Greek Crisis

dimanche 31 décembre 2017

Bonne année !



Dernière parution... de notre cahier du Sud pour 2017 depuis ce pays des oliviers. Notre supposé comptage calendaire marquera sa pause, toujours si bien calculée entre nos temporisations humaines, puis il reprendra son cours. Temporalité dite de crise, et en réalité, longue urgence qui persiste, voilà que ce blog n’émettra plus de bilan de fin d’année. Sinon... et plus terre-à-terre (c’est vraiment l’expression), très... beau réveil vers 6h ce matin du 31 décembre 2017. Un séisme a secoué Athènes, notre Mimi et notre Hermès se sont également et aussitôt levés de leurs... lits, sans plus d’inquiétude il faut dire. Preuve s’il en faut de l’évidence d’une... certaine intelligence naturelle malgré tout !

samedi 23 décembre 2017

Meilleurs vœux



Depuis son hiver grec bien installé, ‘Greek Crisis’ vous offre ses meilleurs vœux pour Noël et pour 2018 en cette période de fin d’année. Notre voyage ainsi partagé d’année en année, nous a appris à mesurer mieux ce qu’est la Grèce sous ses réalités très contemporaines, seulement, c’est bien d’une nouvelle temporalité qu’il s’agit et qui n’est pas que narrative.
Je tiens à souhaiter aux lectrices, aux lecteurs, aux ami(e)s de ce blog en leur remerciant de leur soutien, tout le courage nécessaire, la santé ainsi que la Phronesis dont nous avons, et nous aurons me semble-t-il tous besoin, devant l’hybris et face à l’arrogance.

jeudi 21 décembre 2017

Peau de vache



La météo du moment prévoyait de la neige, y compris sur Delphes. Le vieux pays, à ses lumières fondamentales quasi-éteintes prépare ainsi son Noël maintenant qu’Apollon n’est plus. L’autre lumière, celle du jour diminue chaque jour davantage puisqu’on en parle d’ailleurs jusque dans les bistrots. En Thessalie, la neige tombe déjà en plaine. Les habitants s’y préparent... et la politique disparaît... remarquablement de l’immédiateté évidente (sauf pour les médias). Loin d’Athènes, cet accablement quotidien réellement existant est visiblement moindre. C’est finalement de saison.

mardi 19 décembre 2017

Campagne exceptionnelle de soutien - Greek Crisis - Fin 2017



Votre blog, “Greek Crisis” entre dans la septième année... de son histoire. Il prend toujours note de ce qui se passe autour de lui tout en poursuivant sa route avec ses idées, ses bien piètres matériaux du quotidien et toute leur... toxicité, ses poètes, enfin ses animaux, plus ‘adespotes’ que jamais, une histoire de plus de 600 textes.

Le blog, libre de toute appartenance institutionnelle, ne fonctionne comme vous le savez qu’à l’aide de dons, de votre contribution, servant à couvrir ses coûts, en réalité les besoins... de plus en plus primaires de son auteur, car le blog sans ses lecteurs, il n’existerait tout simplement pas.

Cette campagne exceptionnelle de soutien financier en cette période précise, devenant ainsi par la force des réalités une campagne régulière en chaque fin d’année, est donc lancée, et elle durera un mois, jusqu’au 20 janvier 2018. Il s’agit de solliciter votre intervention et votre soutien pour atteindre les 3.000€ en plus si possible, de ce que constituent pour nous les sommes permettant respectivement un fonctionnement minimum du site “Greek Crisis”.

Pour effectuer vos donations, c’est sur la page spéciale “Donation” via le bouton ‘Paypal’ ou, si vous préférez, directement sur le compte bancaire indiqué.

Un Grand MERCI pour votre fidélité et votre soutien ainsi que pour vos messages, remarques et commentaires. Nous devons tenir... encore cette année.

Panagiótis Grigoríou


* Photo de couverture: Animal adespote. Thessalie, décembre 2017

samedi 16 décembre 2017

Exilés à Athènes



Les apparences dominent, et quelquefois même elles peuvent être sucrées. Car d’habitude, elles s’avèrent plutôt amères. Ainsi, comme lors de la pseudo-grève générale, jeudi dernier, initiée par les derniers syndicats simulacres (sans doute les derniers des syndicats tout court). Seul le petit monde qui manifestait devant le pseudo-Parlement (jeudi et vendredi derniers), faute de pouvoir agir autrement, fut si beau et si triste, ceci seulement, car il incarne singulièrement et enfin le réel. Bientôt Noël !

mardi 12 décembre 2017

Fiascos



Nous naviguons au milieu de cette mer semée de fiascos. En ces temps apocalyptiques, nos mots deviennent pesants, en comparaison avec ce que nous avions pu parfois si gentiment formuler par le passé. Le temps même ne compte plus, et nous avec. Oui le temps, car après tout, Balzac avait raison: “Le temps est le seul capital des gens qui n'ont que leur intelligence pour fortune.” D’ailleurs nos attitudes, déjà reformulées et reformatées en témoignent.

mercredi 6 décembre 2017

Asymétries



Pluies et vents. Dans l’ancien temps nous croyions préparer Noël. La semaine dernière, les administrateurs coloniaux de la Troïka étaient de leur déplacement habituel à Athènes, afin de recevoir les ministrions locaux à l’hôtel Hilton. Histoire surtout de surveiller l’exacte poursuite du programme d’anéantissement de leur proie. 2018, sera l’année où le processus de déshellénisation de l’économie, (et) qui passe autant par la saisie des biens privés et publics des Grecs, s’accélérera. Les para-ministres à Tsipras sourient sans cesse devant les cameras, et les Grecs les haïssent. Oui, la haine, c’est-à-dire, la disparition absolue du geste politique.

samedi 25 novembre 2017

Question de prix



Modernité accrue. Ateliers dits du monde. Les marchands du temple inventent, et ils inventeront jusqu’au clash final. Les enjolivures de Noël sont de retour, tandis que “nous introduisons Black Friday pour la première fois en Grèce”, ce sont les marketistes qui s’expriment de la sorte. Question de prix, comme autant pour Alexis Tsipras... pour son énorme “Prix du courage politique”. Il lui a été discerné cette semaine à Paris, couplé de celui de l’engagement au prétendu “idéal Européen”. Marchands du temple comme du “Template”, outrage politique... vendredi, effectivement noir.

mardi 21 novembre 2017

Naufrages



Modes d’automne. Hivers qui surgissent, nuages qui se déplacent... comme les truismes. Épris... d’exotisme par oisiveté obligée, nous observons nos touristes, parfois venus de l’hémisphère austral, s’extasier devant l’immuable beauté des paysages et des temples de jadis. Dieu(x) merci, nous les distinguons aussi.

