Greek Crisis

lundi 27 juin 2016

EXIT



Il est grand temps d’en finir avec l’Union Européenne. Son projet irrationnel n’est pas comme on s’amuse à dire parfois, “anti-démocratique par accident”, il est tout simplement totalitaire et cela même par essence. Le Brexit - pas encore accompli, faudrait-il alors le rappeler ? - n’est qu’un début, sauf que la “Paneuropa” ne se laissera certainement pas abattre si facilement. Cependant... l’espoir revient, d’ailleurs, en dépit des analystes mainstream et des politiciens bien de chez nous et... qui feraient mieux de se taire.

Au studio de la radio du Pirée au soir du 23 juin

Nous avions débattu de tout cela en direct depuis le studio de la Radio du Pirée 90.1 FM dans la nuit du mercredi 23 au jeudi 24 juin et nous avons exprimé notre certitude quant à la victoire du Brexit. Lors de l’émission, il a été ouvertement question du totalitarisme de l’Union Européenne, ainsi que de ce son “nazisme bleu” que les peuples de l’Europe doivent alors abattre sans trop tarder. En annalistes et en écrivains d’hier et autant d’aujourd’hui, nous entrevoyons parfois assez clairement les fentes du temps humain qui est le nôtre.

Hors microphone, nous avons également évoqué ce récent sondage, resté suffisamment confidentiel et réalisé auprès d’un échantillon réel de douze mille personnes en Grèce, dont les résultats sont enfin sans équivoque: en cas de référendum similaire à celui organisé en Grande Bretagne, les Grecs préféreraient la sortie de l’Union Européenne, à plus de 55% à 58%. Les élites européistes lesquelles auraient financé l’organisation de ce sondage et d’ailleurs bien d’autres cercles à Athènes, n’ignorent pas, que chez les peuples, et particulièrement chez les Grecs, les Français, les Italiens, les Suédois, les Hongrois... la prise de conscience est désormais telle, l’escroquerie européiste ne passe alors plus du tout.

Certes, les pires inepties sont prononcées depuis quatre jours, de la bouche des politiciens marionnettes à l’instar d’Alexis Tsipras qui se déclare être enfin l’ardent défenseur “d'une construction européenne... sociale”, peine perdue.

Vision de l'euro, presse grecque déjà en 2014

Ailleurs, et plus sérieusement, il serait toutefois question du Brexit, lequel pour Jean-Pierre Chevènement “peut être un service rendu à l’Europe. Il peut être une deuxième chance donnée à l’idée européenne: celle d’une refondation démocratique qui articulerait la démocratie qui vit dans les nations avec une démocratie européenne qui reste à construire. Il ne suffit pas de dire qu’on fera demain ce qu’on n’a pas fait hier. Pour sauver l’idée européenne, je demande la réunion à bref délai d’une conférence chargée de redéfinir les institutions européennes et de repenser le modèle de développement qui résulte notamment du traité budgétaire de 2012 et qui plombe la croissance européenne. D’abord rendre à la souveraineté populaire et à la démocratie leurs droits dans une Europe confédérale qui serait faite de l’entente et de la coopération entre les nations: cela suppose une réorganisation profonde des compétences et, le cas échéant, du mode de désignation des institutions européennes (Conseil, Commission, Parlement, Cour de justice, Banque centrale européenne)”, au quotidien de propagande européiste “Le Monde” daté du 25 juin.

Vétusté... publique. En Attique, juin 2016

Jean-Pierre Chevènement se trompe à mon avis... déjà de siècle. Nous n’avons guère besoin de redéfinir entre autres, le mode de désignation des institutions européennes, déjà c’est un piège de plus et de trop que de... nous servir ainsi comme sur un plateau... l’abîme prétendument pensé différemment, non, nous devons tout simplement détruire ces institutions et revenir dans une organisation géopolitique des États-nations, ce qui n’exclu pas évidemment les relations bilatérales ni la négociation de certains Traités Internationaux.

