Le pays a été...paré de sa fête nationale le 28 octobre. En 1940, c’était le grand ‘NON’ du Général Metaxás et de tout son pays encore réel devant l’ultimatum de Mussolini. En 2019 et depuis bientôt dix ans, la Grèce des pseudo-élites politiques devenue territoire, dit alors ‘OUI’ aux envahisseurs, à commencer par la Dettocratie, sauf que la “gouvernance” par la dette n’était qu’un début. Dans un sens, mais dans un seul uniquement, les temps changent.
Colonisation allemande. Athènes, octobre 2019 |
Un petit siècle après, les Grecs espèrent que les voisins et autant amis Italiens... ne se retrouveront pas dans la même situation qu’eux: Dettocratie, colonisation européiste et globaliste et même l’invasion migratoire actuelle comprise. Trois mille migrants par semaine entrent illégalement en Grèce en ce moment et 120.000 “sont attendus pour être installés un peu partout à travers le pays” d’après la presse. Le plan est co-organisé par la Turquie, l’ONU, Bruxelles, la mafia de la nébuleuse Sóros et bien entendu, par l’Allemagne, puissance coloniale par excellence et cependant fragilisée également par les temps qui courent.
Car comme il est autant analysé par Nicolas Bonnal sous le titre “Merkel et notre destruction sur commande”, “il faudra bien étudier cette histoire de notre destruction sur commande depuis la fin des années 2000, depuis les années Obama. Une force conquérante, Sóros, la finance, le genre, les migrants, la dette, l’austérité, le LGBTQ, le techno-fascisme, les attentats, l’écologie n’a cessé de nous contraindre. La classe politique est partout devenue hostile, voire haineuse. La culture a été censurée, le cinéma annihilé ; le prêche humanitaire est continu. Le citoyen-résistant assiste à la destruction sans retenue cette fois de son pays et de ses libertés” (...), Nicolas Bonnal, le 29 octobre 2019.
Et en Grèce, les Sorites et assimilés sont fort abondants, de même que les “charognards” germaniques et mondiaux, ceux que la novlangue dénomme alors “investisseurs”. Cela va de pair avec la perte complète de la souveraineté du pays. Ces apatrides méta-démocrates pullulent dans les écoles, les universités, les ministères, celui de l’Éducation notamment qui n’est plus nationale officiellement depuis quelques années déjà, et ce changement de dénomination ne relève guère d’une abréviation rafraichissante. L’Éducation toujours sous le ministère de Niki Kerameus devient enfin prétendument “prioritaire” (ZEP) en septembre 2019, car elle doit obligatoirement accueillir les enfants migrants dans une large part des écoles du pays, 1.314 établissements plus précisément, presse grecque, octobre 2019. Ces Sorites pullulent surtout et d’abord dans les gouvernements, de gauche comme de droite; c’est alors un truisme que de le répéter.
La ministre de l'Éducation Niki Kerameus quittant la Cathédrale Orthodoxe d'Athènes. Le 28 octobre 2019 |
Le remplacement de la population de la Grèce avait d’ailleurs commencé par le départ de près d’un million de Grecs depuis 2009 sur dix millions d’habitants, et c’est tout le sens exact du discours, entre autres, de Dominique Strauss-Kahn au “Parlement grec” en décembre 2010:
“La possibilité de laisser les jeunes partir à l’étranger est un problème qui prend de l’ampleur dans de nombreux pays. Il est important de les motiver dans leur démarche car, une fois rentrés chez eux, ils auront acquis de l'expérience. Je comprends leur désespoir lorsqu’ils décident de partir à l’étranger. Eh bien, une fois la normalité et la croissance rétablies, eh bien, ils rentreront au pays”, presse grecque, décembre 2010.