jeudi 16 novembre 2017

Catastrophes... mutationnelles



De la pluie et du beau temps. Histoires... à finir mouillé. Depuis déjà trois jours, les médias annoncent le “passage sur la Grèce, d'une tempête anormale, porteuse de phénomènes extrêmes, tel un ouragan méditerranéen”. Jargon catastrophe, comme pour en rajouter sur la peur dans l’âme. Puis, vint l’orage, et dans la matinée du 15 novembre sur l’Attique, toute une bande côtière non loin d’Éleusis, dans le grand Ouest athénien qui se transforme en déversoir de la boue et des eaux... fuyant la montagne proche et balayant tout sur leur passage. Bilan: 16 morts et 4 disparus. Catastrophe dite “naturelle”.

mardi 14 novembre 2017

Place aux jeunes



Pluies et orages. L’air athénien sent déjà le bois brûlé à la tombée de la nuit. Nous implorons... le général Hiver: Clémence et indulgence. Cela dit, cette situation crisique grecque... est vieille de huit ans. “Une génération en termes de temps”, comme me le dit l’ami Dimitri. Donc temps d’hiver: “Les plus jeunes, ils n'auront pas connu autre chose, et d'ailleurs, c'est la précarisation ou rien, strictement rien, ils le savent”. C’est autant par cette réadaptation forcée de la société, rien que par la saignée, que le discours politique devient caduque, voire ridicule. Le quotidien... et son esprit de suite.

dimanche 12 novembre 2017

Kostas Vergopoulos (1942-2017)



Je ne connaissais pas personnellement l’économiste et penseur Kostas Vergopoulos. Nous avons eu deux occasions seulement d'échanger par téléphone entre 2012 et 2015, échanger nos points de vue sur la situation grecque, et ainsi d'aggraver nos craintes et inquiétudes quant aux suites possibles et... notamment impossibles. Sur “notre nouvelle tragédie grecque aux dimensions cauchemardesques, et qu’elle perdure”, comme il disait. Partagé (également) entre la France et la Grèce, il s’est éteint, en ce 9 novembre (2017) à Paris, et il aimait retrouvait l’apaisement et l’inspiration chaque été à Skopelos, cette île des Sporades qu’il adorait.

vendredi 10 novembre 2017

Sérénité



Temps béni des olives, moment de récolte. Nous sommes enfin prêts, entre véraison et maturité pleine, des olives bien entendu. “Qui se souvient-il des discours que nous faisions autour de la table dans ce café, au sujet des... perspectives politiques ?”, me dit notre amie K., elle a démissionnée de ses fonctions pour créer si possible du sens, au moyen de la création artistique. Ce qui complique encore le choix dans ce vieux pays, c'est que toutes les olives ne mûrissent pas en même temps... cependant, la beauté des paysages en plus.

lundi 6 novembre 2017

Fête nationale



Novembre européen, météorologie bien connue. Cette année avec la première neige, les Grecs... découvrent enfin la Catalogne, celle de la dernière actualité. “Notre été est décidément mort”, se racontent alors les voisins à l’unisson. Montagnes escarpées, villes et bourgades assoupies sous la fraîcheur du soir ou du petit matin, cette fin d’octobre a été autant marquée par la fête nationale du 28. Le pays aime toujours célébrer sa mémoire du ‘NON’ (28 octobre 1940), cette première (et courte) victoire grecque contre les forces de l’Axe. Une commémoration cependant, que les “dirigeants” actuels font désormais et décidément tout, pour faire oublier. Et pourtant...

vendredi 27 octobre 2017

Personne n'achève rien tout seul



En cette fin octobre sous le Parthénon, dernières séances pour les cinémas en plein air. Signe qui ne trompe pas, leur fermeture jusqu’au mois de mai de l’année prochaine incarne aux yeux des Athéniens l’avènement... inéluctable d’un hiver alors proche. C’est bien connu, Perséphone, épouse d'Hadès, fille de Zeus et de Déméter, réintègre chaque année pour six mois le royaume souterrain, puis, elle revient six mois sur terre. Pluie, vent, et surtout patience !

jeudi 19 octobre 2017

Espoir ?



Réalités grecques dépourvues d’horizon de temps. Le vingt-et-unième siècle entamé, il s’embourbe d’emblée dans notre boue transitionnelle. En Grèce, comme ailleurs. “Tout est pareil et en même temps tout change, c'est bizarre, très bizarre que l'époque macronienne”, m’écrit l’ami Pierre depuis la France. Finalement, l'ailleurs existe-t-il encore? Peut-être, et alors sûrement dans le rire des musiciens. Jadis, Euterpe, en grec ancien “qui sait plaire” était la Muse qui présidait à la musique. Choses que l’on semblait avoir oubliées, sous la tempête du pire comme climat de notre époque.

samedi 14 octobre 2017

Je vous écris d'un pays lointain



“Je vous écris d'un pays lointain. Je vous écris d'un pays autrefois clair”. Phrases d’Henri Michaux que le poète Yórgos Seféris note dans son journal personnel à la date du 12 octobre 1946. Il avait brièvement rencontré le poète franco-belge, et il s’était souvenu de sa prose. C’est bien connu, toute poésie n'est pas forcément versifiée... surtout dans un pays autrefois clair, et encore.

vendredi 6 octobre 2017

Justice intelligible



Octobre victorieux, vents et pluies. Les Athéniens se plaignent déjà entre voisins des températures matinales et nocturnes en baisse sensible. “L'hiver sera rude. J'ai consulté un site météo de la NASA. En décembre vers Noël, nous aurons de la neige en Grèce, y compris à Athènes. Voilà notre destin !”, me dit le voisin Kóstas. En effet...

lundi 25 septembre 2017

Couleurs d’automne



Couleurs d’automne. Belle lumière, pluie... nouvelle qui tombe parfois sur l’Hellade, et la première neige couvrant déjà les sommets de l’Olympe. Dans le Péloponnèse côtier, les pêcheurs regagnent le port au petit matin chaudement habillés, leurs prises sont certes modérées mais suffisantes. Une fois à quai, leur constat exprimé de règle à haute voix, relève pour ainsi dire du rituel: “Dieu nous a préservés du pire encore aujourd'hui.” Qui sait ?