Jean-Pierre Chevènement ne dit d’ailleurs pas les choses très différemment de Jean-Luc Mélenchon, de Yanis Varoufákis et de tant d’autres (derniers) politiques intelligents, issus d’une gauche largement hébétée. D’ailleurs, la seule fracture politique encore digne de ce nom (et pour certains peuples déjà existentielle car il en est de leur survie tout simplement) n’est plus celle entre la supposée “gauche” et la prétendue “droite” mais entre ceux qui prônent la destruction de l’Empire européiste et ceux qui s’y attachent comme dans un... ultime reflexe Pavlovien.

Je n’ai pas réagi aussitôt après le référendum du Brexit en publiant mon analyse sur greek crisis, d’abord parce que les positions de ce blog vis-à-vis de l’Européisme ont été largement exposées et de manière bien claire depuis 2011 (ce qui a été plus rarement le cas chez les gens de gauche comme on s’amuse encore à dire parfois), ainsi, les lecteurs peut-être... fatiguées de mon blog sont depuis suffisamment informés en la matière, ensuite, la lutte actuelle... pour ma propre survie économique me laisse encore moins de temps et de courage que d’habitude. En... jonglant entre mon activité liée au tourisme (Greece Terra Incognita) et mon travail très occasionnel de traducteur... urgentiste rémunéré... au prix extraordinaire de 0,012€ par mot (et non pas 0,12€ par mot, je le précise pour les lecteurs ayant cru à une faute de frappe), non, la frappe et la faute sont ailleurs et elles nous concernent tous !

Voiliers... britanniques près d'Athènes, juin 2016

Le hasard a fait que j’ai également accordé une interview à Jacques Sapir le 23 juin (dans l’après-midi sur la radio sputnik.fr), où il a été notamment question de la relation néocolonialiste que l’Union Européenne (et d’ainsi l’élite de l’Allemagne) imposent désormais à la Grèce, réalité aggravée délibérément avec la complicité de la piètre caste SYRIZA/ANEL qui fait semblant de gouverner le pays, rien que pour s’assurer le versement des subsides connus ou ignorés du... bas peuple. Toute la discussion et agitation actuelles d’ailleurs, initiées par les Tsiprosaures au sujet de la modification de la loi électorale renvoie éventuellement à la dernière pirouette politicienne du plus jeune cadavre politique dans l’histoire de la Grèce contemporaine.

Et pour revenir au sujet du jour et ainsi... en finir avec l’Union Européenne, dans un article que j’avais publié en mars 2015 sous le titre “Européisme et nazisme... Das Jahr 2015” (en partie repris ici), je mentionnais le cas de notre grand écrivain Yórgos Ioánnou qui n’est plus de ce si bas monde et qui de son temps, il était donc farouchement opposé à cette sombre perspective européiste, et cela, dès le départ (années 1970, après la chute de la dictature des Colonels). Il faut préciser que les réserves les plus virulentes allant dans ce même sens eurosceptique, avaient été exprimées, entre autres, par le poète Odysséas Elýtis (Prix Nobel de littérature en 1979), et par les compositeurs, Mános Hadjidákis et Míkis Theodorákis.

“C’est un jour maudit, je le considère ainsi en tout cas, ce 21 décembre 1978 où, soi-disant, nous avons réussi notre adhésion en qualité de membre à part entière au sein de la CEE. Nous le regretterons très amèrement c’est certain, sauf qu’il ne nous sera plus possible de nous en défaire. Les liens économiques sont encore plus solides que les alliances militaires, entre les pays. (...) Ces affaires ne sont pas faites pour nous, elles ne s’accordent guère avec notre histoire, ni avec le caractère de notre peuple. Ni même, avec la situation réelle de la Grèce en ce moment. Nous serons effacés en tant que pays, en tant que nation. Et ce n’est pas parce que d’autres perspectives ne sont pas suffisamment en vue, qu’il va falloir nous engouffrer dans cette voie (...)”, écrivait Yórgos Ioánnou dans son Fylládio en 1979 (une sorte de revue... “proto-blog” entièrement rédigée par l’auteur).

