La barbarie domine, elle s’érige même en “art”. Au pays muté en territoire, les pseudo-événements arrangés par ceux de la droite et gauche libérales-libertaires aux affaires, ceux qui dominent le paysage politique et culturel, courent alors les rues. Les élitocrates du totalitarisme rampant usent des leurs comme ils abusent des leurres. Un certain peuple y participe certes. Flou... soi-disant artistique!
La Garde Evzone... surveillée. Athènes, septembre 2019 |
Il y a parfois foule moutonnière, et il y a de quoi être... optimiste, entre l’immensité de la “cause climatique” et les diverses expositions du genre métanthropique. Celles qui mêlent par exemple la sculpture et le tatouage, comme à Athènes en ce mois de septembre finissant place Sýntagma. Opération surtout de marketing, complaisamment nommée “art crime” très naturellement... en anglais. Ses initiateurs donnant à souhait dans l’éloge et la promotion du graffiti et de la dite “street culture”. Vomissures acides d’une civilisation tournée, tournée autant vers l’esclavage au besoin consenti.
Par ces temps qui courent... notre Garde Evzone est alors surveillée, braves soldats littéralement “à la belle ceinture”, hommes agiles en terme honorifique déjà à travers les textes d’Homère. Régiments et bataillons d'élite d'infanterie légère de l’armée grecque; actuellement Garde Présidentielle, principalement unité d'élite cérémonielle qui veille sur la tombe du Soldat inconnu, place Sýntagma toujours.
Ailleurs comme à Tríkala, ville encore paisible de la Thessalie de l’ouest, il est surtout question de faire redémarrer la ville grâce à la prétendue “Intelligence Artificielle”. “Restart mAI City” pour l’intitulé officiel du colloque qui s’est tenu cette semaine sous l’égide de la Municipalité, avec l’aimable participation des intéressés, entre les représentants, adeptes ou suffisamment proches des GAFAM (acronyme des géants du Web — Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft) et assimilés locaux, très assimilés il faut le dire. Et ceci sans la moindre consultation, ni des scientifiques (non corrompus), et encore moins du “bas peuple”, lorsque le maire de Tríkala annonce son intention de faire de sa ville un premier lieu de l’expérimentation du réseau 5G. D’ailleurs il “offre” déjà internet pour tous et en accès libre en ville. Les techno-féodaux du totalitarisme rampant usent ainsi des leurres, et un certain peuple y participe car... l’interconnexion rapide et permanente c’est déjà “Auschwitz” du futur cependant si proche.
Restart mAI City. Tríkala, septembre 2019 |
De la pornographie latente... Athènes, septembre 2019 |
De la pornographie latente... Athènes, septembre 2019 |
Sous le soleil du sud, on remarque dernièrement assez souvent, cette mode qui consiste à être photographié, surtout pour les jeunes femmes, pour ensuite se montrer et parfois... “se vendre” de la manière la plus pornographique possible. La pornographie se banalise, elle s’érige même en “art”, autant que la prostitution il faut dire. Comme l’exprimait alors sèchement un journaliste et critique littéraire à un éditeur de son entourage l’autre jour: “Je ne peux venir en accompagnateur à ton rendez-vous que moyennant finance, l’amitié se termine là.” On le comprend... et il ne s’agissait que de promouvoir un pauvre petit livre.
Pseudo-événements et autres parades qui courent largement les rues, sauf que de temps à autre, les faits et gestes authentiques finissent par occuper la scène... et les spectateurs avec. Humanité véritable, temps barbares, souffrance pour tous et bonheur pour les élitocrates, violence et alors danger réellement existant. Dimanche 29 septembre, les migrants du camp de Mória à Lesbos se sont une fois de plus révoltés. Un feu “accidentel dans un premier temps” d’après le reportage disponible, a causé la mort tragique et horrible d’une migrante, et ensuite la situation a comme prévu dégénéré. Vivent à Mória actuellement plus de 12.000 migrants, tous entrés illégalement sur le territoire grec et d’ailleurs issus de 70 nationalités, tandis que le campement avait été conçu pour recevoir près de 4.000 personnes. La situation a ainsi échappé durant un moment à tout contrôle, les migrants empêchaient l’arrivée des pompiers tout en criant “Tuons la Police”.