lundi 18 septembre 2017

Pays inondé



Septembre grec à la météorologie fort clémente. Penchants voyageurs familiers, vestiges chauffés au soleil, on déambule alors volontiers à travers les apparences. Un petit pétrolier trop vieux, rempli de fioul lourd ayant fait naufrage par temps paisible près de Salamine laisse déjà échapper les traces de son chargement sur les plages du Pirée et sur une partie de la Riviera d’Athènes. La presse s’enflamme, les “gouvernants” déclarent que “sur le papier tout était en règle”, la mer... à boire !

lundi 11 septembre 2017

Emmanuel au pays d'Hermès



Temps de l’hybris. Sur un mur d’Athènes, le dit “Parlement” caricaturé est... aspiré (et inspiré) par un imposant OVNI. C’est là bien une caractéristique imagée des disjonctions actuelles. Les supposées structures de représentation parlementaire acclimatées au totalitarisme des vanités européistes et financieristes ne peuvent alors plus être considérées autrement. Entre-temps, la “fusée” Macron est passée par Athènes, visite officielle et poussière cosmique !

samedi 2 septembre 2017

Figues de septembre



Le pays réel et le pays touristique ne se rencontrent pas forcément. Septembre déjà. Orages passagers sur le Météores et sur leurs monastères, visiteurs Orthodoxes issus de la proximité balkanique et pas uniquement, grande affluence. La rentrée, la rentrée, à Athènes les médias et le “gouvernement” n'ont que ce mot-là à la bouche et dans la foulée des insignifiances, les Tsiprosaures communiquent dès lors et amplement sur la visite officielle d’Emmanuel Macron en Grèce dans moins d’une semaine. Rentrée des apparences.

lundi 28 août 2017

Carte postale



Soleil couchant. Les visiteurs du pays et du moment auront très justement adoré son côté carte postale. Les chats d’Hydra par exemple, ses autres animaux insulaires, sa cohue enfin autant de saison. La vie est certainement belle, et d’ailleurs, pas nécessairement celle des autres. La presse grecque de cette fin août évoque la rareté et en même temps brièveté des vacances des Grecs. Août finissant au pays carte postale.

samedi 19 août 2017

Éphémère finissant



L’été grec bat son dernier plein. Sur certaines plages du... Grand Péloponnèse le camping libre rappelle à sa juste manière toute la force du royaume de l’éphémère finissant. Même aux alentours de la grande fête du 15 août, au demeurant dès lors derrière nous, ces vacanciers héroïques des classes pressées peuvent encore se dire que (seule) la nature leur réserve enfin un supposé quelque part. Illusion ?

vendredi 11 août 2017

Été grec



Mois d’août dit celui des vacances. Athènes se vide. Sur les plages... forcément nautiques c’est souvent la cohue. Parfois, seuls ceux qui optent pour les montagnes ont le privilège du... parasol solitaire... victorieusement planté autour des lacs en altitude. Été grec largement victorieux, et voilà que l’omniprésent supposé sérieux, voire le tragique de notre époque se décomposent enfin dans la mesure du possible ensoleillé. Il était grand temps.

mardi 8 août 2017

Lavage complet !



Synchronies, canicule, comme tempêtes passagères. Temps actuel. Les medias évoquent pêle-mêle, la ruée vers les plages, les incendies du moment (l’île de Cythère brûle depuis près d’une semaine), l’autosatisfaction débordante du gouvernement, voire enfin, la visite officielle (déjà annoncée) en Grèce et en septembre du président Macron.

jeudi 27 juillet 2017

Pèlerins des îles



Les vérités estivales peuvent parfois s’avérer bien fondamentales. Petites aventures et grande histoire conjuguées au quotidien, à l’image des pêcheurs levant leurs filets dans les baies, ou sinon, de tous ceux qui naviguent pour une raison ou pour une autre et parfois même sans raison. Estivants, pèlerins des îles et autant marins, préparant avec toute la minutie nécessaire les mouillages imminents. Loin si possible de la capitale.

mercredi 19 juillet 2017

Café des Poètes



Juillet bien entamé, les nouvelles tombent, mais elles tombent forcément dans l’eau. Les violents orages se sont déjà éloignés du pays, mais les medias en rajoutent autant. C’est tout de même un peu inhabituel en cette saison, supposée estivale garantie et dégagée. “Phénomènes extrêmes, ayant causé de nombreux dégâts matériels, puis un mort à l'ouest du pays”, martèlent les journalistes (radios du 18 juillet). Ils ont toutefois oublié... ces cinq cent moutons noyés en Thessalie près de Larissa capitale de la région, en début de cette semaine.

dimanche 16 juillet 2017

Cadre naturel



Horizon et éloignement à perte de vue. Cadre dit naturel. Regard enfin dégagé, les îles bien connues des touristes, ou sinon, la montagne du pays dit “d'en haut”. Notre liberté en somme toute relative, se traduirait parfois par la capacité à prendre de la hauteur, en se délivrant, si ce n'est qu'exceptionnellement du “répétitisme” premier de la “gouvernance” actuelle. Et cet autre pays montagneux semble ainsi se maintenir coûte que coûte, entre (ses rarissimes) enclaves... touristiques, et ses multiples diagonales du vide qui se croisent. Athènes, c’est bien loin !

jeudi 6 juillet 2017

Des épaves brisées de voyages inachevés



Juillet déjà. Le blog dans ses habits d’été ! Euphémismes. Les marionnettes politiques, et d’abord Alexis Tsipras (“Gauche”) et Kyriákos Mitsotakis (“Droite”) “se sont violement affrontés verbalement” au sein du “Parlement”, d’après la presse... dans l’indifférence très générale. Ou sinon, comme l’écrivait Yórgos Seféris, poète d’abord et diplomate ensuite: “Avec des désirs qui jouaient comme les grands poissons dans les mers qui soudain se retirent (...) Le petit état de Commagène ; qui s'est éteint comme la faible veilleuse.” (“Journal - B”, 1944).

vendredi 30 juin 2017

Grèce... cadre naturel !