De l'univers concentrationnaire de l'UE et de l’euro, presse grecque

De son côté, l’historien et écrivain anglais Mark Mazower, dans son ouvrage “Hitler's Empire. Nazi Rule in occupied Europe”, (Londres, 2008), évoque précisément cet autre article: “Das Jahr 2000” (L’Année 2000), texte étonnant car... futurologue, que Joseph Goebbels publia dans la revue “Das Reich”, le 25 février 1945. Dans son ultime effort de propagande, deux semaines seulement après la conférence de Yalta, le haut dignitaire nazi, établissait alors le lien évident entre l’Europe du futur et le national-socialisme. Une “Europe unifiée sous la direction de l'Allemagne”, et surtout “cette Europe certainement unie en l'an 2000, celle des enfants de nos enfants, à un moment futur, où cette guerre ne sera qu'un lointain souvenir”.

Cet ouvrage de Mark Mazower - lequel à ma connaissance n’a pas été traduit en français - démontre alors combien l’Allemagne des nazis, et cela, à l’instar des autres pays dans les années 1940, n’a pas incarné la rupture présentée en plus comme étant radicale, ni avec le passé... et encore moins, vis-à-vis d’une certaine suite dans l’histoire européenne. Pour faire court, il faut comprendre que le projet européiste n’est pas né avec le nazisme car il l’a précédé, et par la suite... il l’a (mal) accompagné, pour finalement lui succéder. C’est donc un projet, initié et voulu par les élites financières et industrielles de l’Allemagne, et autant par celles des pays voisins de l’eurocentre, France, Belgique, et Pays-Bas notamment. La mondialisation s’y ajoutera alors plus tardivement... avec le “succès” que l’on constate depuis.

Durant l’été 1940, le ministère de l’Économie du Reich avait prévu la création d’une forme de “Paneurope” de l’économie, basée, non pas sur l’intégration totale des pays, mais plutôt, ayant la forme de l’union des économies nationales derrière l’impulsion des accords conclus, entre les grands acteurs du secteur privé, sous le regard des responsables gouvernementaux, s’agissant bien évidemment de l’Europe de l’Ouest.

Graphisme du mouvement de gauche en Grèce Plan-B, 2015

Utilisant les réseaux et les relations entre les industriels et datant de l’avant-guerre, le ministère (du Troisième Reich) a financé des rencontres, entre ces industriels et financiers. L’idée centrale étant “l'américanisation” des industries périphériques, certains industriels furent alors un moment nourris du fantasme, de créer un Parlement européen industriel, sous le patronage de l’Allemagne.

Gustav Schlotterer, l’homme à qui Walter Emanuel Funk, ministre de l'Économie (1938-1945) et président de la Reichsbank (1939-1945), avait ainsi confié le dossier du nouvel ordre économique en Europe, rencontra des industriels Français, Néerlandais et Belges vers la fin de l’été 1940, dans le but de promouvoir une collaboration dans le long terme. L’industriel et financier Belge Paul de Launoit (1891 - 1981), un authentique euro-visionnaire, s’en enthousiasma: “La Rhur, le sud de Pays-Bas, la Belgique, le Luxembourg et le nord de la France, constituent une entité économique naturelle du charbon et de l’acier. Nous... entrepreneurs, (nous) devons percer les frontières entre les états et ainsi apprendre à collaborer”.

Parfois même, les forces armées de l’Allemagne avaient protégé des intérêts industriels non allemands, contre les... OPA de l’époque, initiées par les firmes allemandes. Parmi ces entreprises protégées: Gevaert (Belgique), Unilever et Phillips (Pays-Bas), note Mark Mazower (pages 267-269 de la traduction en grec, de son livre).

Parallèlement, Berlin a voulu imposer le Reichsmark comme devise dominante en Europe, il a ainsi obligé les autres pays à faire obligatoirement transiter leurs échanges commerciaux et surtout monétaires et financiers via la capitale de l’Allemagne, cela, tout en unifiant et en uniformisant progressivement le secteur financier du continent européen (page 270).

Princes... européistes. Presse grecque, 2015

C’est aussi parce que la modélisation... suffisamment germanique de cette ultime UE ne laisse guère de doute, quant au... Printemps totalitaire déjà fleuri du projet, et cela ne peut plus être occulté par la propagande et encore moins par les euphémismes (de “gauche” comme de droite) du genre par exemple: “le déficit démocratique de l'UE qu'il va falloir combler”. D’où le Brexit, ce premier Exit !