Les... 'Investisseurs'. Athènes, octobre 2019 |
Le défilé des écoliers. Athènes le 28 octobre 2019 |
Une planification qui touche presque tous les pays du sud de la dite Union européenne, plus de 700.000 Grecs à 70% diplômés et jeunes ont alors été poussés à quitter leur pays entre 2009 et 2015, ils sont plus de 100.000 par an à le faire depuis 2016, donc on peut sans se tromper évoquer la perte d’un million de Grecs ayant été déjà remplacés par à peu près le même nombre de migrants depuis 2015; bien entendu les chiffres globaux et réels concernant les migrants ne sont pas connus car occultés par les mandarins locaux.
Au même moment, d’après les données statistiques, “le risque de pauvreté et d'exclusion sociale constaté concerne 31,8% de la population grecque en 2018, soit une diminution par rapport à 2017, mais qui reste particulièrement élevée, notamment par rapport à l'avant 2009. Ce pourcentage de la population menacée de pauvreté, et qui correspond à 3 348 500 personnes sur dix millions d’habitants, d’après les données d'Eurostat, place la Grèce au troisième rang des États membres de l'Union européenne à cet égard, avec la Bulgarie et La Roumanie qui se classeront respectivement à la première et à la deuxième place”, presse grecque, octobre 2019.
120.000 migrants attendus. Presse grecque, octobre 2019 |
En 2019, le soiffard avéré Jean-Claude Juncker, a déclaré sur CNN, que “ces populistes, nationalistes, nationalistes stupides, ils sont amoureux de leur propre pays. Ils n’aiment pas ceux qui viennent de loin. J’aime ceux qui viennent de loin... nous devons agir solidairement avec ceux qui se trouvent dans une situation pire que celle dans laquelle nous nous trouvons” le film c’est ici
Tel est le programme de... l’éradication des Européens d’abord, et de presque tous les autres ensuite, lorsque les ethnicités et les radicalisations exacerbées plongeront alors la trop vieille Europe dans le chaos. Sans cohésion, sans culture commune, sans mémoire sociale, nationale, voire de classe partagées, le futur agrégat humain en Europe (et pas uniquement en Europe), traversera alors son bien proche Moyen Âge du numérique totalitaire sans trop broncher, jusqu’à sa disparition même physique. C’est en cours... et à Athènes le jour de la fête nationale du 28 octobre, on a vu devant une église byzantine d’Athènes, que l’icône de la Sainte Vierge Libératrice avait été installée bien en évidence devant l’entrée. Espoir et alors recueillement.
Récapitulons déjà un peu... côté grec. Sous prétexte de la supposée dette, le pays est tutelisé, et il perd la part de sa souveraineté que les Puissances lui avaient historiquement encore laissée. La paupérisation de sa classe moyenne, passée de 75% à 30% de la population, provoque l’exode des forces vives de la nation comme on disait jadis, et les naissances s’effondrent bien entendu encore et davantage. Les biens publics, immobilier et foncier compris, sont soumis à l’agence fiduciaire étrangère contrôlée par la Troïka élargie, de même que les recettes fiscales, et ceci pour une durée de 99 ans (Mémorandum Tsípras 2015-2016). Il en va de même s’agissant des biens privés, bradés et saisis par les banques et actuellement offerts aux fonds rapaces étrangers, et alors par milliers.
Sainte Vierge Libératrice. Athènes, le 28 octobre 2019 |
Avant le défilé à Athènes. Le 28 octobre 2019 |
“Les funds débarquent à Athènes massivement” titre très exactement la presse mainstream, “nous sommes intéressés par de logements destinés à de jeunes de 20 à 40 ans, comme à Berlin”, déclarent les envahisseurs ainsi fraîchement débarqués, presse grecque, octobre 2019. J’en déduis que ces jeunes ne pourront plus être Grecs, ils seront ceux des classes moyennes mondiales et bien entendu issues des migrants actuels lesquels repeupleront les appartements que les Grecs ne possèderont plus, comme c’est déjà le cas avec les programmes de repeuplent de la Grèce en passant par la location d’appartements, plans financés par les mêmes, l’ONU, Bruxelles, la mafia de la nébuleuse Sóros et bien entendu par l’Allemagne. L’Église de Grèce prend même part à cette opération, offrant une partie de son parc immobilier aux migrationnistes, le projet en cours est cofinancé par l’Église Évangéliste de la Rhénanie, disons une fois encore comme par hasard, site de l’Église grecque ici.