Été brûlant. 45° à l'ombre. À Athènes et dans les villes importantes du pays, les déchets n’avaient été que partiellement collectés. Le “gouvernement” avait laissé entendre qu’il réquisitionnerait les agents (contractuels) et qu’il impliquerait aussi l’armée... dans cette bataille. Ailleurs, les initiatives privées et locales ont entre-temps, partiellement résolu le problème. Et pour le reste, en Golfe Argosaronique par exemple, le pays revêt ses (faux) habits d’été pour préserver son image présumée idyllique, surtout... devant son tourisme. Le cadre naturel y est certainement... sans la société. Été ainsi brûlant.

dimanche 25 juin 2017

Fibres organiques



Large époque des déchets. Les contractuels municipaux du pays soi-disant plénier, affectés à la tâche du ramassage des ordures sont en grève depuis quelques jours. Ils estiment que leur mission répond à des besoins précis et durables. Ils devraient donc “être embauchés réellement et durablement”. Les poubelles débordent, et l’air devient irrespirable. Comme pour ce qui est de la politique et de l’économie diront alors certains.

dimanche 18 juin 2017

Troisième tour



Fortes pluies et orages sur la Grèce ces derniers jours. “Sale temps, fâcheux. Décidément, tout devient anormal”, insiste-t-il mon cousin Kóstas. “Argument-massue à une époque où on lèche le concret comme le bétail le sel”, écrivait Raymond Queneau, déjà en juillet 1939. Nous y serions toujours. Troisième Programme de la radio publique, émissions toujours consacrées à Mános Hadjidákis. Rue des rêves, ou autrement, ce destin qui domine le monde. Le soleil de la météorologie quant à lui, reviendra sans doute demain. Rare et belle pause entre poésie et musique.

vendredi 16 juin 2017

Neuropa



Sixième été de ce blog. Paragraphes écrits à la manière d’un testament... à durée indéterminée. Les médias répètent et se répètent au sujet de l’Eurogroupe “réussi” du jeudi soir (15 juin). Les Grecs ne s’y intéressent plus tellement, la vraie vie n’y est guère, et cela contrairement à la mort lente. Donc passons. Heureusement, le Troisième Programme de la radio publique (ERT) a consacré bon nombre des émissions de sa journée au grand compositeur qui fut un temps son directeur, Mános Hadjidákis. Son existence physique s’est éteinte très précisément le 15 juin 1994. Œuvre alors à durée indéterminée !

samedi 10 juin 2017

Mémoires du large



On se croit en été. Il faut déjà y croire et y faire croire. Pour une fois, c’est vrai quelque part. Nos touristes admirent Athènes, et la Place de la Constitution devant le “Parlement” se révèle un domaine de prédilection pour la réalité augmentée... déjà celle des “selfies”. Cependant, à l’intérieur du bâtiment, la Constitution n’est plus. Été, temps des baignades et des immersions !

vendredi 2 juin 2017

Regard caméra



Période quasiment estivale. Aux dires de tout le monde, le gouvernement brasse beaucoup d’air ces derniers jours. La prétendue fameuse “controverse” au sujet de la restructuration la dette grecque, c’est une arlésienne. Alexis Tsipras et les siens prétendront une fois de plus qu’il y aurait blocage dans les “négociations” entre “nous” et la Troïka élargie ; tout cela bien entendu, dans l’indifférence générale. Réalités fallacieuses, futur suspendu.

vendredi 26 mai 2017

Naufrages



Un naufrage sociétal, c’est parfois long à mettre en place. Notre actuel temps, dit de la fin, se prolonge au point de faire oublier que tous les hommes vivant (ou agonisant) dans une même époque et dans un même espace n’ont pas forcément... le même vécu historique. Au soir du jeudi 25 mai, les medias grecs se concentraient déjà sur l’attentat à la lettre piégée qui a blessé l’ex-Premier ministre et banquier Lucas Papadémos. Opéré dans la nuit (du 25 mai), ses jours ne sont pas en danger. Cette même journée du 25 mai, et pour la première fois à Athènes, les livreurs à moto étaient en grève. Dignité, désespoir et journées fort dangereuses.

vendredi 19 mai 2017

La Grèce aux Antilles



La crise “couleur du temps”, incarne déjà cette autre réalité (ou peut-être fiction) décidément installée(s). Ces deux derniers jours, du reste sous la pluie, plusieurs milliers de personnes ont manifesté à Athènes comme ailleurs, contre l’énième plan d’austérité depuis 2010... rien que pour l’honneur. Le “gouvernement” Tsipras fera adopter les mesures de son mémorandum 4bis comme prévu. Devant le monument du Soldat inconnu, les gardes Evzones veillent toujours. Attraction touristique.

mercredi 10 mai 2017

Rememoraciones



País de recuerdos indestructibles. Stavros, mecánico naval consumado, a bordo del ferry-bus que enlaza con Salamina está de buen humor. Algo poco común en Grecia en los tiempos que corren. Cuenta de buen grado sus numerosos desplazamientos a Francia y a otros lugares, en realidad vía los grandes puertos comerciales e industriales. Rememoraciones. “Me gusta mi trabajo, sólo que desde esta maldita crisis, me pagan menos. Mi jefe se aprovecha. Es decir que trabajo por mi cuenta casi todos los fines de semana. No me quejo, tengo trabajo y además me gusta.” ¡Por fin, alguien que disfruta!

Remembrances



Pays aux souvenirs inusables. Stávros, mécanicien naval confirmé, rencontré à bord du ferry-bac vers Salamine est de bonne humeur. C’est rare en Grèce par les temps qui courent. Il raconte volontiers ses nombreux déplacements en France comme ailleurs, plus exactement à travers les grands ports commerciaux et industriels. Remembrances. “J'aime mon travail, sauf que depuis cette foutue crise je suis moins bien payé. Mon patron en profite. Ainsi je travaille en plus... à mon compte et cela durant pratiquement chaque week-end. Je ne m'en plains pas, j'ai du travail et d'ailleurs je l'aime.” Du bon plaisir, enfin!

samedi 6 mai 2017

Decorado esculpido



Por fin el verano, o casi, como anticipo de un destino milagrosamente reencontrado. Los Griegos detestan el invierno y aborrecen... la crisis, solo que en ambos casos se trata de “meteorología”, según el ambiente y las mentalidades reinantes. “No podemos cambiar el tiempo pero ya no pasaremos frío. Cuando el invierno se aleja, es casi como una liberación, tanta es su intensidad”, afirma el vecino Christos, un parado... aparcado. ¡Menudo ambiente!

Décor sculpté



L’été enfin ou presque, comme un avant-goût d’une destinée miraculeusement retrouvée. Les Grecs détestent l’hiver et abhorrent... la crise, sauf que dans les deux cas, c’est de la “météorologie” qu’il s’agit, d’après l’ambiance des mentalités du moment. “On ne chargera pas le temps qui fait, sauf que nous n'aurons plus froid. Quand l’hiver s’en va, c'en est presque la délivrance, tellement c'est intense”, précise-t-il le voisin Chrístos, un sans-emploi... installé. Ambiance !

mercredi 3 mai 2017

Un autre regard sur la Grèce !