Évidemment, il ne s’agit pas exclusivement des élites allemandes, mais autant, de celles de la France et des autres pays de l’eurocentre, suivies par les para-élites périphériques, celles d’Athènes par exemple, politiquement issues en partie de la Collaboration... historique et dont certains grands acteurs économiques du temps si tragiquement présent... en ce “Das Jahr 2016”, sont les descendants des affairistes, des trafiquants et des escrocs du temps de l’Occupation allemande des années 1940.

La Liberté ou l'Euro. Athènes, 2016

Et pour rendre l’histoire... un peu mieux connue, Mark Mazower précise, que lorsque Rober Schuman a initié son projet de la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA), à l'origine de l'actuelle Union européenne, il a ainsi facilité la tache d’abord aux industriels et aux propriétaires des mines de charbon à traverser les frontières et à commercer. Parmi eux, bien de nombreux participants, avaient pris part aux négociations analogues dix ans auparavant, arrangées par le ministère de l’Économie du Troisième Reich, lorsqu’il fut question de l’organisation de tels cartels européens, coordonnant potentiellement leurs productions alors dans ce même but. Une généalogie très analogue est d’ailleurs fort détectable, dans les autres projets: alimentaire, et de la production agricole en Europe, entre une certaine autarcie visée par l’Allemagne nazie (mais uniquement pour l’Ouest du continuant) et la Politique agricole commune (PAC).

Grexit, presse grecque, 2015

Athènes, pièce de Théâtre, 2016

Le nouvel ordre de l’Allemagne national-socialiste avait ainsi joué son rôle dans l’émergence de l’européisme de l’après-guerre. Sûrement, les architectes du Marché commun étaient parfois Gaullistes, éventuellement antinazis et même antifascistes - supposons-le en tous cas - avérées. Cependant, certains acteurs-clefs, œuvrant pour le dossier européiste mais travaillant dans les coulisses, Français, Belges et surtout Allemands, avaient servi exactement la même cause sous le nazisme, sauf qu’ils en ont été déçus.

Hans Peter Ipsen par exemple, juriste nazi ayant fait carrière au sein des autorités militaires occupantes à Bruxelles durant la guerre, il devient ensuite, le plus grand spécialiste du droit des Communautés européennes en Allemagne Fédérale. De même, parmi des économistes et hommes d’affaires nazis, membres du “Cercle Européen” (“Europakreis”) qui se réunissaient à l’Esplanade Hôtel de Berlin sous le Troisième Reich, certains ont joué un tout premier rôle dans la politique et l’économie de l’Allemagne de l’après-guerre.

Parmi eux, Ludwig Erhard, Ministre fédéral de l’Économie de 1949 à 1963 et chancelier fédéral de 1963 à 1966, considéré comme le père du “miracle économique allemand”, puis, les banquiers, Hermann Abs, président de la Deutsche Bank (1957-1967) et Karl Blessing, membre du Conseil d'administration de la Reichsbank allemande sous le Troisième Reich (1937-1939) et... Président de la Deutsche Bundesbank (1958-1969).

Ces hommes, ayant perdu dès le début des années 1940, toute conviction quant à la victoire finale du Troisième Reich durant la guerre, estimaient néanmoins, qu’aucune reconstruction économique de l’Europe ne pouvait se faire, autrement qu’à travers la prépondérance de l’Allemagne. Autrement-dit, l’Allemagne pouvait perdre la guerre, mais gagner la paix. Sous cet angle alors - note enfin Mark Mazower - les pires craintes des euroscepticistes sont fondées, ce qui fait en tout cas apparaître la CEE, comme une vision des nazis, (pages 571-572).

Vision allemande. 2015

Athènes, 2016

Mark Mazower note que le répertoire d’idées et de pratiques dans lequel puisèrent les nazis (pour en rajouter), est bel et bien profondément européen, et plus précisément colonialiste. Contrairement aux autres Puissances (France, Grande Bretagne), l’Allemagne a tenté de coloniser l’Europe, telle fut enfin la grande... innovation du Vingtième siècle. Parmi ces pratiques, le double système juridique, le double statut, “mutatis mutandis” allant de l’indigénat... à la citoyenneté, par exemple.