Oui, parce que l’Allemagne a décidé de verrouiller les frontières de la Grèce au Nord (Albanie, Bulgarie, Ex-République Yougoslave de Macédoine) et cet accord est évident et par ailleurs suffisamment trahi par les faits, accord je dirais autant entre la Turquie, la Bulgarie et l’Allemagne... pays alliés durant la Grande Guerre, mais on dira que les guerres sont terminées en Europe, bonne blague.
Le pays est activement “préparé”, conditionné à sa nouvelle réalité, “ses” nouvelles populations. Mais ici ou là les autochtones se rebiffent, comme à Vrasna, Municipalité de Volvi près de Thessalonique, lorsque la semaine dernière les habitants ont empêché l’arrivée chez eux des autocars transportant 200 migrants, pourtant escortés par la Police “grecque”. Il faut préciser qu’à Vrasna depuis 2018, il y a autant d’habitants que de migrants installés soi-disant provisoirement, et que la saison touristique pour cette localité côtière a énormément souffert comme on dit sur place, du fait de la présence massive des migrants, presse grecque de la semaine. En tout cas à Vrasna, les migrants... additionnels n’ont pas été installés, et les petits hôteliers locaux ayant accepté de louer aux ONG à la Sóros se sont finalement rétractés devant la pression de l’immense majorité des habitants. Petite victoire, mais qui inquiète déjà les migrationnistes de l’ONU si l’on croit la presse de la semaine, car comme le pays réel restant est en ébullition, Vrasna peut alors donner l’exemple.
Conditionner le pays. Mytilène, île de Lesbos, 2019, Internet grec |
La résistance des habitants à Vrasna. Presse grecque, octobre 2019 |
Les Grecs en héros. Presse Anglo-Saxonne... mais en 1940 |
Le pays n’est plus et déjà son premier grand Gouverneur choisi par les Grecs, Ioánnis Kapodístrias a été assassiné à Nauplie il ya bien longtemps, il faut dire avec l’aimable collaboration des Puissances occidentales, il était alors visiblement un peu pro-russe. Et enfin le Général Yánnis Makriyánnis, héros de la guerre d'indépendance grecque et ensuite homme politique n’est visiblement plus de notre temps, chez les politiques en tout cas. Rappelons que ses “Mémoires” constituent une source inestimable sur l'histoire de la Grèce dans la première moitié du XIXe siècle, textes alors fondateurs de la littérature en langue populaire.
Un siècle après son indépendance plutôt partielle, la Grèce se retrouve face au spectre néo-ottoman de la Turquie actuelle, et les migrants essentiellement de confession musulmane installés sur son territoire participent de la guerre hybride déclarée, ayant comme but de l’anéantir complètement après dix ans d’Occupation (Allemande et globaliste) par la dette, et avec toute la complicité d’ailleurs rétribuée des Quisling locaux. Le gouvernement de la France a eu certes la bonne idée de dépêcher en Grèce ses policiers ayant pris part à l’opération du Bataclan, et c’est parait-il dans l’urgence que la Police grecque se forme à travers la tragique expérience française face aux massacreurs de l’État Islamique, presse grecque de la semaine. Encore une coïncidence?
“La Grèce subit actuellement une attaque asymétrique causée par des flux d’immigration clandestine en provenance de Turquie, la violation de son espace aérien par les avions militaires de turcs, des engagements régionaux illégaux des forces armées turcs, des opérations de recherche et de sauvetage controversées, ainsi que par les navires toujours turcs de recherche pétrolière et qui entourent Chypre. Tout cela est, à mon avis, un plan global d'entreprises hybrides agressives contre la Grèce”, et c’est Konstantinos Ginis, chef d'état-major honoraire, qui s’exprime de la sorte sur le media SKAI, presse grecque de la semaine.