Ethnologue, historien, chercheur, analyste des réalités contemporaines, bloggeur, Panagiótis Grigoríou multiplie les casquettes pour décrypter son pays, une réflexion permanente qu’il met ensuite à profit pour transmettre et expliquer. Depuis avril 2015, ce goût pour le partage des connaissances s’est également matérialisé par la création et la réalisation de son concept réceptif, “Greece Terra Incognita . Son principe: faire découvrir la Grèce autrement, en mer ou sur terre, avec l’idée de sillonner les routes moins fréquentées par les touristes, tout en profitant des éclairages de ce guide pas comme les autres, aussi à l’aise sur l’histoire que sur le monde contemporain.

mercredi 26 avril 2017

Primavera de los pulpos



Mes de abril. ¡Primavera! Las terrazas de las tabernas del centro de Atenas están repletas. Unos músicos, más bien tristes, distraen como pueden a los turistas. El indispensable buzuki, magníficas canciones del rebético clásico con unas letras conmovedoras que los turistas no entenderán. Entre dos cervezas y “tres brochetas a la griega” de carne de cerdo, importada de Holanda en un 95%, los medios de comunicación de la colonia se extasían ante la “única gran victoria del único y gran Macron”. ¡Primavera de los pulpos!

Printemps des poulpes



Mois d’avril. Printemps ! Les terrasses des tavernes au centre-ville d’Athènes sont remplies. Des musiciens, plutôt tristes, amusent alors nos touristes comme ils le peuvent. Bouzouki indispensable, superbes chansons du rebétiko classique aux paroles poignantes, celles que nos touristes ne saisiront finalement pas. Entre deux bières et trois “brochettes à la grecque”... et à la viande de porc à 95% importée depuis les Pays-Bas, les médias de la colonie s’extasient déjà sur la... “seule grande victoire de l’unique... et grand Macron”. Printemps des poulpes !

vendredi 21 avril 2017

Doblez antropológica



Primavera más bien memorable. Muchos atenienses han preferido (y han podido) salir de la capital para ir al campo... el de la familia, Pascua obliga. Procesión del Viernes Santo masivamente seguida, por ejemplo, en la ciudad de Trikala, en Tesalia. Y a continuación, el domingo de Pascua y sus tradicionales corderos sacrificados por millares. El ouzo remata el resto, sin necesariamente mostrar mucha convicción por la fiesta, según lo que comentaban los participantes.

Pliure anthropologique



Printemps plutôt mémorable. De nombreux Athéniens ont préféré (et décidément pu) enfin quitter la capitale pour la campagne... familiale, Pâques oblige. Procession du Vendredi saint massivement suivie, à l’image par exemple de la ville de Trikala en Thessalie. Puis, dimanche de Pâques et ses traditionnels agneaux sacrifiés par milliers. L’ouzo aura vite parachevé le reste, sans nécessairement y mettre trop de conviction à la fête, aux dires en tout cas des participants.

mardi 11 avril 2017

Dimitri y Demeter



Grecia inicia su única semana denominada, Semana Santa del año. Pronto será domingo de Pascua pero, la verdad, sin ninguna expectativa de Resurrección colectiva. Sin embargo, los Griegos se preparan para la fiesta, la más importante del calendario ortodoxo. Además, llega un momento en el que no puede uno instalarse eternamente en el decaimiento, es necesario romper con el veneno ambiente, aunque sólo sea brevemente. Semana Santa.

Dimitri et Déméter



La Grèce entre dans son unique Semaine (dite) sainte de l’année. Bientôt Pâques, sans toutefois la moindre trace de grande... Résurrection collective. Cependant, les Grecs se préparent à la fête, la plus grande du calendrier comme du vécu orthodoxe. Et de toute manière, arrive un moment où l'on ne peut plus faire durer l’accablement éternellement, pour ainsi rompre avec le venin ambiant, même si ce n'est que brièvement. Semaine sainte.

jeudi 6 avril 2017

Ciego y anónimo



Primavera griega falsamente delirante. Nuestros medios de comunicación moribundos, se esfuerzan por captar audiencia entre los mortales sobre hechos que pretender ser políticos... pero que no lo son desde hace ya mucho tiempo. Los Griegos, no sin razón, no conceden la menor importancia a lo que los políticos o los periodistas puedan aún formular, como es el caso de mi amigo Yorgos de la isla Quíos.

Aveugle et anonyme



Printemps grec sournoisement délirant. Nos médias moribonds, s’efforcent de capter l’audience des mortels sur ces faits qui se prétendent politiques... mais qui ne le sont plus depuis longtemps. Les Grecs, non sans raison, n'accordent plus la moindre importance à ce que les politiciens ou les journalistes peuvent encore formuler, à l’instar de mon ami Yórgos de l'île de Chios.

vendredi 31 mars 2017

Fuera del marco



Historias humanas fuera del marco. Una cotidianidad que se repite, crisis regurgitada, todo bajo un sol que afortunadamente todavía lo vivimos como algo radioso. “Grecia no se levantará nunca más. Su economía nunca saldrá de su tumba y el país, que ya es una colonia de Schäuble, acabará por ser desmembrado”. Temores que no cesan de repetirse... oración fúnebre que se ha vuelto permanente... oración que hace parte del ambiente, no la de Pericles, sino la otra, la de la propagada a través de las ondas de la radio en esta mañana del 31 de marzo 2017 en la emisora de radio 90.1 FM..

Hors cadre



Histoires de notre humanité alors hors cadre. Quotidien répété, crise régurgitée, le tout sous un soleil que l’on perçoit encore heureusement comme radieux. “La Grèce ne se relèvera plus jamais. Son économie ne sortira nullement de sa tombe, et quant au pays déjà colonie de Schäuble, il finira... par être dépecé”. Constants et craintes que l’on répète sans cesse... oraison funèbre bien d’ici, devenue permanente et ambiante, non pas celle de Périclès, mais l’autre, propagée autant par les ondes radio, à l’instar de cette complainte extraite de zone matinale du 31 mars 2017 (radio 90.1 FM).

samedi 25 mars 2017

Fiesta nacional



Quizás sea una coincidencia. En mi última entrada del blog escribía sobre la “inexplicable” e insoportable historia de Theodosis, la foca de las Cícladas muerta por una bala disparada con un arma de fuego que calificaremos de “humana”. Recientemente mi amigo Lakis Proguidis, de paso por Atenas con ocasión de la publicación de su tercer ensayo dedicado a la obra de Alexandros Papadiamantis (1851-1911, escritor preeminente de la literatura neo-helénica), me ha hecho pensar en esa otra foca, la del anciano escritor. Lakis, que es una persona que sabe, me dice, sonriendo, “no hay que olvidarse de ella, la foca, sobre todo en los tiempos que corren; no hay que olvidarse del “Canto fúnebre de la foca”, obra que Papadiamantis publicó tres años antes de fallecer. “¿La seguiremos escuchando?”

