destination, en passant par des chemins secondaires et parfois non goudronnés, toujours escortés par la Police, toujours vers trois heures du matin.

Tel est le cas du village Ano Sotirítsa en Thessalie et dans la région d’Agiá, le village compte une quinzaine d’habitants et les migrants installés à l’hôtel voisin sont plus d’une soixantaine. Une femme du village a fait sonner la cloche de l’église comme pour un enterrement: “Que vont-ils faire ici ces gens ? Ici il n’y a ni école, ni épicerie et personne ne nous avait prévenus. Je dois dire que la nouvelle est tombée sur nous tous comme une foudre. Ces gens sont de migrants illégaux, ils sont musulmans et ils sont amenés jusqu’ici d’après un véritable plan, nous coloniser et nous anéantir. La Grèce est ainsi dissoute. Je suis navrée pour nos dirigeants, ces gens semblent être beaux mais leurs âmes sont sales, que nos dirigeants prennent alors les migrants chez eux, dans leurs quartiers d’Athènes riche et non pas ici à notre petit village où nous ne sommes qu’une quinzaine d’habitants et les bruits courent qu’ils vont construire un campement pour y installer 400 migrants. Nous enterrons ainsi aujourd’hui notre village et notre patrie”, les deux reportages des médias locaux sont ici à la date du 5 novembre 2019. Ailleurs les habitants se rebiffent et résistent comme ils le peuvent face à l’invasion, à Agía Varvára Imathias en Macédoine grecque, trois poteaux électriques entourant un campement ont été abattus et la courant a été coupé, le reportage c’est ici, 13 novembre 2019.

Les habitants du village Ano Sotirítsa. Télévision locale, le 5 novembre 2019

Le plan, ce même plan est autant ONUsien et européiste, c’est-à-dire allemand, et d’après l’analyse du journaliste pro-américain Trángas (émission sur 90.1 FM, le 12 novembre), “l’UE donc Berlin, échangera bientôt les frontières même de la Grèce avec la Turquie, contre un partenariat mieux avantageux entre autres, et la Thessalie comme la Grèce restante, deviendront des zones où les migrants travailleront pour 4 euros par jour lorsque les Grecs auront quitté leur patrie”, alors supputations ?

Les vampires politiques et économiques qui se sont réunis le 7 novembre au “Parlement”, ont visiblement reçu l’ordre d’accélérer le processus car le pays réel et le peuple réagit ici ou là, et il se dit même qu’il prendra les armes (Internet grec, novembre 2019), en dépit de la propagande et de la désinformation. Les maîtres-fous des politiciens se pressent autant, dont Sóros le financier sans scrupules. D’ailleurs, son fils vient de rencontrer les valets locaux, à savoir, les deux chefs de gouvernement de l’Albanie et de la dite “Macédoine du nord”, reportage, radio 90.1 FM, le 12 novembre 2019 et presse grecque ici.

Le 11 novembre en Grèce n’est certes pas une journée de la mémoire historique mais en 2019, la Grande Guerre y est. Le calendrier migratoire de la Nouvelle démocratie, de SYRIZA comme de pratiquement tous les autres partis s’accompagne d’ailleurs par la mise en œuvre de l’agenda de l’ultime... Nouvel Ordre des mondialisateurs et de la gouvernance mondiale, voir également ici du côté de l’ONU et de son Agenda 2030, totalitaire et anti-démocratique, que les pseudo-dirigeants ont signé sans dire un mot à “leurs” peuples.

Hétéronomie, et ceci jusqu’aux suprêmes détails, disons de l’histoire. On vient d’apprendre que la politique... concernant les animaux adespotes (sans maître), vient d’être transférée du Ministère de l’Agriculture à celui de l’Intérieur, presse grecque, novembre 2019.

Monde sans piété et sans pitié !

Animaux adespotes mais soignés. Delphes, novembre 2019


* Photo de couverture: Delphes, novembre 2019