D’après les témoignages des pompiers, ils ont été passés à tabac par des migrants, après avoir été extraits de force de leurs véhicules vandalisés, des migrants en ont aussi profité pour voler tous les objets personnels des pompiers. Enfin, des pompiers ont été déshabillés et leurs vêtements ont été brûlés par des migrants, presse grecque du 30 septembre. Finalement, un avion spécial a été dépêché sur place, rempli de policiers venus en renfort, et le calme bien précaire est revenu, presse grecque du jour.
En attendant et à Athènes, les petits commerçants baissent souvent la tête devant leurs boutiques sans clients, mais l’on racontera aux touristes sous l’Acropole que le pays est si beau et si gentil, le nôtre, comme autant le leur d’ailleurs par ce sale temps planétaire. Et au vieux quartier de la Pláka, le retraité paupérisé Grec interprétera jusqu’au bout de son temps les plus belles chansons des années 1960 de Kóstas Hatzís, sur l’amitié par exemple, et sur la fraternité.
On racontera aux touristes sous l'Acropole. Athènes, septembre 2019 |
Le retraité paupérisé Grec. Pláka, Athènes, septembre 2019 |
Les petits commerçants. Athènes, septembre 2019 |
Car c’est l’une des énormes apories de notre temps, les pseudo-gouvernements ayant sciemment laissé le (non) contrôle des frontières aux mains des ONG à la Sóros et qui préparent surtout l’implosion des sociétés européennes, mieux vaut dire l’implosion et l’explosion en même temps, et visiblement (historiquement) pour bientôt. Et en l’absence voulue de toute statistique fiable, sur l’Internet grec spécialisé en géopolitique, on peut par exemple lire “que la population des migrants en Grèce, essentiellement musulmans, aurait dépassé le 20% à 25% de la population. Pour des raisons évidentes, il n’existe pas de statistiques officielles, ou sinon, les chiffres rarement communiqués sous-estiment largement la réalité. Le fait est qu’aujourd'hui, les enfants nés de mères musulmanes dans les maternités d’Athènes sont à peu près à nombre égal à ceux nés de femmes grecques. Il y a plus de dix ans, l’Association des Musulmans en Grèce avait estimé le nombre de ses coreligionnaires à environ un million de personnes et c’est bien avant la crise des migrants des cinq dernières années”, Internet grec en septembre.
La presse grecque, même mainstream, a pourtant voulu comprendre la brève rencontre entre Mitsotákis et Erdogan à New York, exactement sous cet angle, c'est-à-dire, celui des migrants jetés en Grèce depuis la Turquie, car c’est autant une arme géopolitique de taille... grandeur (in)humaine. Lundi 30 septembre et sous la pression des faits, le gouvernement grec annonce ses mesures d’urgence. Entre autres, “près de 56.000 migrants actuellement sur les îles grecques seront placés en hébergement de type appartements et hôtels en Grèce continentale. Ensuite, une liste de pays sûrs sera dressée pour que les migrants ne remplissant pas les critères de l’asile puissent y être extradés”, presse du jour. Mirifiques foutaises. D’abord ce n’est pas dit que les pays supposés concernés voudront bien recevoir ces pauvres migrants échus en Grèce, et quant à leurs pays d’origine, c’est encore moins évident. On sait que les migrants ont souvent perdu leurs pièces d’identité... mais paradoxalement non pas leurs Smartphones. Ces derniers bien chargés en cartes, en plans et en instructions certes utiles, chargés par toute l’Intelligence très Artificielle... des artificiers du système Sóros. La guerre peut être ainsi faite par d’autres moyens, c’est bien connu.