Fête nationale



Coïncidence peut-être. J'évoquais au précédent billet de ce blog, “l'inexplicable” et insupportable histoire de Théodosis, ce phoque des Cyclades mort par balle, tirée d’une arme à feu que l’on qualifiera disons “d’humaine”. Récemment, mon ami Lákis Proguídis, de passage à Athènes à l’occasion de la présentation de son (troisième) essai consacré à l’œuvre d’Aléxandros Papadiamántis (1851 -1911, écrivain majeur des lettres néohelléniques), m’a fait penser à cet autre phoque, celui du vieil écrivain. Lákis s’y connait: “il faut toujours le garder en mémoire par les temps qui courent” me dit-il en souriant, “Le Chant funèbre du phoque” que Papadiamántis avait publié trois ans avant sa mort. “L'entendrons-nous toujours ?”

dimanche 19 mars 2017

Ni peatón, ni foca



El buen tiempo vuelve al país encasillado. En Atenas la lluvia, cuando se prolonga, es molesta. Las calles y las avenidas se transforman enseguida en riachuelos y, la verdad, más vale no ser peatón. En todo caso, los griegos prefieren el sol. Sólo él suaviza los sufrimientos de la crisis, ralentiza los espíritus y, sin lugar a dudas, evita un cierto número de suicidios. Es decir ¡Que venga el sol!

Ni piéton ni phoque



Le beau temps revient au pays en case. Il faut bien dire que la pluie soutenue tombant sur Athènes devient rapidement gênante. C’est connu, les rues et les avenues se transforment aussitôt en ruisseaux et il ne fait pas bon d’être piéton dans pareils cas. De toute manière, les Grecs préfèrent le soleil. Lui seul, il attenue les souffrances de la crise, il amoindrit les esprits, comme il doit sans doute nous faire éviter... certains suicides. Alors soleil !

vendredi 10 mars 2017

Nuevo mundo



El ambiente actual es irresumible. Las lluvias y las tormentas azotan intermitentemente Atenas. El 8 de marzo, los agricultores cretenses, llegados desde su gran isla, se manifestaron ante el Ministerio de Agricultura y fueron recibidos, como corresponde con los tiempos que vivimos, por las fuerzas del orden. El sistema se ha vuelto tiránico y, sobre todo, a falta de argumentos. SYRIZA es la última hoja seca del árbol talado de la democracia (y por ende de la izquierda). Sin embargo, Primavera griega.

Nouveau monde



Irrésumable ambiance actuelle. Pluies et orages s’abattent par intermittence sur Athènes toute cette semaine. Et dans la journée du 8 mars, les paysans Crétois, venus depuis la grande île manifester devant le Ministère de l’Agriculture, ils ont été reçus comme... il se doit par les temps qui gouttent, comme par les forces de l’ordre. Le système devenu tyrannique est désormais à cours d’arguments. SYRIZA est cette dernière feuille morte de l’arbre abattu de la démocratie (et accessoirement de celui la gauche). Printemps grec pourtant.

mardi 7 mars 2017

Survolant la Grèce



Visite virtuelle, tournée en haute définition, à partir d'un appareil photo monté sur hélicoptère, à couper le souffle !

Vous décollez d'Athènes pour vous lancez dans une odyssée moderne, aussi variée et dramatique que l'histoire grecque.

Explorer les îles exotiques, dispersés comme des pierres dans le bleu brillant de la mer Égée, des ruines antiques, des collines verdoyantes, des côtes rocheuses et des traditions intemporelles.

vendredi 3 mars 2017

La obsolescencia del ser humano



Atenas, Plaza de la Constitución. Espacio público en el corazón histórico de la ciudad, lugar de encuentro por excelencia y lugar de paso. El ambiente parece relajado en este comienzo de marzo de 2017, sin embargo, tres manifestaciones simbólicas, tres puñados de mujeres y de hombres con el ánimo por los suelos. Una treintena de investigadores, contratados del Instituto de Investigaciones Geológicas... ocupan la acera ante el Ministerio de Finanzas: “Tenemos la solución pero no tenemos trabajo”. Esperanzas ajadas, vidas indignadas ¡bonito mundo!

L’obsolescence de l’homme



Athènes, place de la Constitution. Espace public au cœur historique de la ville, lieu de rencontre par excellence et lieu de passage. En surface, ambiance décontractée en ce début mars 2017, et pourtant, trois manifestations symboliques, trois poignées de femmes et d’hommes à bout de leur courage. Une trentaine de chercheurs, contractuels à l’Institut de Recherches Géologiques... stagnantes occupent le trottoir devant le ministère des Finances: “Nous avons la solution, mais nous n'avons pas de travail”. Espoirs usés, vies outrées, joli monde !

mercredi 22 février 2017

Primavera que renace



Flota como un aire de primavera en el país. Los ilotas de las “élites” (N. del T. los ilotas eran personas desposeídas de los derechos de ciudadano en la antigua Esparta) tendrán menos dificultades para calentar sus moradas. Todos comentan que este invierno ha sido muy duro, precisamente en los tiempos en los que la calefacción central de casi la mitad de los edificios atenienses ha dejado de funcionar. Las conversaciones de los griegos giran, en primer lugar, sobre el cambio meteorológico, a mejor, y en segundo, sobre las consecuencias del enésimo “programa de ajuste” decidido por el Eurogrupo en la reunión que ha tendido lugar el 20 de febrero en Bruselas.

Printemps naissant



Il flotte comme un air de printemps dans le pays. Les ilotes des “élites” auront enfin moins de difficultés à chauffer leurs logis. Aux dires de tous, cet hiver finissant a été très coriace, au moment où le chauffage central reste à l’arrêt pour à peu près la moitié des immeubles athéniens. Ces derniers jours, les Grecs signalent d’abord ce renouveau des conditions météorologiques, et seulement ensuite, les conséquences... de l’énième “programme d'ajustement” décidé à l’Eurogroupe qui s’est tenu le 20 février à Bruxelles.

jeudi 16 février 2017

¿Greco-dólar?



