Greek Crisis

jeudi 22 septembre 2016

Au-delà de l'invisible



Septembre, déjà fascinant. On attend les bateaux pêche... comme on attend souvent les embarcations des migrants depuis la Turquie. Nos nombreux touristes défilant devant Épidaure ou déambulant dans les ruelles étroites de Nauplie, n’y distinguent presque rien de l’implosion grecque laquelle s’accélère comme jamais, autant dans les faits qu’à travers ses réalités. Comme ils ne verront rien de... l’explosion parallèle qui se joue alors à Lesbos, où la population vient de se révolter ne supportant plus la destruction (finale ?) de son économie, de son cadre de vie, ainsi que de ses biens par la présence imposée et imposante de presque six mille migrants sur l’île.

lundi 12 septembre 2016

D’euphémisme... en euphémisme



Nos plages se vident peu à peu. Premières pluies, orages et... déjà inondations. Fin de saison. Cinq morts dans le Péloponnèse, météorologie qualifiée d’implacable par la suffisance habituelle des humains. Et partout ailleurs en Grèce, la vie comme on aime dire parfois, ne reprendra plus tous ses droits, telle est la conviction désormais largement partagée, “le pire... du pire est devant nous pour la société” croit savoir Katerína, amie et (toujours pour l’instant) Vice-présidente aux affaires sociales à la Région d’Attique... combat perdu d’avance à mon humble avis.

samedi 3 septembre 2016

Sports extrêmes



Septembre déjà. Dans les montagnes grecques on respire ainsi les prémisses de l’automne. Panoramas paisibles d’un pays non-apaisé. Les rares visiteurs hésitent forcement... à dépenser leurs sous pour ces activités prétendument présentées comme relevant des “sports extrêmes”. Les marchandes de produits locaux (et/ou prétendument tels) ne vendent d’ailleurs presque plus, elles ne feront même plus l’effort d’aborder les clients. Automne en vue.