Pourtant à Athènes, on ira parader “pour le climat”, pour... la pornographie, ou sinon pour sensibiliser la galerie quant aux méfaits évidents du cancer du sein. Comme si l’on pouvait faire de la prévention, surtout lorsque près de la moitié de la population vit sous le seuil de pauvreté et qu’à Athènes... aussi et notamment “grâce” à Airbnb, et aux spéculateurs “investisseurs” rapaces étrangers qui achètent l’immobilier du pays réel, le moindre loyer équivaut à un salaire entier moyen net, presse du 23 septembre. Pays muté en territoire, peuple alors converti en... terrine.
Le camp de Mória. Lesbos, le 29 septembre |
Rencontre entre Mitsotákis et Erdogan. Presse grecque du 25 septembre 2019 |
Sensibiliser quant aux méfaits évidents du cancer du sein. Athènes, septembre 2019 |
Sur ce même Internet grec de la géopolitique, on découvre encore cette analyse et en même temps reportage de Dimítris Konstantakópoulos. “La confiscation de notre pays par des prédateurs étrangers n’a pas de fin. L’agence fiduciaire étrangère qui liquide les biens de la Grèce, ainsi que les ‘créanciers’, mettront bientôt la main sur près de 300 000 biens immobiliers et terrains privés dont la déclaration auprès du cadastre reste incertaine. Faisant ainsi suite à la subordination à cette agence et à la confiscation substantielle de tous les biens publics comme de la moitié des biens de l’Église par la Treuhand à la grecque, les forces d’occupation préparent un nouveau plan de confiscation s’agissant de nombreux biens privés.”
“Des centaines de milliers de propriétés, maisons, appartements, magasins, entrepôts, parcelles, etc., et qui ne sont pas déclarées par leurs propriétaires au cours du processus d'enregistrement foncier, ou qui ont été déclarées de manière erronée, sont susceptibles d'entrer comme on dit dans le domaine public d'ici deux ans. Si les omissions ne sont pas corrigées, et étant donné que tous les biens publics appartiennent de fait à l’agence fiduciaire pilotée depuis l’étranger, il est évident que les pillards étrangers auront également accès à cette partie de la propriété privée du pays, au nombre alors estimé à 300.000 biens”, Dimítris Konstantakópoulos sur son blog, septembre 2019.
L’urgence n’est donc pas climatique, et encore moins sa caricature relevant de la “street culture”. L’urgence c’est d’abord et toujours celle de la prédation et de la nature humaine profonde, vieux problème et débat certes, sauf que le plus petit nombre actuellement veut imposer sa mainmise sur tout, vivant comme non vivant, autant que sur l’avenir. On peut alors se gargariser à n’en plus finir à “l’eau bénite” de la dite Intelligence Artificielle, réseau 5G compris.
D’ailleurs, les prédateurs, les milices privées des promoteurs et les forces de la Police viennent de dépêcher leur véhicules 4X4 à Agrafa, vers les travaux préliminaires pour construire leur multi-parc des éoliennes à la pseudo-écologie. Les fabriquant d’éoliennes Allemands et les promoteurs BTP Grecs, doivent ainsi l’emporter à contrenature, et contre l’avis des habitants, contre toute logique, toute civilisation, toute culture, et toute démocratie. Habitants si peu nombreux il faut le dire, car le pays se dépeuple de ses... autochtones et ce n’est pas par hasard, voir également notre article du 23 août 2019 ici.
Service et projet... après vente. Athènes, septembre 2019 |
Ils viennent de dépêcher leur véhicules 4X4 à Agrafa. Presse grecque, septembre 2019 |
La Police et les habitants. Ágrafa, septembre 2019, presse grecque |
Bulldozeurs escortés. Ágrafa, septembre 2019, presse grecque |
La barbarie domine, elle s’érige même en éoliennes prétendument écologiques. Car comme il a été expliqué entre autres par Dimitri Orlov,“c’est à ce moment-là que beaucoup de gens déraillent, se jettent dans les mauvaises herbes de l’énergie verte et s’y enlisent. Les formes d’énergie verte les plus utilisées sont le vent, le soleil et la biomasse, suivis par l’énergie marémotrice, la micro-hydroélectricité au fil de l’eau et d’autres formes d’énergie exotiques. Je ne suis certainement pas l’ennemi de l’une ou l’autre d’entre elles, ayant passé des mois à vivre hors réseau en utilisant divers dispositifs de ce genre. J’ai installé et entretenu des éoliennes et des panneaux solaires, et je le ferai probablement à nouveau si la situation l’exige. J’aime particulièrement la biomasse et j’ai un hangar à bois rempli à ras bord avec des bûches d’aulnes fendues pour le prouver. Allumer un feu de bois est une pure joie. J’aime moins les corvées qui consistent à passer sur des bancs de batteries, à faire le plein d’électrolyte et à chercher des cellules en court-circuit à contourner, à grimper sur des mâts pour entretenir des éoliennes ou à nettoyer des panneaux solaires avec un pulvérisateur et une raclette.”