Por fin, un aire de primavera en este año 2017, año cero a los ojos de algunos analistas. Bajo la corteza de tocino de los acontecimientos periodísticos aparentes, el movimiento se acelera, el de la tectónica de la historia inmediata y del pésimo magma en el que se bañan los asuntos de los hombres. En Grecia, estas sacudidas se sienten en primera persona sólo que la sociedad está ya en ruinas, tras siete años del Troikanismo... roedor. Como los griegos ya no reaccionan colectivamente, quedan a la espera de las conmociones que traerá consigo la geopolítica del mundo. ¿2017, año cero?

Gréco-dollar ?



Enfin, un air de Printemps en cette année 2017, année zéro aux yeux de certains analystes. Sous la couenne des événements journalistiques apparents, le mouvement s’accélère, celui de la tectonique de l’histoire immédiate et du magma des piètres affaires des hommes. En Grèce, ces secousses sont directement ressenties, sauf que la société est déjà en ruines après sept ans de Troïkanisme... rongeur. Les Grecs, ne réagissant plus de manière collective, ils s’attendent plutôt aux bouleversements introduits par la géopolitique du monde la plus récente. 2017, année zéro ?

mercredi 8 février 2017

Macronimias Orwellianas



Cada vez que la historia se repite, el precio aumenta. La repetición griega dura ya desde hace siete años y en el resto de los países, o casi, un proceso análogo está en curso. Las políticas que se aplican son manifiestamente un tren que desboca en una trayectoria desastrosa que nadie sabe cómo desviar. Lluvia sobre Atenas, y junto con la lluvia una actualidad que dice mucho: antes de que se apruebe un tratamiento, la Seguridad Social griega exige que los cancerólogos den por escrito la estimación de vida que les queda, en su opinión, a los pacientes. El Colegio de Médicos se subleva y... obviamente, el precio aumenta.

Macronymies orwelliennes



Chaque fois que l’histoire se répète, le prix augmente. La... répétition grecque dure déjà sept ans, et presque partout ailleurs un processus analogue est en cours. Nos politiques sont manifestement un train emballés sur une trajectoire désastreuse que nul ne semble pouvoir dévier. Pluie donc sur Athènes aux détails près d’une actualité ô combien parlante: Avant que toute prescription appropriée ne soit validée, la Sécurité Sociale grecque exige des cancérologues leur estimation écrite quant au temps qui resterait à vivre à leurs patients. L’ordre des médecins s’en insurge... et forcement, le prix augmente.

vendredi 3 février 2017

Sala de espera



Mundo terrenal. Un bello mueble carcomido por la chusma que domina incluso los últimos obstáculos democráticos que subsisten, a dos segundos históricos antes de que sean suprimidos. Esta “chusma” de la elitocracia totalitaria mundialista no se ha atrevido, ni ha mostrado aún todo de lo que es capaz. Mientras, servirá en bandeja a los supuestos electores, su última (?) sopa de sanguijuelas, regurgitación que sale de las entrañas del sistema ya de por si suficientemente híbrico. Esta sopa política de sanguijuelas fue inteligentemente servida en Grecia durante las últimas elecciones, antes de la llegada de la Troika (2009), bajo el nombre de Yórgos Papandréou. En Francia, en 2017, esa misma pitanza se llama (en primer lugar) Emmanuel Macron. En España, sería la penitencia, hasta el final, con Mariano Rajoy y, como dicen los italianos, “sordidezza”.

Salle d'attente



Bas monde, beau meuble rongé par la vermine. Elle, qui domine encore jusqu’aux derniers anicroches démocratiques subsistants, à deux secondes historiques près avant leur suppression. Cette “vermine” de l’élitocratie totalitaire mondialiste n’a pas encore tout osé. En attendant, elle servira aux prétendus électeurs son ultime (?) vermicelle, vomissure alors rejetée depuis les entrailles du système déjà suffisamment hybrique. Ce vermicelle politique justement, il avait été savamment servi en Grèce au moment des dernières élections de l’avant la Troïka (2009) sous le nom de Yórgos Papandréou. En France par exemple et en 2017, cette même pitance se nomme (d’abord) Emmanuel Macron. En Espagne ce serait du... jeûne Mariano Rajoy jusqu’au bout. Comme diraient les Italiens, “sordidezza”.

jeudi 2 février 2017

Chipre abrazada por las olas - III



¿Podría superarnos la Historia? “Ruinas. Ruinas debidas a la deserción, así como a los estragos de los hombres y de los carros. En resumidas cuentas, ruinas huérfanas. Calles vacías, fachadas amordazadas, muros heridos: un orfelinato para fantasmas. Las ruinas, las conocí, hace tiempo, cuando era adolescente cuando la ciudad de Orléans, donde vivía, era bombardeada todos los días en los tiempos de la Liberación. Vivíamos en medio de una ciudad demolida, entresacando hierros y osarios hasta el punto que cuando miraba los edificios todavía intactos, ¡me ponía automáticamente a calcular cuánto tiempo nos haría falta para quitar los escombros!, escribía el escritor y gran viajero Jacques Lacarrière acerca de la “Zona Muerta” de Nicosia.

Chipre abrazada por las olas - II



El lector que presta atención, esperando que así sea, consciente del momento histórico que vivimos, comprenderá que la actualidad sobre Chipre le concierne necesariamente, porque lo que está en juego en el caso de Chipre, no es sino un experimento real sobre lo que ya está programado a corto y medio plazo, a saber, la desaparición de los Estados y de las Naciones (así como de los Pueblos), por medios otros que los de la guerra clásica. Chipre abrazada por las olas, así como por las olas, las de la geopolítica y las mutaciones metademocráticas que empiezan a encresparse en Europa.

mercredi 1 février 2017

Chipre abrazada por las olas - I



Nuevos tiempos sobre la Tierra. “Bajo el esplín de las islas, lloviznas bien finas”, escribía el poeta Jules Laforgue, a su manera, a ello le añadimos la geopolítica. Hace poco hemos entrado en una nueva región (y regionalización) de la historia de nuestro mundo. Estamos encenagados en el barro de su transición pero, ¡ya está, el hecho está casi consumado! Por lo menos, y por fin, lo vemos claro. Como si estuviéramos en el Templo de Poseidón en el Cabo de Sunio, ante la claridad, claridad ciertamente extraña.

vendredi 27 janvier 2017

Chypre embrassée par les vagues - III



L’histoire nous dépasserait-elle ? “Ruines donc. Ruines dues à la désertion autant qu'aux ravages des hommes et des chars. Ruines orphelines, en somme. Ces rues vides, ces façades bâillonnées, ces murs meurtris: un orphelinat pour fantômes. Les ruines, je les ai fréquentées jadis, lorsque j'étais adolescent et que la ville d'Orléans où j'habitais alors était bombardée chaque jour au moment de la Libération. Nous vivions au milieu d'une ville effondrée, à dégager ferrailles et charniers au point qu'en voyant des immeubles intacts, je me mettais machinalement à calculer le temps qu'il faudrait pour les déblayer !”, écrivait le grand voyageur et écrivain Jacques Lacarrière au sujet de la ‘Zone Morte’ de Nicosie.