Buste du Gouverneur Ioánnis Kapodístrias. Athènes, octobre 2019 |
Mémoire du Général Makriyánnis. Athènes, octobre 2019 |
Fête nationale du 28 octobre. Athènes 2019 |
Trois jours après la fête nationale, les Sorites Mitsotakiéns présenteront au “Parlement” d’Athènes, une loi cadre, laquelle incorporera au Droit Grec les dispositions mondialistes du droits-de-l'hommisme, Onusien et européiste, visant à obliger les États et nations à installer plusieurs millions de migrants chez eux, leur accordant des droits ordinaires, voire extraordinaires (éducation, travail, santé, natalité, regroupement familial, culture, religion, reconnaissance des diplômes), à ceux qui arrivent essentiellement sans papiers, mais toujours dotés de leurs Smartphones surtout bien renseignés.
Le texte grec, ici sur le site du “Parlement”, s’inspire des... formulations usines à gaz globalistes comme ici, lorsque par exemple même les pays affaiblis par la “crise” n’auront plus le droit que de se protéger en fermant leurs frontières ou en régulant en tout cas les flux migratoires, aucun plafond n’est notamment mentionné, ainsi la Grèce, pays de dix millions d’habitants pourra, pourquoi pas, accueillir à terme... 15 millions de migrants.
Le jargon utilisé par exemple ici est bien clair, en dépit des pseudo-précautions de langage: “La Cour note tout d’abord que les États situés aux frontières extérieures de l’Union européenne rencontrent actuellement des difficultés considérables pour faire face à un flux croissant de migrants et de demandeurs d’asile. Cette situation est accentuée par les transferts de candidats à l’asile par des autres États membres en application du règlement ‘Dublin’ - paragraphes 65-82 ci-dessus. La Cour ne saurait sous-estimer le poids et la pression que cette situation fait peser sur les pays concernés, d’autant plus lourds qu’elle s’inscrit dans un contexte de crise économique. Elle est en particulier consciente des difficultés engendrées par l’accueil des migrants et demandeurs d’asile lors de leur arrivée dans les grands aéroports internationaux ainsi que par la disproportion du nombre de demandeurs d’asile par rapport aux capacités de certains de ces États. Toutefois, vu le caractère absolu de l’article 3, cela ne saurait exonérer un État de ses obligations au regard de cette disposition”, “La Protection des migrants au titre de la Convention européenne des droits de l’homme et de la Charte sociale européenne”, page 37, le texte en français c’est ici.
La “perte” alors des passeports, génère alors automatiquement toute une catégorie d’apatrides, lesquels seront obligatoirement à terme naturalisés aux pays d’accueil d’après les textes et d’ailleurs le mécanisme inique qui en découle. C’est une forme de guerre et c’est une forme d’Empire, lequel use et même parfois abuse des politiciens “nationaux” devenus marionnettes.
Pays grec. En Attique, octobre 2019 |
“Nous devons nous préparer à la guerre car nous y sommes déjà sous la Troïka, par l’Occupation via la dette, à travers l’effondrement à terme des capacités de réaction militaire grecque, ainsi que par l’invasion migratoire créant des agents dormants et des populations que la Turquie revendique déjà comme les siennes. Mais ce ne sont que des éléments préliminaires à ce qui arrive et c’est pour bientôt. Et nous sommes seuls comme toujours dans le monde des nations et des intérêts. Réveillons-nous, et surtout il faut réveiller les politiciens”, voilà ce que l'on pouvait entendre sur la radio 90.1 FM au matin du 29 octobre 2019.
Le pays a été...paré donc de sa fête nationale le 28 octobre. En 1940, le grand ‘NON’ du Général Metaxás et du pays réel; dans un sens, les temps changent et pourtant.
Ce blog prend autant de l’âge, son deuxième article datant très exactement du 29 octobre 2011 notre Hermès n’était même pas encore de ce monde, toute une éternité, violente et alors épuisante. Aidez-nous à poursuivre, les donations sont ses seules ressources, et son indépendance est alors entière.
Guerre d’usure certes... autant face aux usuriers de toute sorte.
Hermès de Greek Crisis. Athènes, octobre 2019 |
* Photo de couverture: Garde Evzone. Athènes, octobre 2019