“Mais j’ai aussi examiné les aspects économiques de la question et j’ai découvert qu’il n’y a qu’une seule situation où les éoliennes et les panneaux solaires ont un sens: quand les besoins en électricité sont très modestes et qu’il n’y a pas de réseau électrique auquel se connecter. Ils sont également inutiles pour remplacer l’énergie fossile, car ils ne peuvent être fabriqués, transportés et entretenus qu’avec de l’énergie et des matériaux provenant de sources pétrochimiques. Si on résume, le vent et le soleil fournissent des moyens raisonnablement bons de stocker et de transporter de petites quantités d’énergie fossile en utilisant le vent et la lumière du soleil comme une aide.”
“Les énergies éolienne et solaire seules ne peuvent pas être utilisées pour alimenter le réseau électrique parce que l’énergie qu’elles produisent est intermittente et qu’elle est soit trop soit trop peu abondante. Et comme le réseau électrique n’a aucun moyen de stocker l’énergie - l’offre et la demande doivent rester en équilibre à tout moment - les excédents comme les déficits sont mauvais. Par conséquent, d’autres capacités de production stables basées sur les combustibles fossiles, bien sûr, doivent également être fournies. Quelle est la capacité de production supplémentaire nécessaire ? Plutôt sans surprise, à peu près autant. Autrement dit, vous devez construire et maintenir la même capacité de production que vous auriez dû le faire autrement, sauf que vous devrez maintenant aussi payer pour des éoliennes et des panneaux solaires. Vous en économiserez une partie sur les combustibles fossiles, mais vous gaspillerez la plupart de ces économies sur les pertes d’efficacité parce que, voyez-vous, réduire rapidement votre capacité de production pour compenser les tempêtes de vent et les périodes ensoleillées va gaspiller beaucoup d’énergie, sous forme de cette précieuse vapeur comprimée stupidement rejetée dans l’atmosphère”, Dimitri Orlov, février 2019.
Plage en Attique. Septembre 2019 |
Au pays muté en territoire, les pseudo-événements arrangés courent donc les rues. On fréquente même les plages, septembre c’est encore l’été grec, sauf à Agrafa bien entendu. En Attique tout le monde ignore ou presque cette affaire; fort heureusement, depuis la France, nos amis Olivier et Frédéric en sont informés.
C’est bien connu. On “utilise l’omission et l’obscurcissement: certains événements et faits ne sont tout simplement pas rapportés. Certains sont délibérément supprimés, d’autres soigneusement sous-estimés, d’autres encore sont présentés dans un contexte destiné à masquer leur signification”, Dimitri Orlov. Ou comme le souligne Nicolas Bonnal: “Pour gouverner, il faut d’abord changer le sens des mots. Après on peut remplacer les gens”, voire au besoin aussi leurs montagnes.
En Grèce dans les années 1960. Internet grec, 2019 |
Pseudo-événements et autres parades qui courent largement les rues, sauf que de temps à autre, les faits et gestes authentiques finissent par occuper la scène... et les spectateurs avec.
Même le père présumé de notre Hermès a de la peine à en croire ses yeux, pourtant yeux de félin. Flou... soi-disant artistique!
Le père présumé de notre Hermès. Athènes, septembre 2019 |
* Photo de couverture: Opération surtout de marketing. Place Syntagma, Athènes, septembre 2019