Chypre embrassée par les vagues - II



Le lecteur attentif et souhaitons-le, conscient du moment historique qui est le nôtre, comprendra que l’actualité sur Chypre le concerne nécessairement, car ce qui s’y joue, n’est que l’expérience en réel de ce qui demeure programmé à cour et moyen terme, s’agissant de la mise à mort des États et des nations, (autant des peuples) autrement que par la guerre classique. Chypre embrassée ainsi par les vagues, et autant par celles de la géopolitique et des mutations métadémocratiques en cours (déjà) en Europe.

jeudi 26 janvier 2017

Chypre embrassée par les vagues - I



Temps nouveaux sur Terre. “Sous les spleens insulaires, des petites pluies fines”, comme l’écrivait alors le poète (Jules Laforgue) à sa manière, la géopolitique en plus. Nous sommes entrés depuis relativement peu dans une nouvelle région (et régionalisation) de l’histoire de notre monde. Embourbés que nous sommes dans la boue de sa transition mais maintenant c’est fait ! Du moins et déjà, y voir enfin clair. Comme depuis le Temple de Poséidon au Cap Sounion, devant la clarté, rare clarté peut-être.

samedi 21 janvier 2017

République... des lèpres



Année déjà en cours. Les médias se sont surtout focalisés sur l’investiture de Donald Trump, et ensuite, sur l’interminable série des déclarations du ministre allemand des finances quant à la pérennité du dit “programme grec”, qui plus est, en rapport avec le FMI. Sur le toit du musée de l’art Cycladique, la bannière de la funeste UE reste comme accrochée, tirée on dirait vers le bas, par l’une des statues qui dominent les lieux. En effet, 2017 vient tout juste de commencer.

jeudi 19 janvier 2017

Sous presse



Nous ne vivons pas dans un pays normal”. Truisme, sous forme constatation, énoncée ouvertement sur les ondes des radios athéniennes (Realfm, zone matinale, le 18 janvier). Sur une autre radio, le journaliste constate cette hausse de 1,8 €, du prix de chaque paquet de café depuis la nouvelle taxe qui... frappe le café en Grèce à partir du premier jour de l’année 2017, (s’agissant d’ailleurs du paquet de 200 gr, radio Alfa 989, zone matinale, le 18 janvier). Effectivement, une bonne année, dès son premier café matinal!

dimanche 15 janvier 2017

Historia torrefacta



En el país paralizado, la nieve se ha fundido, por lo menos en Atenas. Desde el otro mundo, desde Ginebra, parece que las negociaciones sobre Chipre no avanzan como se esperaba. Pura propaganda, una vez más, y desafortunadamente, una vez más. Y en nuestro país, la proximidad humana, encenagada en su existencia desfigurada: vecinos anímicamente esfumados, otros, que todavía insisten y sueñan: “Nuestra vida volverá a tener sentido”. ¡Gracias, es un bello sueño... y preferentemente si nos mantenemos activos!

Histoire torréfiée



Au pays tétanisé la neige a fondu, du moins à Athènes. Depuis l’autre monde et depuis Genève, on croit apprendre que les dites négociations sur Chypre n’avanceraient plus comme espéré. Propagande pourtant, encore et hélas. Et chez nous, cette proximité humaine, embourbée dans son existence défigurée: voisins moralement évadés, d’autres sinon, qui insistent et qui rêvent: “Oui, notre vie aura encore un sens”. Merci beau rêve... de préférence actif !

mercredi 11 janvier 2017

Hibris sobre el nivel del suelo



El invierno insiste y la hibris domina. En Atenas, en la mañana del 11 de enero, la gente se ha sentido incluso aliviada por la vuelta de la simple lluvia... en este mundo tan complicado. Durante esta difícil semana, mi primo Kóstas, el vecino Chrístos, el amigo Leónidas todos coincidían en el comentario de la impotencia que sienten ante lo que ya se ha vuelto la legendaria imposibilidad de conseguir calentar su piso, y esto en el país de Hefesto y de Prometeo.

Hybris hors-sol



L’hiver insiste, l’hybris domine. À Athènes, au matin du 11 janvier, les habitants ont été même soulagés du retour de la simple pluie... dans ce monde si compliqué. Cette rude semaine, mon cousin Kóstas, le voisin Chrístos, l’ami Leonidas, tous racontaient alors très... expressément, leur impuissance devenue si courante devant le désormais légendaire inchauffable des appartements, au pays pourtant d'Héphaïstos et de Prométhée.

vendredi 6 janvier 2017

Tiempos de los Cíclopes



Año nuevo, 6 de enero, Teofanía. El país se viste progresivamente con la nueva ola de frío y de nieve que llega a continuación de la que hubo en los días de Navidad. He ido a la gasolinera del barrio a comprar la bombona de butano para la estufa. “El aumento de precios, con la llegada del año nuevo, por el momento, no se le aplica Señor, y en cualquier caso, no con estas bombonas de butano que son de antes. Que tenga usted felicidad y mis mejores deseos en la fiesta de las Luces... todos esperamos que lleguen a nuestro país”. Las “Luces”, es decir el sinónimo de la Teofanía. En el barrio, las iglesias están repletas, mi amigo Mihális y mi primo Kóstas han acudido y esto es nuevo. ¡“Luces”!

Temps des Cyclopes



Année nouvelle, 6 janvier, Théophanie. Le pays... s’habille progressivement de sa nouvelle vague de froid et de neige, faisant suite à celle des jours de Noël. J’achète le contenu de notre bombonne de gaz pour le chauffage chez le pompiste du coin. “Vous n'êtes pas concerné Monsieur... des augmentations du premier de l’an, en tout cas, pas pour l'instant et certainement pas en ce qui concerne ces bonbonnes. Soyez heureux, meilleurs vœux pour cette fête des Lumières... que nous attentons tous dans ce pays”. Les “Lumières”, c’est-à-dire, ce synonyme de la Théophanie. Dans le quartier, les églises sont remplies, mon ami Mihális, puis, mon cousin Kóstas s’y rendent également à l’occasion et c’est nouveau. “Lumières” !