Ainsi et encore, les régimes politiques imposés au nom de la dette et par les mémoranda, comportent sont exactement de ce type, surtout en Grèce. Cela, n’est pas encore tout à fait visible par tout le monde et pourtant. De ce point de vue, l’européisme “progressiste” du Parti de la gauche européenne, tourne alors dans un vide abyssal et surtout, cela se voit trop. Bientôt, il sera balayé par les prochaines tornades de l’histoire en cours de formation, depuis Athènes, on le voit déjà. Les travailleurs en Grèce se demandent par exemple, au nom de quel principe, les droits du travail, la Sécurité Sociale, les salaires ou enfin, le sens de la vie et de la mort ne sont plus les mêmes en Grèce et en Allemagne.

Le Brexit. “Quotidien des Rédacteurs” du 27 juin

Après tout, au bout de six années de saignée sociale, humaine et symbolique, la dette ne cesse alors d’augmenter car d’abord le dit sauvetage de la Grèce avait été celui des banques allemandes et françaises. Sauf que le supposé répit ainsi accordé aux autres peuples par les barons de l’européisme, n’aura duré que six ans, après avoir tant usé et abusé des stéréotypes et des mensonges quant aux Grecs, aux Irlandais, aux Italiens, aux Portugais et à présent même sur les Français “peuple récalcitrant et hostile alors aux nécessaires reformes”, la musique est connue sauf que le disque devient de moins en moins audible.

Le Brexit n’est pas encore gagné, et la “Paneuropa” ne se laissera certainement pas abattre si facilement. Les journalistes hélas trop souvent ses chiens de garde, autant que les universitaires, tant leurs budgets dépendent en effet de Bruxelles.

Les sort réservé aux peuples de l'UE. Presse grecque, 2015

Ainsi, les journalistes en France devraient davantage enquêter sur la quasi-éviction (devenue fréquente) des Français, des postes de hauts-fonctionnaires et de cadres aux postes stratégiques au sein des institutions européistes, ils sont systématiquement remplacés par des Allemands (ou par leurs... chers et dévoués politiques et “techniciens” issus des pays Baltes), le système est de plus en plus verrouillé, entre les mains des épigones et autres mutants du Troisième Reich, Martin Schulz ou Jean-Claude Juncker, ce dernier... apparemment serait (aussi) l’ami des escrocs, comme on sait, personnellement mis en cause dans l'affaire “Luxembourg Leaks” qui révèle de manière détaillée l'organisation de l'exil fiscal de plus de 1000 entreprises avec l'approbation de l'administration luxembourgeoise des impôts alors qu’ il était le Premier ministre de son pays.

Illusions perdues du parti de la gauche... européenne. 2015

Pour Jean-Claude Juncker, “il ne peut y avoir de choix démocratique contre les traités européens déjà ratifiés” c’est bien connu, et pour ce qui est de la presse française du moment, elle devrait aussi évoquer le trucage en cours, aussi lorsqu’il s’agit de faire croire que plusieurs milliers de signatures électronique en Grande Bretagne réclament la tenue d’un nouveau référendum. La presse britannique révèle qu’en réalité, certains milliers d’entre elles déjà, proviennent d’autres pays, et que depuis la Cité du Vatican, un ayant une population totale de seulement 800 habitants, plus de 39.000 résidents de cette Cité semblent avoir signé cette pétition, quotidien “The Guardian” du 26 juin. Il est grand temps d’en finir avec l’Union Européenne. En attendant... la guerre fera rage, mensonges, manipulations, “étranges” assassinats insérés dans le... calendrier politique et électoral (de la malheureuse Jo Cox, cette députée travailliste pro-UE de 41 ans, assassiné une semaine avant le referendum), attentats islamistes ou “islamistes”, tentatives de disloquer au besoin certains pays, en plus de la mécanique sociale bien rodée, celle de la peur et du chaos tout azimut.

Il va falloir tenir...

Il va falloir tenir... Athènes, 2016




* Photo de couverture: Presse grecque, juin 2016